Le président de la République, Michel Aoun, a assuré hier que le Liban a pu dépasser la crise qui a résulté de l'annonce de la démission du Premier ministre, Saad Hariri, « grâce à son unité nationale, ce qui a permis de préserver la stabilité sécuritaire, économique et financière du pays ».
« Nous avons ensuite entrepris nos contacts avec la communauté internationale afin de lui demander d'intervenir, ce qui a eu des répercussions positives », a ajouté le chef de l'État, qui s'exprimait lors d'une réunion avec le nouveau bâtonnier de Beyrouth, André Chidiac, et des membres de l'ordre des avocats.
M. Aoun a également évoqué la question du statut de Jérusalem et l'importance de la position du Liban dans ce dossier « qui a été saluée aux niveaux international et arabe ». Il a indiqué que le discours qu'il a prononcé au nom du Liban lors de l'Organisation de la conférence islamique, mercredi dernier, « a été salué par plusieurs parties ainsi que par plusieurs écrivains et journalistes arabes et étrangers ».
Le chef de l'État a par ailleurs évoqué le retard dans l'émission des jugements, « certains nécessitant des années, notamment dans le cas des affaires civiles ». « Si la cause de ce retard est due au manque de magistrats, nous pouvons en désigner plus pour que les jugements puissent être émis à temps », a dit M. Aoun.
Me Chidiac a pour sa part loué les prises de position du chef de l'État. « Votre approche et vos initiatives diplomatiques ont permis de renforcer l'union nationale ainsi que la stabilité de la société et la paix civile », a dit M. Chidiac.
Marché du vin
M. Aoun a par ailleurs reçu une délégation de producteurs de vin, en présence du directeur général du ministère de l'Agriculture, Louis Lahoud. Le chef de l'État a souligné que « la production du vin au Liban est bonne ». « Nous remercions à cet effet le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, pour son soutien au vin libanais et pour avoir donné ses directives aux ambassadeurs du Liban pour le commercialiser à l'étranger, a indiqué le chef de l'État. Les marchés étrangers sont importants pour ce secteur afin qu'il puisse continuer à survivre. »
Louis Lahoud s'est pour sa part penché sur la promotion du vin libanais à l'étranger. « Nous avons pu encourager la diaspora libanaise à acheter notre vin, notamment au niveau du marché américain. Après les États-Unis, nous allons promouvoir le vin libanais en passant par la Suisse jusqu'à arriver à Moscou », a dit M. Lahoud.
« Ce secteur a connu, depuis 2012, une augmentation de la production. Nous produisons actuellement environ 12 millions de bouteilles par an, dont 6 millions sont destinées à la consommation locale et 6 millions à l'export », a-t-il ajouté.
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