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À La Une - syrie

Réunie à Riyad, l'opposition syrienne exige le départ d'Assad

Dans leur déclaration finale, les représentants de l'opposition imputent au régime syrien la responsabilité de l'échec des négociations indirectes entre Damas et l'opposition menées jusque là sous l'égide de l'ONU.

Les groupes de l'opposition syrienne réunis en Arabie saoudite ont réaffirmé jeudi leur demande de mise à l'écart de Bachar el-Assad comme point de départ d'une transition politique en Syrie et renouvelé leur engagement à participer au processus de paix sous l'égide des Nations unies. Photo REUTERS/Faisal Al Nasser

Les groupes de l'opposition syrienne réunis en Arabie saoudite ont réaffirmé jeudi leur demande de mise à l'écart de Bachar el-Assad comme point de départ d'une transition politique en Syrie et renouvelé leur engagement à participer au processus de paix sous l'égide des Nations unies. Leur déclaration finale précise que "les participants ont souligné que cette (transition) ne pourrait avoir lieu sans le départ de Bachar el-Assad et sa clique au début de la période de transition".

Cette conférence, qualifiée d'"élargie" par les autorités saoudiennes, s'inscrit dans la préparation d'une reprise du processus de Genève à la fin du mois. Elle était ouverte à plus de 140 personnalités de l'opposition, parmi lesquels le Haut Comité pour les négociations (HCN) mis en place par Riyad mais aussi d'autres plateformes de l'opposition syrienne soutenues par des puissances comme l'Egypte ou la Russie.  La plateforme de Moscou, dirigée par l'ancien vice-Premier ministre Kadri Jamil, a cependant décliné l'invitation de Riyad, accusant le HCN de saper les efforts pour parvenir à la constitution d'une délégation unique.

Dans leur déclaration finale, les représentants de l'opposition imputent au régime syrien la responsabilité de l'échec des négociations indirectes entre Damas et l'opposition menées jusque là sous l'égide des Nations unies. "Le processus politique n'a pas atteint son objectif en raison des violations menées par le régime", peut-on lire dans le communiqué qui cite les bombardements de zones civiles, le siège de secteurs tenus par les rebelles et la détention de dizaines de milliers de dissidents.
Ils condamnent aussi le rôle "déstabilisateur" de l'Iran dans la région et réclament le départ des milices soutenues par Téhéran, qui appuient les forces gouvernementales syriennes.
Mais ils réaffirment aussi leur participation au processus de Genève qui doit aboutir, ajoutent-ils, à la mise en place d'un "système politique démocratique en Syrie".

 

(Lire aussi : Syrie: Poutine rallie Erdogan et Rohani à l'idée d'une réunion politique en Russie)

 

Initiatives russes
La conférence de Riyad s'est déroulée en parallèle aux initiatives diplomatiques de Vladimir Poutine.
Le président russe a reçu Assad en début de semaine à Sotchi puis ses homologues iranien Hassan Rohani et turc Recep Tayyip Erdogan et a multiplié les contacts téléphoniques, s'entretenant notamment avec Donald Trump et le roi Salmane d'Arabie saoudite. L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, est pour sa part attendu vendredi à Moscou.

La Russie, dont l'engagement militaire a redessiné l'équilibre des forces en Syrie depuis septembre 2015, et l'Iran sont les deux principaux soutiens du régime syrien. L'Arabie saoudite, engagée dans une lutte d'influence avec Téhéran dans tout le Moyen-Orient, appuie pour sa part le HCN et prône aussi un départ d'Assad. Mais depuis la visite historique du roi Salmane à Moscou début octobre, le royaume saoudien semble être parvenu à la conclusion que Moscou jouait un rôle majeur dans la recherche d'un règlement du conflit syrien.

La guerre en Syrie, qui a suivi les soulèvements de mars 2011, a fait des centaines de milliers de morts et contraint plus de 11 millions de personnes à quitter leurs foyers.

 

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commentaires (2)

Un lanceur de barils de gaz de combat sarin sur son peuple, ne doit plus exister même dans un clapier.

Un Libanais

20 h 17, le 23 novembre 2017

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Commentaires (2)

  • Un lanceur de barils de gaz de combat sarin sur son peuple, ne doit plus exister même dans un clapier.

    Un Libanais

    20 h 17, le 23 novembre 2017

  • QUAND LA BOUCHERIE SE TRANSFORME EN SUPER MARKET LIBRE LES BOUCHERS ET LEURS AIDES N,ONT PLUS DE PLACE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 54, le 23 novembre 2017

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