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Liban - Partis

Samy Gemayel espère un retour rapide du PM au Liban

Samy Gemayel lors de sa conférence de presse. Photo Dalati et Nohra

Le leader des Kataëb, Samy Gemayel, a espéré « le retour rapide du chef du gouvernement Saad Hariri pour qu'il puisse traduire, à partir du Liban, ses convictions concernant les mesures constitutionnelles ou politiques qu'il désire entreprendre ». M. Hariri, qui avait annoncé sa démission le 4 novembre de l'Arabie saoudite, se trouve toujours à Riyad. Plusieurs responsables affirment, sans apporter de preuves, que le Premier ministre est retenu contre son gré.
« Nous voulons que Hariri agisse à partir du Liban et non de l'étranger », a martelé M. Gemayel, dans une conférence de presse, appelant à « profiter de la crise actuelle pour trouver une solution structurelle » susceptible de « donner de l'espoir aux gens ».
Selon le leader des Kataëb, cette solution nécessite des exigences, notamment pour « mettre le Liban à l'abri des conflits » et « ne pas interférer dans les affaires des pays arabes ».
M. Gemayel s'est en outre penché sur la question de la « souveraineté » du Liban. « Notre problème ne se limite pas uniquement à l'ingérence d'une partie libanaise dans les affaires des autres, mais au fait que la décision libanaise est hypothéquée », a-t-il poursuivi, soulignant que tout accord ou compromis doit envisager « le recouvrement de la souveraineté et la restitution au peuple de son droit de décider de son destin ».
« Nous ne disons pas que nous allons désarmer le Hezbollah demain, a déclaré M. Gemayel. Toutefois, il faudrait mettre une feuille de route pour livrer les armes et restituer à l'État sa souveraineté. » Et d'affirmer : « Nous avons mis en garde contre le compromis politique qui a fait perdre au Liban sa souveraineté. Nous avons également mis en garde contre la volonté de certaines parties d'entraîner le Liban dans la politique des axes. »
M. Gemayel a en outre mis l'accent sur « notre droit à édifier un État fort, souverain, libre et indépendant » et à « nous libérer de nos faux engagements et paris ». Il a appelé à « poser tous les problèmes clairement à la table du dialogue, avec des critères pour l'édification de l'État et le respect de la Constitution ».
Et d'affirmer : « Nous sommes prêts à être extrêmement positifs. Il est grand temps de se placer au-dessus des conflits et de mettre le train du Liban sur les rails. »
Commentant l'interview accordée dimanche soir par M. Hariri à Paula Yacoubian, journaliste à la Future TV, M. Gemayel a déclaré que le chef du gouvernement avait évoqué « des informations secrètes ». « Nous aimerions savoir de quoi il s'agit, puisque ces informations concernent l'avenir de tous les Libanais », a-t-il insisté.
Interrogé sur le Hezbollah, M. Gemayel a déclaré que le parti chiite « a une responsabilité envers les Libanais, puisque c'est un parti libanais et ses membres sont libanais ». « Il doit
réaliser la gravité de la situation, il doit s'aider lui-même et aider les Libanais pour épargner au pays les désastres », a-t-il martelé. Et de conclure en s'interrogeant : « Pourquoi nous intervenons dans les affaires des autres, sachant que le Hezbollah joue un rôle essentiel sur ce plan ? »

Le leader des Kataëb, Samy Gemayel, a espéré « le retour rapide du chef du gouvernement Saad Hariri pour qu'il puisse traduire, à partir du Liban, ses convictions concernant les mesures constitutionnelles ou politiques qu'il désire entreprendre ». M. Hariri, qui avait annoncé sa démission le 4 novembre de l'Arabie saoudite, se trouve toujours à Riyad. Plusieurs responsables affirment,...

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