Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Hariri : "Le Hezbollah n'a pas respecté le principe de la neutralité" du Liban vis-à-vis des crises régionales

Revenant que la question du Hezbollah, et son absence de neutralité vis-à-vis des crises régionales, Saad Hariri, interrogé dimanche soir par Paula Yacoubian pour la Future TV depuis Riyad a déclaré :

"En 2000, tous les Libanais étaient avec le Hezbollah contre Israël (au moment du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud, ndlr). En 2006, l'Arabie saoudite a aidé le Liban alors qu'Israël nous bombardait. Le Hezbollah, lui, n'a pas respecté le principe de la neutralité (vis-à-vis des crises régionales, ndlr), et ce même en dehors de la Syrie. Je le répète, ma démission doit engendrer un choc positif pour le Liban. Nous sommes responsables du sort des Libanais dans les pays étrangers et surtout dans le Golfe".

 

Cette entrevue intervient dans un contexte de crise au Liban, suite à la démission, annoncée samedi 4 novembre depuis Riyad par Saad Hariri, de sa démission. Un contexte marqué, également, par des interrogations quant à la liberté de mouvement et de parole du Premier ministre.

Depuis cette annonce, M. Hariri n'est pas rentré au Liban pour présenter officiellement sa démission. Et ce malgré les appels unanimes de la classe politique libanaise, y compris de la part du Courant du Futur, le parti de M. Hariri, à ce qu'il rentre au Liban.

Ces derniers jours, plusieurs hauts responsables libanais ont affirmé que le Premier ministre est retenu contre son gré dans la capitale saoudienne. Le président libanais Michel Aoun a réitéré dimanche son inquiétude quant aux "conditions mystérieuses" entourant la situation du Premier ministre à Riyad. "La liberté de mouvement de M. Hariri est limitée et plusieurs conditions lui ont été imposées", a affirmé M. Aoun, quelques heures avant la diffusion de l'entrevue. "La communication avec lui est également limitée, même pour les membres de sa famille", a-t-il ajouté, réaffirmant que "les propos de Hariri doivent être évalués avec précaution car ils ne reflètent pas nécessairement la réalité".

Un responsable libanais a d'ailleurs indiqué à Reuters, que Michel Aoun a déclaré à des ambassadeurs étrangers en poste à Beyrouth que Saad Harriri "a été enlevé". Deux hauts responsables du gouvernement libanais, un haut responsable proche de M. Hariri et une quatrième source interrogées par Reuters ont également déclaré que M. Hariri est retenu contre son gré en Arabie saoudite.

Revenant que la question du Hezbollah, et son absence de neutralité vis-à-vis des crises régionales, Saad Hariri, interrogé dimanche soir par Paula Yacoubian pour la Future TV depuis Riyad a déclaré :
"En 2000, tous les Libanais étaient avec le Hezbollah contre Israël (au moment du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud, ndlr). En 2006, l'Arabie saoudite a aidé le Liban alors...