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Moyen Orient et Monde - Éclairage

Kamala Harris, la nouvelle Hillary, mais en mieux !

La sénatrice démocrate de la Californie, Kamala Harris. Photo Reuters

Les élections présidentielles américaines sont bien loin puisqu'elles se tiendront en 2020. Les élections du mi-mandat le sont moins, car prévues pour novembre 2018.

Le Parti démocrate se prépare déjà à une rude bataille contre le camp présidentiel de Donald Trump. Ce dernier a d'ailleurs tendu une main salvatrice à ses opposants en en faisant des partenaires, à l'occasion de la réforme des taxes. Au plus grand dam des leaders républicains qui assistent à l'affaiblissement de leur parti par leur propre candidat.

Les démocrates cherchent clairement déjà une nouvelle tête d'affiche pour remplacer Hillary Clinton, qui de son côté accuse son parti d'être responsable de sa défaite. Néanmoins, dans cette atmosphère versatile, les démocrates ont soudain vu le bout du tunnel avec la montée en puissance de la sénatrice démocrate de la Californie, Kamala Harris, plutôt jeune (53 ans), belle, la tête bien faite, compétente, avisée et qui a commencé à bouger dans le bon sens vers 2020.

Elle éclaircit l'avenir du Parti démocrate, notamment du fait de sa capacité à soulever des fonds, condition indispensable d'une victoire à l'élection présidentielle. Cette année, elle a pu collecter plus de 600 000 dollars pour la réélection d'autres sénateurs démocrates.

 

(Lire aussi : Hillary Clinton en a fini avec les candidatures, pas avec la politique)

 

La version féminine de Barack Obama
Mme Harris, en poste depuis janvier dernier, s'est fait rapidement connaître par le public du fait de ses interventions lors des auditions du Sénat portant sur les enquêtes de l'affaire russe. Et le public semble déjà l'avoir adoptée.

Néolibérale, elle apparaît pour les démocrates comme la version moderne d'une candidate à la présidence qui s'est construite elle- même sans s'appuyer sur un époux ayant occupé ce poste. Elle est même présentée comme la version féminine de Barack Obama. Née en 1964 à Oakland (Californie) d'une mère indienne tamoule, proéminente chercheuse dans le domaine du cancer du sein, et d'un père afro-américain de descendance jamaïcaine, professeur d'économie à l'Université de Stanford, elle a fait des études d'économie et de sciences politiques à l'université Howard à Washington, avant d'obtenir un doctorat en jurisprudence à l'Université de Californie et d'être admise en 1990 au barreau de cet État. Puis, de procureure générale de San Francisco, elle passe au poste de procureure générale de la Californie. En 2014, elle épouse un avocat de renom, Douglas Emhoff, et, en 2016, elle remporte haut la main un siège au Sénat du Congrès américain. Devenant la seconde Afro-Américaine à être élue à la Chambre haute, la première étant Carol Mosley Brown qui a siégé de 1993 à 1999. Ce qui fera dire à la revue progressiste Mother Jones qu'elle est « l'une des démocrates qui pourraient battre Trump aux présidentielles de 2020 ». Toujours est-il qu'elle vient d'adhérer au projet de loi sur les soins médicaux pour tous que va présenter au Congrès le sénateur Bernie Sanders. Plusieurs autres démocrates, ayant la première magistrature en vue, ont fait de même.

Elle a toutefois elle-même reconnu à quel point son parti est fracturé et elle a su s'allier avec les forces qui ont pu exister malgré tout, notamment le sénateur du Maine, Bernie Sanders, et la sénatrice du Massachussetts, Elizabeth Warren. Le grand État de la Californie, qui a rallié Mme Harris, se prépare désormais à secouer les primaires. Ses législateurs et son gouverneur, Jerry Brown, veulent avancer la date de leurs primaires pour mettre sur pied, le plus rapidement possible, un bon nombre de délégués, afin de déstabiliser la compétition. Une manière aussi de fermer à d'autres candidats l'accès du Golden State, d'autant qu'aller y faire campagne est une affaire des plus coûteuses, vu son immensité.
Avec Kamala Harris et l'ouverture de Trump vers les démocrates, les observateurs pensent que le parti est sur la bonne voie.

 

 

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commentaires (1)

Moins nocive, j'espère... En tout cas, elle est ravissante!!!

NAUFAL SORAYA

07 h 03, le 14 septembre 2017

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Commentaires (1)

  • Moins nocive, j'espère... En tout cas, elle est ravissante!!!

    NAUFAL SORAYA

    07 h 03, le 14 septembre 2017

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