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Liban - Justice

Abandon des charges en raison de la prescription dans l’affaire de la mort du cheikh Abdel Wahed

La voiture du cheikh Ahmad Abdel Wahed filmée après l’incident. Photo d’archives « L’Orient-Le Jour »

Le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, a annoncé l'abandon des charges en raison de la prescription dans l'affaire de la mort du cheikh Ahmad Abdel Wahed, tué en 2012 à un barrage de l'armée à Kweikhate, à Halba, dans le Akkar. Il était accompagné du cheikh Mohammad Merheb qui a également péri. Quinze militaires figurent parmi les accusés acquittés.
Connu pour ses critiques à l'égard du régime syrien, le dignitaire sunnite avait été tué dans des circonstances qui demeurent floues. Selon certaines sources, l'armée lui a tiré dessus parce qu'il aurait refusé de s'arrêter au barrage. Sa mort avait déclenché des violences meurtrières dans le nord du pays ainsi qu'à Tarik Jdidé, à Beyrouth.
Joint par L'Orient-Le Jour, Alaa Abdel Wahed, frère du cheikh Abdel Wahed, a indiqué que la famille s'est désistée de son droit à l'action civile dans le cadre de cette affaire il y a trois mois, à la suite d'appels à la réconciliation initiés par le Premier ministre, Saad Hariri, « par souci de préservation de l'institution militaire ». « Mais cela ne veut pas dire que les militaires qui ont tiré sont innocents. Nous avons des preuves qui le montrent », souligne M. Abdel Wahed. « Nous demandons au juge d'instruction militaire de réévaluer ce dossier et de revenir sur sa décision », ajoute-t-il, tout en menaçant de recourir à la rue.

Z.A.

Le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, a annoncé l'abandon des charges en raison de la prescription dans l'affaire de la mort du cheikh Ahmad Abdel Wahed, tué en 2012 à un barrage de l'armée à Kweikhate, à Halba, dans le Akkar. Il était accompagné du cheikh Mohammad Merheb qui a également péri. Quinze militaires figurent parmi les accusés acquittés.Connu pour ses...

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