Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Syrie

À Riyad, des groupes de l’opposition échouent à trouver une stratégie commune

Un nuage de fumée et de poussière s’élevant au-dessus de Raqqa, en Syrie. Les bombardements aériens et de l’artillerie se sont intensifiés ces derniers jours sur la ville, d’où les FDS tentent de déloger l’EI avec le support de la coalition antijihadiste menée par les États-Unis. L’ONU estime qu’il y a jusqu’à 25 000 civils pris au piège des combats dans la cité. Zohra Bensemra/Reuters

Des groupes de l'opposition syrienne réunis à Riyad se sont séparés sans accord sur une stratégie de négociation face au régime, en raison des divergences sur le sort du président Bachar el-Assad, a rapporté un participant hier. Le Haut Comité des négociations (HCN) appuyé par l'Arabie saoudite a débuté lundi des discussions avec les délégations de deux autres camps, les plateformes du Caire et de Moscou. Après de multiples échecs sur le front diplomatique, l'envoyé de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura cherche à unifier l'opposition pour lancer de « vrais et substantiels » pourparlers de paix en octobre à Genève.
« Les représentants du groupe de Moscou ont refusé de reconnaître tout texte faisant référence aux demandes du peuple syrien pour le départ de Bachar el-Assad », a déclaré Ahmad Ramadan, membre de l'opposition. « Il y avait une bonne entente entre le HCN et le groupe du Caire, mais l'impasse avec le groupe de Moscou a entravé les efforts pour parvenir à (...) une seule délégation de négociation ». En outre, le Kazakhstan a annoncé, hier, que la prochaine session de pourparlers de paix sur la Syrie à Astana pourrait se tenir à la mi-septembre, alors que la Russie prévoyait d'organiser ces discussions fin août. Le ministère kazakh des Affaires étrangères a précisé sur sa page Facebook que la date exacte de ces pourparlers serait fixée lors d'une réunion, en août, entre des experts russes, turcs et iraniens, parrains de ces négociations.
Sur le terrain, des dizaines de civils ont péri dans des frappes de la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis sur la ville de Raqqa, a indiqué hier l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). La coalition a confirmé avoir intensifié ses raids durant la semaine écoulée, avec plus de 250 frappes dans et autour de Raqqa, principal fief du groupe jihadiste État islamique (EI) dans le Nord syrien, et a indiqué son intention d'enquêter sur les victimes civiles.
Ainsi, lundi, 42 civils – dont 19 enfants et 12 femmes – ont été tués dans les raids contre plusieurs quartiers tenus par l'EI, affirme l'OSDH. Dimanche, 27 autres civils y étaient morts. En huit jours, près de 170 civils ont péri dans de telles frappes. « Les bilans sont élevés car les frappes ciblent des quartiers du centre-ville très densément peuplés », a affirmé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. « Il y a des immeubles remplis de civils qui tentent de fuir les lignes de front. Les raids de la coalition visent tout bâtiment où sont détectés des mouvements de Daech », a-t-il ajouté, utilisant l'acronyme arabe de l'EI.
Après s'être emparées de 60 % de la cité, les Forces démocratiques syriennes encerclent désormais l'EI dans une zone de 10 km2, dans le centre et le nord de la ville, où la majorité de la population est prise au piège des violents bombardements aériens et de l'artillerie. L'ONU estime qu'il y a jusqu'à 25 000 civils pris au piège dans Raqqa. Pour sa part, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, s'en est pris, en allusion à l'EI, à « un ennemi qui se cache derrière les femmes et les enfants, et force des innocents à rester sur des lieux qu'il transforme en champ de bataille ».
Source : AFP

Des groupes de l'opposition syrienne réunis à Riyad se sont séparés sans accord sur une stratégie de négociation face au régime, en raison des divergences sur le sort du président Bachar el-Assad, a rapporté un participant hier. Le Haut Comité des négociations (HCN) appuyé par l'Arabie saoudite a débuté lundi des discussions avec les délégations de deux autres camps, les...

commentaires (3)

Il ne leur reste plus que ryadh capitale de la democratie mondiale pour croire en eux , et notre journal francophone pour en parler . Il n'y a plus d'opposition , que des fantômes qui font perdre le temps au monde civilisé. Lol. On est loin de ces " manifestations pacifiques " qui devait apporter la démocratie sous la houlette des bensaouds wahabites etc..... par israel ....lol....

FRIK-A-FRAK

11 h 07, le 23 août 2017

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Il ne leur reste plus que ryadh capitale de la democratie mondiale pour croire en eux , et notre journal francophone pour en parler . Il n'y a plus d'opposition , que des fantômes qui font perdre le temps au monde civilisé. Lol. On est loin de ces " manifestations pacifiques " qui devait apporter la démocratie sous la houlette des bensaouds wahabites etc..... par israel ....lol....

    FRIK-A-FRAK

    11 h 07, le 23 août 2017

  • TRUFFEE D,AGENTS RUSSES ET DU REGIME L,OPPOSITION N,EST PLUS QUE LE SIMULACRE DE CE QU,ELLE ETAIT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 14, le 23 août 2017

  • une autre question aux analystes experts : comment expliquer que les nations etrangeres arrivent si facilement a les diviser ? C sincerement etonnant ! je veux dire on sait qu'ils sont retrogrades a presque tous les niveaux, que la faute est leur au 1er degre, mais il est tt aussi vrai que le plus souvent ils sont teleguides par l'etranger . C MALHEUREUSEMENT aussi l;origine de leurs malheurs

    Gaby SIOUFI

    10 h 04, le 23 août 2017

Retour en haut