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Lifestyle - This is America

Le grand retour de « Dynasty » : on ne prend pas les mêmes, mais on recommence

Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts des domaines des Carrington et des Colby depuis 1989. Vingt-huit ans plus tard, que sont devenus ces « Rich and Famous » ?

« Dynasty » en 1980.

Alors que l'univers des séries ne cesse de s'enrichir de réalisations, parfois, à couper le souffle, Dynasty est de retour. Le célèbre soap opera, dont la vie privée et professionnelle de ses personnages devenus mythiques avaient fait les beaux jours du petit écran américain et du monde entier dans les années 80, est en train de faire son come-back. Tel qu'en lui-même, certes, mais avec quelques réajustements. Ainsi, ces deux familles américaines excessivement riches, les Carrington et les Colby, sont toujours (évidemment) en guerre. Mais cette année (ce siècle plutôt), leur histoire se construit autour de deux femmes qui sont au cœur de l'action : Fallon Carrington (campée par l'actrice Elizabeth Gilles), fille du milliardaire Blake, et Cristal, qui s'apprête à épouser le père. Dans ce contexte, on prévoit, à l'instar du passé, pas mal de crêpages de chignon, en l'absence, malheureusement, de Joan Collins, reine en la matière, et Linda Evans, mais avec quelques incontournables nouveautés. Aujourd'hui, Evans (et son personnage de Krystelle) est remplacée par Cristal (même résonance et épellation différente), une Hispanique, qui fait son entrée dans cette riche famille américaine. Dans ce rôle : Nathalie Kelley, aperçue dans The Vampire Diaries. Toujours dans les changements, Jeff Colby (anciennement interprété pas John James) aura cette fois les traits d'un acteur d'origine nigérienne, Sam Adénome. Le chauffeur de Blake Carrington sera campé par l'Afro-Américain Robert Christopher Riley, alors que la vedette d'origine vénézuélienne, Rafael de la Fuentes (Empire), incarnera la version gay du personnage de Sam Flores. Au générique également : Grant Show (Melrose Place), James Mackay (The Leftovers) et encore Alan Dale (The O.C.).

 

Dynasty vs Dallas
Comme il est de tradition dans ces grandes familles, tout ce beau monde qui se déteste va se faire la guerre pour le contrôle des fortunes et des enfants. Sous ses paillettes et son lustre, cette saga dévoilera surtout ses dessous cachés : un univers corrompu, bâti sur des deals sous le manteau, des trahisons, des coups bas et parfois même des meurtres. À noter que cette série à grand succès, programmée par la chaîne ABC (de 1981 à 1989) était en fait une réponse à une autre, du même genre et non moins acclamée, Dallas, proposée par la chaîne concurrente, CBS.

Actuellement, c'est la chaîne télévisée CW (ciblant les femmes et les jeunes adultes) qui accueillera la suite de Dynasty réécrite par Sallie Patrick et réalisée par Josh Schwartz et Stéphanie Savage (Gossip Girl et The O.C.). Last but not least, elle aura pour conseillers Richard et Esther Shapiro, les incontournables réalisateurs de la version originale et de bien d'autres shows télévisés qui ont enregistré des records d'audience. Après un essai de revival raté, les acteurs de la série originale se sont retrouvés en 2015 dans un documentaire au cours duquel ils ont partagé leurs souvenirs de tournage. Il a été suivi d'une nouvelle tentative de la ABC avec un « produit dérivé » intitulé The Colbys, qui n'aura duré que deux ans.

Ce n'est pas la première fois qu'un soap opéra fait l'objet d'une reprise. Dallas avait été ressuscité en 2012, avec une grande partie de la distribution originale pour dynamiser l'audimat. Mais l'intérêt du public a vite décliné. De plus, le décès de Larry Hagman, qui incarnait le (très vilain) personnage principal de J. R. Ewing, avait précipité son arrêt, après trois courtes saisons. Selon les spécialistes des programmes télévisés, les stations sont souvent tentées de revisiter les émissions à succès. On estime leur nombre à 500. Néanmoins, la clé de réussite de cet exercice passe par une collaboration avec les réalisateurs initiaux. Cela a été le cas pour le Dynasty relooké, même en l'absence de l'éblouissante et redoutable Dame Joan Collins, alias Alexis, à présent 84 ans, qui incarnait le glamour par excellence. Ainsi, son personnage ne fait plus partie du nouveau scénario, des intrigues et des relations amoureuses, mais, selon le réalisateur Josh Schwartz, « on se référera souvent à elle ». Diva des soaps oblige.

 

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