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Liban - Baabda

Aoun invite les Libanais de l’étranger à ne pas couper les liens avec la mère patrie

M. Aoun s’exprimant devant la délégation des Libanais de l’étranger.

Le chef de l'État Michel Aoun a affirmé hier que « l'unité nationale qui a été récemment consolidée a protégé le Liban et l'a habilité à faire face au terrorisme ». M. Aoun, qui s'exprimait devant une délégation de la diaspora libanaise venue le rencontrer à Baabda, a estimé que la situation est en train de devenir « rassurante » jour après jour. Le président a insisté sur le rôle de la communauté libanaise résidant à l'étranger qui, a-t-il dit, doit « préserver les contacts avec la mère patrie ». « Couper la communication avec le pays d'origine est équivalent au déracinement d'un arbre », a-t-il affirmé.
Pour le chef de l'État, les Libanais résidant à l'étranger et répartis aux quatre coins du globe « constituent un élément de force pour le Liban, pays universaliste ». Dans une interprétation optimiste, M. Aoun a estimé que « si le Liban est confronté en permanence à des problèmes, c'est parce qu'il bénéficie de caractéristiques particulières l'habilitant à être un trait d'union entre l'Est et l'Ouest ».
Le chef de l'État a toutefois précisé que le Liban « a pu être mis à l'abri des crises régionales », sans toutefois omettre de mentionner les combats contre les terroristes qui ont lieu à la frontière est du pays.
« Toutefois, a ajouté le président, c'est notre unité nationale qui a pu protéger le pays sur le plan interne. »
Évoquant le dossier des réfugiés syriens et son impact sur le pays, M. Aoun a déploré le fait que les Nations unies « n'offrent pas des aides à l'État libanais pour l'habiliter à supporter le poids des déplacés sur son sol », précisant qu'elles sont versées directement aux réfugiés. « C'est l'une des plus grandes difficultés auxquelles fait face actuellement le Liban qui connaît une importante crise économique », a-t-il indiqué.
Prenant la parole au nom de la délégation, le représentant des émigrés au sein du Courant patriotique libre, Saad Hannouch, a transmis au chef de l'État les remerciements de la diaspora libanaise à laquelle le Parlement vient d'accorder le droit de vote dans le cadre de la nouvelle loi électorale. Il a exprimé l'espoir de la communauté d'émigrés de voir se concrétiser la seconde phase de la participation de ses membres à la vie politique par le biais de l'élection de 6 députés représentant la diaspora, en 2021, soit quatre ans après les élections qui doivent se tenir d'ici à sept ou huit mois en principe.
Le chef de l'État a par ailleurs reçu l'ambassadrice des États-Unis au Liban, Elisabeth Richard, qui était accompagnée du nouveau chargé d'affaires, Edward White. L'échange a porté sur la situation dans le pays à la lumière des récents développements.

Le chef de l'État Michel Aoun a affirmé hier que « l'unité nationale qui a été récemment consolidée a protégé le Liban et l'a habilité à faire face au terrorisme ». M. Aoun, qui s'exprimait devant une délégation de la diaspora libanaise venue le rencontrer à Baabda, a estimé que la situation est en train de devenir « rassurante » jour après jour. Le président a insisté...

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