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Chronologie du Liban

3. Les prémices de la Guerre libanaise (1969-1975) : La période ayant précédé la guerre du Liban (1969-1975).


1969
• 6 Janvier 1969 : Le service militaire obligatoire s'appliquera aux filles et aux garçons
• 23 Avril 1969 : En signe d'appui aux Fédayins, des manifestations sanglantes se sont déroulées à Beyrouth et à Saida : 9 morts et 60 blessés. A Beyrouth, 3 morts et 20 blessés parmi les manifestants, 4 blessés et un mort parmi les forces de l'ordre. A Saida, les manifestants ont tiré contre les FSI, 3 morts et 16 blessés parmi les civils, 6 blessés et un mort parmi les gendarmes.
• 4 Mars 1969 : Le Liban cherche à clarifier ses rapports avec les Fédayins pour résoudre le problème que l'action des commandos palestiniens pose à l'Etat Libanais, ce problème qui est à la base de la crise ministérielle dans laquelle plonge le pays.
• 27 Avril : Pour régler le problème de la résistance palestinienne, le Liban a recours à la Ligue arabe. Beyrouth a demandé la convocation du conseil de la Ligue. Damas a organisé une marche de protestation contre le gouvernement libanais car ce dernier accuse la Syrie d'intervention dans les affaires intérieures du Liban.
• 28 Avril 1969 : Les consultations du gouvernement ont permis de dégager le « dénominateur commun », l'Armée contrôlera les Fédayins.
• 28 Avril 1969 : L'Etat Libanais renonce à demander la convocation du conseil de la Ligue Arabe, sur la question des interventions syriennes dans ses affaires. Il se contente d'en informer la Ligue.
• 8 Mai 1969 : Le Liban prend l'initiative de consultations directes, sur le plan arabe, pour régler le problème des Fédayins et du même coup de la crise ministérielle. Ces consultations libanaises ont lieu à Baabda avec un émissaire de Nasser et le chef de l'OLP.
• 1 Juin 1969 : Déclaration de M. Charles Helou a la Nation.
• 11 Août 1969 : Pour la première fois, l'aviation ennemie a bombardé le territoire libanais, région de Hasbaya et attaqué la population : 6 morts et 17 blessés. Le gouvernement de Beyrouth a protesté auprès du conseil de sécurité.
• 12 Août 1969 : Beyrouth saisit le Conseil de Sécurité de l'agression israélienne : » le Liban ne saurait être tenu responsable de la présence et de l'activité de Palestiniens qui ne sont sur son territoire que parce qu'ils ne peuvent regagner leur patrie ».
• 3 Septembre 1969 : A moins d'une semaine après sa condamnation par le Conseil de Sécurité, l'ennemi israélien a frappé de nouveau au Liban-Sud : deux blessés et d'importants dégâts aux cultures.
• 5 Septembre 1969 : La DCA libanaise abat un avion israélien. Tel Aviv reconnaît avoir eu 4 soldats blessés.
• 15 Octobre 1969 : Roquettes lancées en direction du siège de l'OLP à Beyrouth.
• 22 Octobre 1969 : 6 mois après l'explosion du 23 Avril, le Liban se trouve de nouveau en pleine crise des Fédayins. Démissionnaire depuis ce jour-là et chargé de former un gouvernement, M. Rachid Karamé s'est récusé aujourd'hui. En même temps, 5 ministres décident de se retirer en cessant d'expédier les affaires courantes.
• 29 Octobre 1969 : Le général Emile Boustany va au Caire pour médiation du président Nasser dans la crise libanaise.
• 30 Octobre 1969 : Les égyptiens invitent Arafat au Caire. Karamé, de son côté encouragé, se joint à la délégation libanaise au Caire.
• 1er Novembre 1969 : Départ d'Arafat pour le Caire, à la tête d'une délégation de l'OLP.
• 2 Novembre 1969 : Les négociations libano-palestiniennes aboutissent à un premier résultat. Un cessez le feu dans les combats qui opposent l'armée libanaise aux Fédayins.
• 3 Novembre 1969 : Au terme de 7 heures de négociations serrées, Arafat et Boustany aboutissent à un accord secret « garantissant la souveraineté du Liban tout en assurant l'intérêt de la révolution palestinienne ».
• 4 Novembre 1969 : Le président Helou affirme sa détermination à hâter le dénouement de la crise ministérielle, seconde étape après le règlement du problème des Fédayins, grâce a l'accord conclu au Caire.
• 1 Décembre 1969 : Pour la première fois au Liban, une carte d'identité sans mention de rite.
• 3 Décembre 1969 : Les forces israéliennes ont effectué un raid contre la région au sud-est du Liban. 2 libanais blessés et 4 maisons endommagées. L'artillerie libanaise est entrée en action et a contraint l'ennemi à se retirer.
• 3 Décembre 1969 : Conformément aux clauses de l'accord du Caire, l'entraînement militaire a cessé dans les camps de réfugiés.
• 23 Décembre : L'armée israélienne a commis une agression contre le village de Khiam au Liban-Sud : 1 mort et 5 blessés.

1970
• 3 janvier 1970 : Deux unités israéliennes ont attaqué le poste d'observation militaire de Tell-Nhass et le village de Kfar Kefa, et prennent 21 otages libanais.
• 19 Janvier 1970 : L'OLP : Beyrouth veut violer l'accord du Caire
• 15 janvier 1970 : Les Israéliens bombardent un village près de Tyr.
• 24 février 1970 : Les représentants des organisations de résistance palestiniennes informent le gouvernement libanais de l'arrêt total de l'entraînement militaire dans les camps de réfugiés.
• 24 mars 1970 : bataille entre contrebandiers libanais et Fédayin, en plein quartier de Sabra à Beyrouth : 3 morts et 14 blessés palestiniens.
• 25 mars 1970 : Incident à Kahalé opposant les commandos palestiniens aux habitants de ce village fait 9 morts et 16 blessés palestiniens.
• 20 avril 1970 : Gigantesque opération policière à Kahalé. 1500 agents ont investi le village et perquisitionnent toutes les maisons.
• 11 mai 1970 : 5 000 soldats israéliens pénètrent au Liban-Sud et s'acharnent sur les grottes où s'abritent les Fédayins.
• 22 mai 1970 : Israël a lancé une violente attaque contre Bint Jbeil et 3 autres villages faisant 13 morts et 32 blessés et détruisant 83 maisons.
• 13 juin 1970 : Incendie à l'ambassade de Jordanie à Beyrouth
• 31 Juin 1970 : Marche populaire est organisée par M. Kamel el Assaad (député du Liban-Sud) en signe d'appui aux revendications du Liban-Sud.
• 17 Août 1970 : Frangié l'a emporté
• 1er Octobre 1970 : Dernier hommage du Liban à Nasser

1971
• 1er Février 1971 : Un palestinien décharge sa mitraillette sur la foule des passants parmi lesquels se trouvaient 3 de ses ennemis.
• 15 Janvier 1971 : La localité de Sarafand à 65 Kms au Sud de Beyrouth a été l'objet d'un raid israélien aéronaval.
• 9 Avril 1971 : Une série de bagarre armée et sanglants ont eu lieu entre Kataeb et P.P.S à Beyrouth, provoquant 12 blessés.
• Juin 1971 : Fusion entre l'Orient et le Jour
• 6 Octobre 1971 : Une tentative d'attentat contre une caravelle de la ALIA (ligne royale aérienne jordanienne) a été perpétrée a l'AIB.
• 19 Octobre 1971 : L'élection des président et vice-président de la Chambre, consacre la victoire du Centre face à la coalition PNL-Kataeb-Destour.Kamel Assaad est élu par 62 voix contre 36 à Ammar.
• 21 Décembre 1971 : Abdallah Osseirane, fils d'Adell Osseirane (député et ancien ministre) est assassiné à Saida.

1972
• 14 Janvier 1972 : En moins de 10 heures, deux actes de terrorisme ont été commis à Beyrouth. Un attentat à la dynamite était perpétré contre les locaux d'un journal. La pharmacie Gemayel à la place Canons était aussi attaquée.
• 17 Janvier 1972 : M. Raymond Eddé réclame l'installation de Casques Bleus des Nations Unies dans la région frontalière.
• 25 Février 1972 : Le Liban-Sud et la Bekaa sont le théâtre du plus important raid de représailles israéliens commis contre un pays arabe depuis la guerre de Juin 1967.
• 26 Février 1972 : Pour la seconde journée consécutive, l'aviation et l'artillerie israéliennes se sont acharnées contre la région du Arkoub, au Liban-Sud.
• 28 Février 1972 : Les troupes israéliennes évacuent le Arkoub qu'elles avaient occupé au cours de leur offensive de 4 jours.
• 13 Avril 1972 : Expulsés du ministère de l'Education, les membres du comité exécutif de l'Union de l'UL déclenchent une grève de la faim sur le trottoir de la rue de l'UNESCO.
• 20 Avril 1972 : Abou Haidar lâche les gendarmes contre les étudiants, 50 d'entres eux sont blessés.
• 24 Avril 1972 : Les élèves dressent des barrages de pierres et de pneus enflammés dans les rues.
• 25 Avril 1972 : Les étudiants décident de reprendre les cours après une grève de 9 jours. Les étudiants obtiennent, en principe, l'ouverture à partir de l'année universitaire 73-74, d'une faculté de génie, ainsi que l'adoption, d'un système d'assurances médicales et de bourses nationales.
• 1er Juin 1972 : Après le raid des Fédayins - Kamikazes contre l'aéroport de Lod, les dirigeants de Tel-Aviv ont demandé la « mise en quarantaine » de l'AIB et adressé une note au Conseil de Sécurité dans laquelle on souligne la responsabilité du Liban, sous le prétexte que, c'est à Beyrouth « base de la terreur » que sont planifiées et organisées toutes les opérations de la résistance palestinienne.
• 21 Juin 1972 : Triple agression israélienne au Liban, sous le prétexte des raids commis la veille en territoire israélien et faussement attribués à des commandos qui seraient venus du Liban.
• 23 Juin 1972 : Les Israéliens attaquent une nouvelle fois le Liban-Sud, bombardant d'abord la région de Marjeyoun puis les villages de Debbine et de Majdel Selm.
• 8 Juillet 1972 : Un odieux attentat a coûté la vie à l'un des principaux dirigeants du front populaire de libération de la Palestine à Beyrouth.
• 8 Septembre 1972 : Israël fait sauvagement bombarder par son aviation 10 camps de réfugiés trois au Liban et 7 en Syrie.
• 7 Octobre 1972 : Attentat à la bombe contre le siège de l'OLP à Mazraa. Une autre bombe a fait explosion dans le camp Chatila sur la route de l'aéroport.
• 15 Octobre 1972 : Israël attaque 4 localités libanaises et un village syrien.
• 17 Octobre 1972 : Washington refuse de condamner les raids israéliens contre le Liban.
• 11 Novembre 1972 : La grève aux usines Ghandour de Chiah tourne à la tragédie, la police ayant tiré sur les ouvriers : 2 tués et 14 blessés.
• 15 Novembre 1972 : Attentat contre « An Nahar » et « L'Orient-Le Jour ».
1973
• 2 Janvier 1973 : Un engagement aérien a opposé des appareils syriens et israéliens dans le ciel du Liban.
• 21 Février 1973 : Les camps de Nahr el Bared et de Beddaoui au Liban-Nord sont transformés en champ de bataille dans la nuit. Cette attaque israélienne est la plus profonde jamais perpétrée en territoire libanais.
• 19 Mars 1973 : Un raid terroriste est dirigé contre la revue « Al Hawadess » par un groupe de 4 hommes qui ont semé de puissantes charges explosives dans les imprimeries détruites par une triple explosion.
• 21 Mars 1973 : Une agression armée est perpétrée contre une patrouille de l'armée à Ain Arab, dans une région de la Bekaa Ouest proche de la frontière syrienne. Deux soldats sont tués, alors que les agresseurs ont pris la fuite.
• 9 Avril 1973 : Raid israélien en plein Beyrouth. Des commandos ennemis débarqués à Ramlet el Baida, attaquent Sabra et Verdun visant les chefs de la guérilla.
• 10 Avril 1973 : Saeb Salam démissionne pour avoir tenté sans résultat d'obtenir du président Frangié la révocation de certains responsables de l'ordre pour avoir manqué à leurs obligations.
• 12 Avril 1973 : Beyrouth est en deuil, 3 leaders palestiniens sont morts.
• 18 Avril 1973 : M. Amine Hafez est désigné pour former le nouveau gouvernement.
• 25 Avril 1973 : Chehab est mort à 70 ans d'une crise cardiaque
• 2 Mai 1973 : De sanglants affrontements opposent l'armée libanaise aux Fédayins, à proximité des casernes militaires et des principaux camps de réfugiés. Ces affrontements font 12 soldats tués et 40 blessés, 6 morts civils et 30 blessés.
• 3 Mai 1973 : La situation s'aggrave sur le terrain entre la résistance et l'armée qui s'affrontent à Bir Hassan, Tall el Zaatar Dbayeh. Les affrontements s'étendent au Liban-Sud où le neveu d'Arafat trouve la mort. De plus, Les 32
Fédayins attaquent aux roquettes l'AIB ce qui pousse l'armée à riposter en faisant entrer en action l'aviation.
• 4 Mai 1973 : Transposition de la crise du plan militaire au plan politique avec les médiations arabes et les consultations à Baabda. Dès que l'accord de cessez le feu a été connu à l'aube du 3 Mai, l'atmosphère s'est détendue. Cependant, les batailles ont continué dans la Bekaa Ouest, autour de Deir el Achayer et Rachaya, et au Liban-Sud.
• 7 Mai 1973 : Une pluie de bombes, de roquettes, de fusées éclairantes à Beyrouth et sa banlieue.
• 8 Mai 1973 : Les affrontements se poursuivent et l'aviation intervient le matin et le soir.
• 18 Mai 1973 : Accord entre la résistance et l'armée.
• 21 Juin 1973 : Désignation de Takyeddine Solh à la présidence du conseil. Il formerait un cabinet de 18 avec Joumblatt et Gemayel.
• 18 Décembre 1973 : 5 fortes explosions ont secoué Tripoli.
• 19 Décembre 1973: Escalade de la violence à Tripoli.

1974
• 10 Février 1974 : Les dirigeants israéliens ont déclenché depuis 48 heures une campagne psychologique contre le Liban prétendant que des attaques, qui auraient fait 2 morts et un blessé, ont été effectuées en Haute Galilée par des commandos de la Résistance venus du Liban-Sud. Israël parle d' « expédition punitive » contre le Liban.
• 27 Mars 1974 : 20 000 travailleurs défilent pour protester contre la vie chère à la Place des Martyrs.
• 11 Avril 1974 : Un commandos-suicide a attaqué la localité israélienne de Kyriat Shmoné, située à 3 Km de la frontière libanaise : 8 enfants, 8 civils et 2 soldats ont été tués.
• 13 Avril 1974 : 2 femmes tuées, 13 otages civils, la station de pompage de Jabal Amel détruite et 29 logements rasés. Une fois de plus, les Libanais ont payé à l'aube, pour les victimes israéliennes de Kyriat Shmone.
• 18 Juin 1974: Double raid israélien sur le Arkoub au Liban-Sud.
• 30 Juillet 1974 : Accord de cessez le feu Kataëb Résistance à Dekouané. Les responsables des Phalanges et du camp de Tall Zaatar se réunissent pour étudier les mesures à prendre afin d'éviter tout risque de heurts à l'avenir.
• 25 Septembre 1974 : Solh démissionne. Cette démission clôture un processus de désintégration du Cabinet qui avait commencé la semaine dernière par l'annonce de la décision du FLN de retirer ses ministres, elle-même suivie par le retrait effectif des ministres Salamiste et BN.
• 12 Décembre 1974 : Israël lance un raid aérien contre le camp de Sabra, zone où la concentration est l'une des plus élevées dans le périmètre de Beyrouth.

 

6 Janvier 1969
Le service militaire obligatoire s'appliquera aux filles et aux garçons
Les autorités militaires ont décidé de renvoyer au conseil des Ministres le projet de législation relatif au service du drapeau, en insistant sur la nécessité d'approuver, ce projet, vu les circonstances actuelles consécutives à l'aggravation du danger israélien contre le Liban. D'ailleurs toutes les catégories du peuple exigent leur participation à la défense du territoire national, en vue de sauvegarder la patrie, malgré les dépenses excessives que demande la réalisation de ce projet. La porte-parole du président Helou a déclaré que le service militaire obligatoire serait de 12 mois, et s'appliquera à tous les Libanais des deux sexes ayant 18 ans révolus. A la suite de ces 12 mois, ils deviendraient réservistes dans l'Armée et le demeureraient jusqu'à l'âge de 40 ans.
Article paru dans « L'Orient » le 7 Janvier 1969

23 Avril 1969
Des collisions sanglantes ont fait hier 9 morts et 60 blessés à Beyrouth et Saida et à Bar Elias
Après avoir été marquée par de sanglants incidents qui ont fait au total 9 morts et 60 blessés, et qui ont nécessité la proclamation de l'état d'urgence et du couvre feu, la journée d'hier, a failli se terminer sur une crise politique qui aurait eu, dans la situation précédente, des conséquences catastrophiques pour le pays et peut-être pour l'ensemble des institutions. Tout avait commencé par une manifestation organisée le matin par les Palestiniens du camp d'Ain el Heloué, en signe d'appui aux Fedeiyine. A Beyrouth, la fusillade a fait rage après que la police eut été débordée. L'après-midi a été dramatique, après que furent parvenus les nouvelles des échauffourées sanglantes de Saïda. De violents accrochages se sont produits au carrefour de la rue Basta et du boulevard de Mazraa faisant 3 tués et 20 blessés dans les rangs des manifestants et 4 blessés et un mort dans les rangs des forces de l'ordre. De nombreuses arrestations ont été opérées.
Article paru dans « L'Orient » le 24 Avril 1969

8 Mai 1969
Fedaiyine : premier contact sans résultat avec Arafat
Les consultations directes dont l'Etat libanais a pris l'initiative, sur le plan arabe, pour dégager une formule que lui permettrait de régler le problème des Fedaiyine et du même coup la crise ministérielle, avait commencé mercredi soir, avec l'arrivée à Beyrouth du représentant personnel du président Abdel Nasser. Elles se sont poursuivies tout au long de la journée d'hier.
Article paru dans « L'Orient » le 9 Mai 1969

1 Juin 1969
Déclaration de Charles Helou
Au 37ème jour de la crise et au moment où le doute commence à se répandre sur la possibilité de M. Karamé de poursuivre sa mission en vue de former un cabinet, le chef de l'Etat est sorti de sa réserve pour placer chacun devant ses responsabilités. Dans un discours radiodiffusé hier, à 20 heures, le président Helou s'est adressé aux Libanais et, à travers eux, aux Etats arabes pour souligner, sur un ton d'une particulière solennité, les graves périls auxquels le Liban s'expose du fait d'une action des Fedaiyine poursuivie hors du cadre d'une politique concertée et consentie sur le plan interarabe. A y regarder de près, ce nouveau message du président Helou s'adresse bien plus aux Etats arabes qu'aux Libanais. Cependant, sur le plan des controverses intérieures, le discours présidentiel contient une phrase clé qui répond à deux sortes d'arguments contradictoires : Ceux qui rejettent toute la responsabilité de la situation sur le chef de l'Etat et l'invitent à agir, et ceux qui, au contraire, prétendent que le gouvernement, une fois formé, tracera sa ligne de conduite.
Article paru dans « L'Orient » le 1er Juin 1969

3 Septembre 1969
Deux raids aériens israéliens contre des villages du Sud ont fait hier 2 blessés parmi la population civile et d'importants dégâts aux cultures
A moins d'une semaine après sa condamnation par le Conseil de Sécurité, l'ennemi israélien a frappé de nouveau, hier, au Liban-Sud. Par deux fois, à une heure et demi d'intervalle, ses avions ont attaqué à la bombe et au napalm les villages de l'endroit. Les pertes en vies humaines parmi la population civile ont pu être limitées, grâce à l'intervention énergique de la DCA libanaise. Le mercredi 3 septembre à 11h 30 du matin, des avions israéliens ont effectué un raid sur le territoire libanais, dans la région d'Al Arkoub, prenant pour cible les collines qui entourent les villages de Rachaya, Kfar CHouba, Habbariye et Kfar Hamam.
Article paru dans « L'Orient » le 4 septembre 1969

3 Novembre 1969
Accord secret entre le général Emile Boustany et Arafat
Le Liban et les organisations de résistance palestinienne sont parvenus hier à un accord total sur les moyens de régler le conflit qui les oppose au sujet des activités des Fedaiyine en territoire libanais. Un communiqué publié souligne en substance qu'on exigeait que les relations entre le Liban et la révolution palestinienne soient caractérisées par la « confiance, la sincérité et la coopération positive ». Mais la souveraineté du Liban doit aussi être garantie. Aucun détail n'a été divulgué en ce qui concerne les termes de l'accord qui doit probablement demeurer secret.
Article paru dans « L'Orient » le 4 novembre 1969

1 Décembre 1969
Pour la première fois au Liban, la carte d'identité sans mention de rite
Plus efficace peut-être que les innombrables écrits et discours que ce sujet a suscités, un arrêt a été rendu hier qui pourrait être le point de départ de la déconfessionnalisation de la société libanaise. Après avoir bataillé deux ans devant les tribunaux, un avocat Me Sami Chekaifi a obtenu la suppression de la mention de sa confession sur les documents officiels. Quiconque demande la suppression sur sa carte d'identité de la mention de sa confession ne peut être considéré comme ayant répudié sa religion ou son rite. Il réclame la suppression de ce qui montre que les citoyens sont répartis en communautés et rites.
Article paru dans « L'Orient » le 2 décembre 1969

3 janvier 1970
Les Israéliens ont saccagé Kfar Kela avant d'emporter 21 otages
En pleine nuit deux unités israéliennes ont attaqué simultanément le poste d'observation militaire de Tell Nhass et le village voisin de Kfar Kela. Le poste militaire, un ancien local de douane désaffectée où se trouvaient une dizaine de soldats et un agent de la Sûreté générale, est situé du côté libanais de la route qui constitue la ligne frontalière. Les Israéliens ont couvert le feu, les Libanais ont riposté avec force, ce qui a entraîné l'intervention de blindés de l'ennemi. Les Libanais ont dû alors renoncer à se défendre et ont abandonné le poste. Les Israéliens l'ont aussitôt dynamité et ont pu capturer les 10 soldats. Simultanément des commandos héliportés attaquaient le village de Kfar Kela et emmenaient 11 otages civils après avoir saccagé et pillé les habitations. Kfar Kela, village assez important, est situé en dehors de la zone d'Arkoub et n'a jamais abrité de Fedayine. C'est pourtant le prétexte invoqué par les Israéliens pour justifier la dernière en date de leurs agressions. Le Liban a informé le Conseil de Sécurité des dernières agressions israéliennes contre son territoire.
Article paru dans « L'Orient » le 4 Janvier 1970

19 Janvier 1970
L'OLP : Beyrouth veut violer l'accord du Caire
Les organisations de résistance palestinienne ont publié un communiqué affirmant que « les autorités libanaises se livrent ces temps derniers à des tentatives tendant à violer l'accord du Caire, qui représente pour les mouvements de résistance la base minimum pour le règlement du conflit entre les Fedaiyine et le Gouvernement libanais. Ce communiqué accuse les autorités libanaises d'avoir essayer de rompre l'unité des mouvements de résistance :
- En autorisant le libre déplacement de certains groupements et en refusant cette liberté à d'autres.
- En adoptant des mesures qui visent à mettre un terme à l'action militaire des Fedaiyine.
- En mettant un terme à l'entraînement militaire dans les camps de réfugiés palestiniens.
Article paru dans « L'Orient » le 11 Janvier 1970

15 janvier 1970
Liban-Sud : Israël bombarde Aita Chaab
Une nouvelle agression a été commise hier, par les Israéliens contre le Liban-Sud. Cette fois, l'ennemi a dirigé son tir d'artillerie sur le village d'Aita Chaab, faisant 2 morts parmi les civils, deux blessés dont un soldat, et endommageant 12 maisons. Le village d'Aita Chaab est à quelques 300 mètres de la frontière. L'agression contre Aita Chaab semble avoir été commise à titre de représailles, à la suite d'un tir qui a été déclanché à partir du territoire libanais sur des villages israéliens. Toujours d'après Israël un second tir a été effectué à partir du Liban contre des villages israéliens à l'Est de la Galilée.
Article paru dans « L'Orient » le 26 Janvier 1970

24 février 1970
Arrêt de l'entraînement militaire dans les camps de réfugiés
Un nouveau pas dans la voie vers l'application intégrale de l'accord du Caire a été fait hier. Au cours de leur réunion, les représentants des organisations de résistance palestinienne l'ont informé de l'arrêt total de l'entraînement militaire à l'intérieur des camps de réfugiés. Cette réunion prévue depuis la semaine dernière, s'est tenue et s'est prolongée pendant plus de deux heures. La discussion a essentiellement porté sur les modalités d'application de certaines dispositions de l'accord conclu au Caire, ainsi que sur les problèmes que posent aux autorités libanaises les activités d'un genre déterminé dont les Fedaiyine prennent parfois l'initiative.
Article paru dans « L'Orient » le 25 Février 1970

24 mars 1970
Bataille en plein Beyrouth : Fedayiyne contre contrebandiers
Une véritable bataille rangée entre contrebandiers libanais et Fedaiyine, en plein quartier de Sabra à Beyrouth et en plein jour, a fait hier 3 morts et 14 blessés, tous palestiniens. Mais les contrebandiers libanais du clan des Stetié qui étaient retranchés dans un immeuble, ont finalement du mettre bas les armes et ont été fait prisonniers par les Fedaiyine, qui les ont fait disparaître. Il est possible que ceux-ci les aient emmenés à Amman pour les juger.
Article paru dans « L'Orient » le 25 Mars 1970

25 mars 1970
Les deux incidents de Kahale : 9 Fedaiyine tués et 16 blessés.
Moins de 24 heures après la bataille rangée qui a mis aux prises, dans l'après-midi, les Fedaiyine et de contrebandiers au quartier de Sabra, deux nouveaux incidents en l'espace de 4 heures, se sont produits dans la journée d'hier a Kahale, opposant cette fois les commandos aux habitants de ce village, situé sur la route d'Aley. Des coups de feu ont été tirés de part et d'autre, et en quelques secondes, la place du village s'est transformée en un véritable champ de bataille. La fusillade fit 2 morts parmi les Fedaiyine et 11 blessés. Avant l'arrivée du Ministre de l'Intérieur, un second incident s'est produit lorsque les Fedaiyine sont repassés à Kahale. En dépit de l'engagement qu'ils avaient pris auprès des forces de sécurité intérieure, de ne pas montrer ostensiblement leurs armes, ceux-ci avaient traversé le village les canons de leurs mitraillettes braqués vers les maisons. Ce qui fut interprété comme un défi par les villageois. Une nouvelle fusillade produisit sept morts et 5 blessés parmi les commandos.
Article paru dans « L'Orient » le 26 Mars 1970

20 avril 1970
Gigantesque opération de police, hier a l'aube à Kahalé
1 500 gendarmes investissent le village et foulent les maisons. 400 personnes selon certains emmenées à Baabda pour vérification d'identité puis relâchées. Une gigantesque opération policière, presque unique par son envergue, dans les annales judiciaires libanaises, dont l'ampleur ne manque pas d'étonner. Une force de police considérable, estimée à près de 1 500 agents, a investi le village et perquisitionné toutes les maisons, à la recherche des personnes soupçonnées d'avoir pris part à l'accrochage sanglant survenu le 25 mars dernier à Kahalé. 400 personnes selon certains ont été arrêtées et emmenées au palais de justice de Baabda. Elles devaient cependant être relâchées dans la journée, à l'exception de 2 qui avaient été trouvées en possession de revolvers et de fusils ne détenant pas de permis de port d'armes.
Article paru dans « L'Orient » le 21 Avril 1970

11 mai 1970
5 000 soldats israéliens ont pénétré au Liban-Sud, ils s'acharnent sur les grottes ou s'abritent les Fedaiyine.
Israël a lancé hier une attaque de très grande envergure contre le Liban, la plus importante qu'il ait jamais perpétrée contre notre pays. Une brigade blindée, appuyée par l'aviation et par un tir massif d'artillerie, a pénétré en deux colonnes à partir du Golan occupé, dans la région d'Arkoub. Mais les Israéliens se sont heurtés à une farouche résistance de l'Armée libanaise et ont subi de lourdes pertes en hommes et en matériel. L'Armée libanaise a lancé une contre offensive et les Israéliens ont été contenus. L'attaque a été menée par 5 000 hommes et plus de 100 tanks. Les Israéliens avaient annoncé le matin que leurs troupes ratissaient les grottes dans la région d'Arkoub dans une opération anti-Fedaiyine. Ils avaient déclaré que l'opération ne serait pas terminée avant le soir et qu'ils se retireraient à l'heure du coucher du soleil. L'attaque a commencé à 5 heures du matin et a pris fin vers 17h 30. Le premier communiqué officiel libanais à ce sujet a été diffusé à 7 heures du matin.
Article paru dans « L'Orient » le 13 Mai 1970

22 mai 1970
Israël se déchaîne, menace et masse des troupes
Israël a lancé une violente attaque contre la ville de Bint Jbeil et trois autres villages de la région, que l'artillerie ennemie n'a cessé de bombarder pendant 5 heures consécutives, faisant 13 morts ( dont 2 enfants et 3 femmes), et 32 blessés parmi la population civile et détruisant 83 maisons. Les batteries libanaises ont riposté au tir israélien. Cette attaque a été déclenchée en signe de représailles contre une embuscade tendue par les commandos de la résistance palestinienne, partis du Liban, à un autocar scolaire, sur une route passant à deux kilomètres de la frontière libanaise. 11 victimes, dont 8 écoliers, avaient été retirées du véhicule, dont tous les autres occupants avaient été blessés. A la suite de la nouvelle agression israélienne entre les agglomérations du Liban-Sud, l'exode des populations a pris des proportions alarmantes. Israël a saisi le conseil de sécurité de l'ONU de l'attaque contre l'autocar scolaire. De son côté le Liban a informé le Conseil de la nouvelle agression israélienne contre ses centres habités dans la région frontalière.
Article paru dans « L'Orient » le 23 Mai 1970

13 juin 1970
Incendie dans l'ambassade de Jordanie
L'ambassade de Jordanie à Beyrouth a été incendiée et mise à sac, hier soir, à l'issue d'une manifestation d'appui aux Fedaiyine organisée par les partis de gauche. Les gendarmes et les policiers, n'ont pratiquement pas esquissé un geste pour disperser les manifestants. Les témoins de la scène ont été unanimes à constater que les manifestants avaient l'air très peu résolus à se livrer à des actes de violence. Ils y ont été entraînés par quelques agitateurs, par l'OLP ainsi que ceux de Fateh. Tout est bien vite rentré dans l'ordre et en dehors du quartier de Jnah où se trouve l'ambassade de Jordanie, on n'a constaté aucune perturbation dans la vie de Beyrouth.
Article paru dans « L'Orient » le 13 Juin 1970

31 Juin 1970
Marche populaire est organisée par M. Kamel el Assaad (député du Liban Sud) en signe d'appui aux revendications du Liban Sud
Une marche populaire s'est déroulée hier dans le calme, les manifestants au nombre de 7 000 environ ont traversé la rue Ouzai et la rue Basta pour aboutir à l'esplanade du Sérail. La manifestation s'est ébranlée à 15h30, une demi heure après l'heure prévue. Les manifestations qui étaient escortées par un imposant effectif des forces de sécurité intérieure, brandissaient des pancartes et des banderoles portant des inscriptions. « Ils ont prétendu que notre marche vise l'entité libanaise alors que nous avons appelé le peuple libanais à protéger la révolution palestinienne et la révolution arabe qui expriment les aspirations du peuple arabe. » déclare M. Assaad.
Article paru dans « L'Orient » le 1er Juillet 1970

17 Août 1970
Frangié l'a emporté
Réunie hier soir pour désigner le successeur du président Charles Helou dont le mandat arrivera à expiration le 23 septembre, la Chambre des députés a élu M. Sleiman Frangié, ministre de l'économie par 50 voix contre 49 à M. Elias Sarkis , gouverneur de la Banque du Liban. Cette élection a été acquise au troisième tour de scrutin, le premier tour où la majorité des deux tiers est exigée, et le second ayant du être annulé, à la suite de la découverte dans l'urne d'un bulletin en plus d'un nombre requis. La victoire du député de Zghorta est principalement due aux Kataeb et à M. Joumblatt.
Article paru dans « L'Orient » le 18 août 1970

1er Octobre 1970
Dernier hommage du Liban à Nasser
Beyrouth et toutes les villes du pays ont été submergées par de véritables marées humaines. Les marches organisées en hommage au président Abdel Nasser, à l'heure même où se déroulaient au Caire les obsèques de l'ancien chef de la RAU, ont revêtu une ampleur qu'aucune manifestation n'a jamais égalée au Liban. Près de 200 000 personnes ont défilé à Beyrouth dans les rues. Les marches devaient être silencieuses, mais les libanais n'ont pas renoncé à leur déplorable habitude d'exprimer leurs sentiments par des coups de feu en l'air.
Article paru dans « L'Orient » le 2 Octobre 1970

1er Février 1971
Un palestinien décharge sa mitraillette sur la foule des passants parmi lesquels se trouvaient 3 de ses ennemis.
Un règlement de compte à la mitraillette, hier, en plein jour, à la Place des Martyrs a fait un mort et neuf blessés. Jamais l'état de la sécurité n'a atteint un niveau aussi bas. Le règlement de compte a eu lieu à cent mètres du principal poste de police de Beyrouth, celui de la Place des Martyrs. Il a semé la panique au centre ville. La plupart des commerçants de la place et des rues voisines ont fermé leur magasins pendant une à deux heures. L'incident : brusquement et sans que personne ne comprenne quoi que ce soit à ce qui arrivait, une Mercedes s'arrête. Un homme armé d'une mitraillette en descend, il ouvre le feu sur 3 individus. Dix personnes sont atteintes. L'une d'elles devait succomber à ses blessures par la suite. Le tireur a ensuite pris la fuite.
Article paru dans « L'Orient » le 2 Février 1971

15 Janvier 1971
L'objectif des Israéliens était double : une base de Fedaiyine du Fateh située dans la rade de Sarafand et qui a été détruite. Un camp d'entraînement du Fateh installé sur trois collines surplombant la route Beyrouth- Tyr et la rade, qui a résisté et n'a pu être enlevé par les agresseurs.
Article paru dans « L'Orient » le 16 janvier 1971

9 Avril 1971
12 blessés dans les fusillades entre Kataeb et P.P.S
Au moment où la fièvre tombait sur le front estudiantin, un incident, futile en lui-même, a déclenché une série de bagarres armées et sanglantes entre Kataeb et P.P.S durant toute la journée d'hier à Beyrouth : d'abord l'avant-midi à l'AUB ensuite l'après-midi essentiellement à Furn el Chebbak. Le bilan est de 12 blessés, dont 3 par balles. Suite à une querelle qui s'était produite la veille, une bagarre a éclaté à l'AUB, entre phalangistes et P.P.S. Puis des coups de feu ont été échangés.
Article paru dans « L'Orient » le 10 Avril 1971

6 Octobre 1971
Une bombe à retardement placée dans les valises d'un passager, a explosé alors que les bagages étaient transportés dans un chariot pour être chargés dans les soutes de l'appareil, qui n'a subi aucun dommage.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 7 octobre 1971

21 Décembre 1971
Le fils de Adel Osseirane assassiné à Saida
Abdallah Osseirane (26 ans) fils aîné de Adel Osseirane – député et ancien ministre- a été assassiné hier, à 19h30, au seuil du domicile paternel à Saida. Le crime est le fait d'inconnus qui ont pris la fuite. Il a été atteint de 3 balles à la poitrine. Aussitôt le bruit a couru dans l'entourage des Osseirane qu'il s'agissait d'un attentat politique. Cependant plus tard, on laisse entendre que les soupçons se portent sur des jeunes gens libanais.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 22 décembre 1971

14 Janvier 1972
Attentat contre la pharmacie Gemayel
En moins de 10 heures, deux actes de terrorisme ont été commis à Beyrouth, Jeudi à 18 h50, un attentant à la dynamite était perpétré contre les locaux du journal « Lissan Ul Hal ». Hier, à l'aube, à 4 heures 12 exactement, c'est la Pharmacie Gemayel, à la Place des Canons qui était attaquée, une charge de plastic munie d'un système d'horlogerie ayant explosé dans l'encoignure gauche du volet métallique. Les dégâts, selon une première estimation approximative, s'élèvent à plus de 50 000 L.L. Un jeune débardeur du Port a été tué, son camarade atteint de brûlures légères à la face. Le chef de Gouvernement M. Saeb Salam, a annoncé hier qu'une prime de 10 000 livres libanaises serait allouée par le Gouvernement à toute personne qui dénoncera les auteurs des attentats perpétrés contre le « Lisssan Ul Hal » et la Pharmacie Gemayel.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour »le15 Janvier 1972

25 Février 1972
Liban-Sud et Bekaa : théâtre du plus important raid de représailles israéliens : 2 morts et 2 blessés libanais.
Deux civils tués, un troisième blessé, un soldat également blessé, plus de vingt maisons dynamites ou endommagées, neuf heures de violents combats, un déploiement militaire israélien d'une ampleur sans précédent : le Liban-Sud et la Bekaa-Ouest ont été le théâtre hier du plus important raid de représailles israélien commis contre un pays arabe depuis la guerre de juin 1967. A la demande du Liban, le Conseil de Sécurité se réunira aujourd'hui pour débattre de l'agression israélienne. L'attaque contre le Liban Sud a été qualifiée à Tel-aviv comme étant le plus important raid israélien. Les forces blindées et de l'air israéliennes sont entrées en action contre des bases de Fedaiyine dans le Sud du Liban, en représailles des attentats commis au cours des dernières 36 heures par des commandos venus du Liban. Cette attaque fait 2 morts et 2 blessés libanais. Les Fedaiyines ont 10 tués.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 26 février 1972

28 Février 1972
Les troupes israéliennes évacuent le Arkoub qu'elles avaient occupé au cours de leur offensive de 4 jours. De plus, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution exigeant qu'Israël cesse toute action militaire et retire immédiatement ses forces du territoire libanais.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 1er mars 1972

20 Avril 1972
La police charge violemment les étudiants : 50 blessés et 80 arrestations
Une fois de plus, la police a violemment réagi contre les étudiants et les élèves à l'UNESCO. C'est à partir de 9 heures 30 que la tension a commencé à croître rue de l'UNESCO avec l'arrivée simultanément des premières forces de police et des groupes d'étudiants ou d'élèves ayant répondu à l'appel au meeting lancé par les Unions d'étudiants de tous les secteurs de l'enseignement du pays. Sous le regard du ministre de l'éducation, 400 éléments de police et de gendarmerie appuyés par 6 blindés et commandés par 10 officiers ont chargé les étudiants. Les agents ont fait usage de leurs fusils mitrailleurs tirant en l'air. Des grenades lacrymogènes ont été lancées sur les étudiants. Diverses méthodes répressives ont été alternativement utilisées par les policiers. La manifestation a entraîné 50 blessés et 80 arrestations, l'engrenage de violence mis en place par le ministre de l'éducation nationale devait fatalement aboutir à ce désastreux résultat.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 21 Avril 1972

8 Juillet 1972
Attentat contre le porte-parole du FPLP
Un odieux attentat qui a profondément ému l'opinion publique a coûté la vie hier à l'un des principaux dirigeants du FPLP à Beyrouth, Ghassan Kanafani, propriétaire directeur du « Hadaf » et romancier de talent ainsi qu'à sa nièce, une adolescente de 16 ans. Perpétré quelques jours après la conclusion de l'accord Liban OLP, l'attentat s'est déroulé à 11heures du matin. C'est l'explosion d'une charge de 5 kilos de dynamite, placée dans le tuyau d'échappement de la voiture. La déflagration s'est produite quelques secondes après que le porte-parole du FPLP eut mis le véhicule en marche. Le FPLP accuse les israéliens et les forces impérialistes se jurant de venger la mort de Kanafani. L'assassinat de Kanafani porte un coup très dur à la fois au FLPL dont il était un des dirigeants les plus actifs et à l'ensemble du mouvement palestinien qui perd en lui l'un de ses plus éminents théoriciens.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 9 Juillet 1971

15 Novembre 1972
Réprobation unanime de l'attentat contre An Nahar et l'Orient Le Jour
Mardi soir à 9 h, une violente déflagration a secoué Hamra, et fait voler en éclats les vitres de l'immeuble de la Coopérative de Presse où se trouvent les locaux de l'Orient le Jour ainsi que d'An Nahar. Une charge de 500 grammes de TNT placée contre le mur de la façade arrière, au niveau du rez-de-chaussée, a explosé faisant des dégâts considérables. Elle avait été posée contre un aspirateur a hélice encastré dans un large soupirail donnant sur le local supérieur des imprimeries. Heureusement, il ne s'y trouvait personne en raison de la grève générale suivie par les ouvriers typographes. Quant aux dégâts non encore évalués, ils s'établissent comme suit : Deux presses fortement endommagées : les vitres, des fils électriques arrachés, du matériel mécanique détruit...
Aussitôt la nouvelle de l'attentat connue, le président du Conseil et ministre de l'Intérieure accoururent sur place.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 16 Novembre 1972

2 Janvier 1973
Corrida aérienne dans le ciel libanais
Un engagement aérien a opposé hier, aux premières heures de l'après-midi, des appareils syriens et israéliens dans le ciel du Liban, se développent d'abord au Liban-Nord puis sur la Bekaa avant de culminer au-dessus de la région de Faraya. Le bilan de cet engagement diffère selon qu'il est donné par Damas, Beyrouth et Tel-Aviv. Mais à partir des recoupements effectués par nos correspondants et envoyés spéciaux il s'établirait comme suit : Deux « Mig 21 » syriens dont l'un touché par l'aviation ennemie et l'autre atteint d'une défaillance technique, se sont écrasés dans la région de Faraya, le premier à proximité des ruines romaines de Fakra, le second sur un piton rocheux face à Youn el Siman. Un « Phantom F4 » israélien, touché lors d'un premier engagement au nord, s'est abîmé en mer. La destruction de cet appareil a été confirmée et par des témoins oculaires et par les services de radar.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 3 Janvier 1973

21 Février 1973
Israël massacre les palestiniens au Liban-Nord et abat un « Boeing » libyen au-dessus du Sinai
Bilan de la double agression sioniste : 78 tués et blessés à Nahr el Bared et a Beddawi et 100 morts parmi les passagers de l'avion de ligne Benghazi-Le Caire ; 20 Libanais se trouvaient à bord. Les camps de Nahr el Bared et de Beddaoui ont été transformés en champ de bataille dans la nuit de mardi à mercredi. L'attaque israélienne, la plus profonde jamais perpétrée en territoire libanais, a commencé à une heure du matin. Le raid a été mené au moyen d'opérations combinées mer air terre. Transportés par des unités navales israéliennes les commandos ennemis ont été débarqués par des hélicoptères. Les combats se sont poursuivis pendant près de 60 minutes. Au camp de Beddaoui, les « lionceaux » montaient la garde. Les commandos israéliens surgissent brusquement devant eux. Les deux « lionceaux » ouvrent le feu de leurs mitraillettes sur les Israéliens et reculent chacun dans une direction. Les commandos israéliens avaient atterri près d'une carrière de pierres. Répartis en 3 groupes ils s'étaient infiltrés jusqu'au camp. Dans la journée, pour protester contre l'agression, l'Union des étudiants de l'Université Arabe a décrété une grève de 24 heures. Les dirigeants de l'Union ont ensuite organisé une collecte de sang à l'intention du Croissant Rouge palestinien.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 22 Février 1973

9 Avril 1973
Raid israélien en plein beyrouth.
La soldatesque israélienne a perpétré à une heure ce matin une série d'agressions contre le Liban frappant en plein coeur de Beyrouth et sans prenant également à Saida. Les objectifs visés : des permanences de la Résistance et surtout des domiciles de leaders palestiniens les explosions et les tirs d'armes automatique qui ce sont poursuivis pendant 2 heures environ ont mis en émoi la population brusquement tirée de son sommeil. En raison de l'heure tardive et de l'effet de surprise, une certaine confusion a régné et les premiers éléments d'information recueillis notamment auprès du président Saeb Salam, donnaient les indications suivantes :
- Les commandos ennemis mis ont débarqué à Ramlet el Beida et on attaqué aussitôt le camp de Sabra, utilisant des charges incendiaires et se heurtant aux fedayin en un combat sanglant qui devait durer jusqu'à 2 heures 45.
- Parallèlement, un groupe d'israéliens s'infiltrait dans le secteur de Verdun et entreprenait de liquider physiquement, en les tirant de leurs lits, certains leaders de la Résistance. C'est ainsi que sous les yeux horrifiés de son épouse, Kamal Adwane, du Fateh a été abattu à bout portant par les agresseurs qui avaient forcé sa porte. Il en a été de même d'Abou Youssef le numéro 3 du Fateh et chef du comité politique supérieur des palestiniens au Liban.
- Pour en revenir à Sabra, c'est surtout contre la permanence du FDPLP (Nayef Hawatmeh) que l'ennemi a porté ses coups, dynamitant l'immeuble de 6 étages dans lequel se trouvent les locaux de l'organisation.
- Le couvre feu avait entre-temps été décrété à l'AIB.
- L'Armée, a affirmé le président Salam au chef de l'Etat dans une communication téléphonique, a reçu l'ordre de riposter et se trouve en état d'alerte
- Dans le secteur Verdun, les FSI et la Brigade 16 ont voulu intervenir et ont eu 2 tués et 11 blessés, hospitalisés.
- Accrochés par le fedayin de Ramlet el Beida les israéliens se sont dirigés vers les quartiers périphériques à bord de voitures « Mercedes » sans plaque d'immatriculation,
- Au moment du départ, l'ennemi a semé des charges explosives à retardement pour couvrir sa retraite.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 10 avril 1972

2 Mai 1973
Armée libanaise v/s Palestiniens, Beyrouth plongée hier dans la guérilla urbaine
Journée de bombardements, de barricades, de sang et de morts, hier à Beyrouth et dans les environs. Navrants de gratuité, de sanglants affrontements ont opposé, entre 11 h et 19 heures, l'Armée libanaise aux Fedaiyine, à proximité des casernes militaires et des principaux camps de réfugiés. Le bilan est à la mesure de ces heures de démence : 12 soldats tués et 40 blessés ; 6 morts civils atteints de balles perdues et 30 blessés. La Capitale et sa banlieue ont été brusquement plongées, hier, dans le climat dramatique des combats de la rue. La population s'est réveillée dans une atmosphère rappelant les pires moments des affrontements libano- palestiniens de 69. Précédés d'escarmouches, les accrochages armés ont commencé vers 11 heures. Les échanges de tirs ont augmenté en intensité au fur et à mesure que la matinée avançait. Des larmes légères ont été d'abord utilisées, puis des mitrailleuses. Des coups de canon ont été tirés aux abords de la cité sportive et du camp de Dbayeh. Si bien que tout un secteur des quartiers ouest de Beyrouth et de la banlieue de la Capitale a pris l'aspect d'une ville en état de guerre. Les batailles ont fait rage jusqu'au soir. Sur le front palestinien les pertes ne sont pas moins lourdes : 19 tués et 89 blessés. Les tragiques évènements d'hier se sont produits après une série d'incidents graves, il y a eu l'affaire des 10 kilos de TNT saisis dans les bagages de deux Libanais à l'AIB, de la découverte d'une charge de plastic dans le hall de l'aérogare, découverte survenue après une série d'alertes à la bombe. Parallèlement devant l'ambassade US, une série d'arrestations avait également eu lieu. C'est à partir de ces arrestations que l'engrenage de la violence a été déclenché.
Article paru le 3 Mai 1973

19 Décembre 1973
Situation explosive à Tripoli
5 fortes explosions ont secoué Tripoli hier soir. Les déflagrations ont été suivies de tirs nourris d'armes automatiques dans les vieux quartiers et le poste de police de Tell a été attaqué par des éléments armés qui ont fait pleuvoir sur le bâtiment une pluie de projectiles. Un agent a été tué, plusieurs de ses camarades ont été atteints de blessures diverses. Les agresseurs venaient du côté de la place Husseini et ils ont opéré à partir de voitures en marche. Ils ont pris la fuite et le calme est ensuite revenu. Des renforts de FSI, appuyés par des automitrailleuses ont été dépêchés dans le centre ville. L'enquête a révélé qu'il s'agissait de gerbe de dynamite jetée dans les eaux du fleuve d'Abou Ali.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 19 décembre 1973

11 Avril 1974
Raid-suicide sur un village israélien : 18 israéliens tués et 16 autres autres blessés
Un commando suicide du « Groupe Gibril » a attaqué hier la localité israélienne de Kyriat Shmoné, située à trois kilomètres de la frontière libanaise. Les trois membres du commando, qui réclamaient la libération d'une centaine de leurs camarades détenus, ont mis à leur jours 18 israéliens : 8 enfants, 8 civils adultes et 2 soldats ont été tués et 16 autres blesses. Bien que les auteurs de cette opération aient pris soin de préciser qu'elle était l'oeuvre d'un réseau base en territoire occupé, Israël, qui prétend que les 3 fedayin venaient du Liban, a proféré des menaces contre ce pays, dont le « gouvernement et le peuple » sont tenus pour responsables. Beyrouth a aussitôt réagi en alertant les grandes puissances en même temps que l'armée se préparait à riposter à toute agression ennemie.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 12 Avril 1974

13 Avril 1974
L'ennemi israélien enchaîne contre la population des localités du Sud
Six villages agressés, deux tués, treize otages civils, une station de pompage et une trentaine de logements détruits, une grande partie de la région frontalière sans eau et sans électricité , tel est le lourd bilan du « coup de semence » administré par Israël aux Libanais à l'aube d'hier. L'opération a été menée peu après minuit par des unités ennemies dont l'une s'est faufilée sur une dizaine de kilomètres de la ligne d'armistice à travers les 6 villages (Blida, Taibe, Mhaibib, Aitaorun, Yarine et Dhaira). Les villages attaqués, sont situés à proximité de la centrale de pompage détruite. Les dégâts matériels se limitent à :
- Les lignes téléphoniques et électriques.
- La station de pompage de Taibe qui alimentait un certain nombre de villages frontaliers a été complètement détruite.
- 29 logements ont été dynamités
Cet attentat survient à la suite de l'opération suicide de Kyriat perpétrée contre Israël par un commandos palestinien et qui avait coûté la vie à 18 israéliens dont 2 soldats.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 14 Avril 1974

18 Juin 1974
Double raid aérien sur le Arkoub
Au moment où le président Nixon, satisfait de son périple pacificateur , quittait hier le Moyen Orient , les Israéliens ont lâché leur « phantom » à 16 heures contre le Liban- Sud semant une fois de plus la mort chez les Fedaiyines et la désolation parmi la population civile. Tel Aviv, qui devait revenir à la charge à 21 heures, a prétendu que c'était sa réponse au « coup » de Shamir qui avait coûté la vie à trois Israéliens le 13 juin dernier.
Les Libanais qui avaient présenté une plainte au Conseil de Sécurité accusant Israël de chercher à leur faire assumer le rôle du bouc émissaire, semblent redouter de la part de l'ennemi une occupation provisoire, qui irait jusqu'au Hasbani , sous le prétexte de déloger les Fedaiyines de la zone frontalière. Assuré de la bénédiction de Nixon, l'ennemi a entrepris hier de bombarder à deux reprises la région de Arkoub et les villages frontaliers.
Le premier raid a duré une demi heure, les bombardements se sont étendus à d'autres villages environnants, le bilan s'élève à 1 tué et 5 blessés palestiniens, et un enfant blessé à Yanta. Le second raid a été entrepris de nuit. C'est la première fois que les Israéliens utilisent leurs bombardiers la nuit contre le Liban-Sud. Selon des témoins oculaires des centaines de fusées éclairantes ont été tirées par l'ennemi et l'on se serait cru en plein jour. Le bruit des réacteurs et le fracas des bombes ont plongé toute la région de Saida à Nakoura et de Marjeyoun dans un climat de peur et d'appréhension. Plus de 30 appareils ont participé à chacun des raids. En fin de soirée ont annonçait de source officielle à Beyrouth, que les bombardements n'avaient pas fait de victimes libanaises mais que l'on déplorait d'importants dégâts matériels.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 19 Juin 1974

30 Juillet 1974
Accord Kataeb –Resistance à Dekouane
Les engagements armés qui avaient repris hier soir entre les miliciens des Kataeb et ceux du camp palestiniens de Tall Zaatar se sont poursuivis presque sans interruption jusqu'à hier soir, faisant dans les deux camps six tués, une vingtaine de blessés et d'importants dégâts matériels. C'est enfin un cessez le feu dont ont convenu les Kataeb et la Résistance réunis au poste de gendarmerie de Dekouané sous l'égide de l'autorité nationale. Les phalanges et les palestiniens avaient chacun à leur côté 4 représentants. L'accord destiné principalement à prévenir de nouveaux embrasements dans les heures à venir en raison de la fièvre qui continuait à sévir dans les deux camps, prévoit principalement ce qui suit : Installation dans la zone chaude allant de Dekouané à Tall Zaatar, de 9 points de contrôle mixtes, constitués chacun des miliciens des Kataeb, 2 Fedaiyines et 2 agents des FSI. Ils ont pour mission de veiller à l'application du désengagement et d'empêcher, par leur vigilance, provocations et empoignades. Renforcement des effectifs des FSI à Dekouané et à proximité du camp palestinien afin de redonner confiance à la population civile. La rencontre de Dekouané entre les Kataeb et la Résistance avait été suggérée par Baabda. Le bilan des incidents armés des dernières 24 heures est particulièrement lourd. Il s'établit à 6 tués et 20 blessés du côté palestinien, 10 blessés parmi les Kataeb, un tué et 5 blessés parmi les civils. Au nombre de blessés, l'un des photographes de l'Orient le Jour : Mahmoud Rida.
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 31 Juillet 1974

12 Décembre 1974
Raid ennemi sur Beyrouth
Poursuivant sa politique d'agressions systématiques et d'escalade dans la terreur, Israël a lancé un raid aérien contre le camp de Sabra, zone où la concentration d'habitants est l'une des plus élevées dans le périmètre de Beyrouth. Le raid a été perpétré l'après-midi et a duré 7 minutes. Il a été effectué par 4 appareils. Le ministère de la défense nationale a publié le communiqué suivant : « Quatre avions « Phantom » ennemis ont lancé un raid contre le camp de Sabra, dans la banlieue de Beyrouth, pendant sept minutes. Les aviations libanaises se sont opposées aux appareils ennemis et l'on a aperçu une épaisse colonne d'eau à la suite de l'explosion au-dessus de la mer d'un gros objet que l'on suppose être un avion ». Les Phantoms ont effectué deux passages au-dessus de Sabra, lâchant leurs roquettes et mitraillant le secteur dit « studio ».
Article paru dans « L'Orient-Le Jour » le 13 Décembre 1974

1969• 6 Janvier 1969 : Le service militaire obligatoire s'appliquera aux filles et aux garçons• 23 Avril 1969 : En signe d'appui aux Fédayins, des manifestations sanglantes se sont déroulées à Beyrouth et à Saida : 9 morts et 60 blessés. A Beyrouth, 3 morts et 20 blessés parmi les manifestants, 4 blessés et un mort parmi les forces de l'ordre. A Saida, les manifestants ont tiré...