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Moyen Orient et Monde - Crise du Golfe

L’émir du Qatar se dit prêt au dialogue sous conditions

L’émir du Qatar, hier soir, lors de son allocution télévisée. AFP/Qatar TV/Ho

L'émir du Qatar s'est dit prêt, hier soir, au dialogue, sous conditions, pour un règlement de la crise du Golfe opposant son pays à l'Arabie saoudite et ses alliés. « Nous sommes ouverts au dialogue pour régler les problèmes en suspens », a déclaré cheikh Tamim ben Hamad al-Thani dans un discours télévisé, le premier depuis le début de la crise, le 5 juin.
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte avaient alors rompu leurs relations avec le Qatar, qu'ils accusent de soutenir « le terrorisme » et de se rapprocher de l'Iran, grand rival régional du royaume saoudien.
Malgré un ton relativement conciliant, l'émir du Qatar n'a pas fait de concession, estimant que son pays était « soumis à une campagne d'incitation et de siège sans précédent ». « La fabrication de faux rapports est considérée comme un crime vil et odieux. Il y a eu des tentatives pour nous imposer un système de tutelle », a-t-il dit.
L'émir du Qatar a reconnu lors de son discours qu'il y avait des divergences entre Doha et le CCG sur leurs politiques étrangères. « Je ne sous-estime pas la douleur et la souffrance causées par le blocus sur nous. Il est grand temps d'arrêter d'imposer aux gens le prix des différences politiques entre les gouvernements », a déclaré al-Thani.
Le chef de l'État du Qatar a cependant posé deux conditions pour un règlement de cette crise, soulignant qu'il devait se faire « dans le respect de la souveraineté et de la volonté de chaque État ». « Ce règlement ne doit pas prendre la forme de diktats mais d'engagements communs et contraignants pour toutes les parties », a-t-il ajouté.

Source : AFP et rédaction

L'émir du Qatar s'est dit prêt, hier soir, au dialogue, sous conditions, pour un règlement de la crise du Golfe opposant son pays à l'Arabie saoudite et ses alliés. « Nous sommes ouverts au dialogue pour régler les problèmes en suspens », a déclaré cheikh Tamim ben Hamad al-Thani dans un discours télévisé, le premier depuis le début de la crise, le 5 juin.L'Arabie saoudite, les...

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