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Damas ne laissera pas ses "ennemis" profiter des zones de désescalade

Le gouvernement syrien ne permettra pas à ses ennemis de bénéficier de la création de zones de "désescalade" dans l'ouest de la Syrie, avertit Damas à l'approche de nouvelles discussions dans le cadre du processus d'Astana.

Lors de négociations dans la capitale du Kazakhstan, la Russie et l'Iran, qui soutiennent le régime de Bachar al-Assad, se sont entendus début mai avec la Turquie, qui appuie l'opposition, pour créer quatre zones où les forces gouvernementales et les rebelles doivent cesser tout combat, ce qui comprend les frappes aériennes.

De nouvelles discussions sont programmées le 10 juillet dans la capitale kazakhe, date à laquelle l'envoyé spécial des Nations unies sur la Syrie, Staffan de Mistura, espère également relancer le cycle de pourparlers de Genève.

Selon des propos rapportés par l'agence de presse officielle Sana, Faisal Mekdad, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, a fixé jeudi les conditions de la participation de Damas aux prochaines sessions: "préserver la souveraineté et l'unité du pays et épargner le sang de ses fils".

Damas, a-t-il ajouté, examine minutieusement "chaque lettre" de l'accord élaboré début mai à Astana et "ne laissera rien passer qui pourrait profiter aux ennemis de la Syrie".

Jeudi, le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'en vertu de l'accord d'Astana, des forces turques et russes seront déployées dans la province d'Idlib, un bastion rebelle dans le nord-ouest de la Syrie et l'une des quatre zones de désescalade avec la Ghouta orientale, la province de Homs et la région de Deraa dans le sud du pays.

Ibrahim Kalin a également dit qu'un mécanisme impliquant les Etats-Unis et la Jordanie était en cours d'élaboration pour la région de Deraa.

Les Etats-Unis ont dit douter de la viabilité des quatre zones de désescalade et cherchent parallèlement à conclure un accord bilatéral avec la Russie sur la création d'une zone dans le sud-ouest de la Syrie.

Le gouvernement syrien ne permettra pas à ses ennemis de bénéficier de la création de zones de "désescalade" dans l'ouest de la Syrie, avertit Damas à l'approche de nouvelles discussions dans le cadre du processus d'Astana.
Lors de négociations dans la capitale du Kazakhstan, la Russie et l'Iran, qui soutiennent le régime de Bachar al-Assad, se sont entendus début mai avec la Turquie,...