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Syrie: des forces multinationales pourraient patrouiller dans les "zones de désescalade", selon la Turquie

Des forces multinationales pourraient être déployées afin de maintenir la paix dans les "zones de désescalade" destinées à limiter l'effusion de sang en Syrie, a annoncé la Turquie jeudi.

Début mai, l'Iran, la Russie, tous deux alliés du régime de Bachar el-Assad, et la Turquie, qui soutient les rebelles, s'étaient mis d'accord sur la création de ces zones sécurisées dont la vocation est d'instaurer une trêve dans certaines régions de Syrie, pays déchiré par un conflit meurtrier qui dure depuis plus de six ans.

Selon Ibrahim Kalin, porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, les trois pays ont formé des groupes de travail chargés de se pencher sur les moyens de maintenir la paix dans ces zones, où les protagonistes doivent cesser les hostilités.
Dans la région d'Idleb, dans le nord de la Syrie, les forces seront "principalement" turques et russes, d'après lui.
Autour de Damas, elles seront "principalement russes et iraniennes" et dans la région de Deraa (sud), des troupes jordaniennes et américaines pourraient être déployées, selon des propos rapportés par les médias turcs lors d'une rencontre avec la presse locale à Ankara.

En revanche, M. Kalin n'a pas précisé quelles troupes pourraient être envoyées dans la "zone de désescalade" prévue dans la province de Homs (centre).

Des "zones de désescalade" doivent être instaurées dans des secteurs dépendant de huit provinces syriennes.
L'accord irano-turco-russe sur ces zones ne précise pas à quelle date elles doivent être mises sur pied. Elles doivent être créées pour une durée de six mois qui peut être prolongée par consensus des trois garants.

Des forces multinationales pourraient être déployées afin de maintenir la paix dans les "zones de désescalade" destinées à limiter l'effusion de sang en Syrie, a annoncé la Turquie jeudi.
Début mai, l'Iran, la Russie, tous deux alliés du régime de Bachar el-Assad, et la Turquie, qui soutient les rebelles, s'étaient mis d'accord sur la création de ces zones sécurisées dont la...