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Chrystèle Khodr

Ce qu'en dit la famille

Antoine Bouguier, son mari

Chrystèle est une montagne, terriblement tendre, qui rit fort et pleure fort, une matière brute qui déborde d'émotions avec une vie intérieure très belle. Cette entièreté, elle la porte dans son travail avec beaucoup d'intelligence et de générosité. Le théâtre de Chrystèle est un théâtre qui se tient droit, debout, une parole politique et poétique. Elle a besoin d'aimer profondément les gens avec qui elle travaille et ses créations lui ressemblent, il y a de la colère et de l'humour et ses textes transpirent l'intime, les histoires de ses personnages ne sont jamais loin de la sienne ni de l'histoire avec un grand H. Chrystèle est aussi une personne qui aime râler, manger des pâtes, faire la fête, elle aime inventer des mots et donne des surnoms ridicules à tout le monde, c'est une très belle personne, une grande artiste, et mon grand bonheur est de continuer de vieillir à ses côtés.

Omar Abi Azar, son ami de toujours

Il y a des gens dont le timbre de voix à lui tout seul résume toute une époque de théâtre au Liban... Avec elle viennent une démarche, une façon de s'habiller et d'aborder les gens et un studio au septième étage avec un chat hystérique qui porte le nom d'un auteur japonais raté. Quand j'ai rencontré Chrystèle pour la première fois au début des années 2000, j'ai tout de suite senti de son épique « yiii, kifak » que je rencontrais un condensé de ce que sera la scène théâtrale libanaise dans les 20 prochaines années. Quinze ans plus tard, je ne peux pas ne pas me réjouir d'entendre ce timbre de voix résonner encore sur la scène beyrouthine et dans la ville : ce serait sinon totalement morose...

Maya Zbib, sa meilleure amie

Chrystèle est avant tout une amie qui m'est très chère et une collègue que je chéris. Elle a accompagné le travail de la compagnie de théâtre Zoukak depuis des années. Que ce soit en soutenant l'équipe et le processus de création, en y participant activement ou encore par sa simple et généreuse présence, apportant amour, affection, dévotion et un engagement réel pour le théâtre et la création collective. Ses mots s'infiltrent avec fluidité dans l'esprit et le captivent avec douceur. Présence charismatique sur scène, elle est également une grande dramaturge. Je me souviens de sa première réalisation, son projet de diplôme à l'UL. Inspiré de textes de Heiner Muller, il irradiait d'intensité crue et de beauté allégorique. Des caractéristiques qui résonnent aujourd'hui encore dans son œuvre, qui a gagné en maturité et en profondeur.

Arzé Khodr, sa sœur

Chrystèle a toujours été passionnée de théâtre, depuis l'école. Elle a poursuivi sa passion. Tout ce qu'elle fait – jouer, écrire, enseigner le théâtre, animer des ateliers... – s'inscrit dans cet amour de la scène. Son travail est porté par un talent original et une grande sincérité. C'est pour cette raison qu'il est unique, et qu'il réussit à se détacher dans le paysage théâtral libanais.

Patricia Khoder, sa sœur

Déterminée, talentueuse, douée et débrouillarde, Chrystèle a fait son bout de chemin toute seule, ne comptant que sur elle-même. Bûcheuse, elle a travaillé et elle travaille dur pour rester là où elle est maintenant. Et je suis sûre que le meilleur est à venir, que ce n'est que le début de sa carrière. Sur un autre plan, ma petite sœur est aussi quelqu'un de gentil, de positif et de généreux.

 

Antoine Bouguier, son mariChrystèle est une montagne, terriblement tendre, qui rit fort et pleure fort, une matière brute qui déborde d'émotions avec une vie intérieure très belle. Cette entièreté, elle la porte dans son travail avec beaucoup d'intelligence et de générosité. Le théâtre de Chrystèle est un théâtre qui se tient droit, debout, une parole politique et poétique. Elle...

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