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Des chrétiens plaident pour "Jérusalem ouverte" avant Pâques

Des chrétiens à Jérusalem ont dit jeudi espérer une "Jérusalem ouverte" à l'approche des célébrations des Pâques juive et chrétienne dans la Ville sainte sous occupation israélienne depuis 50 ans.

A l'occasion de ces célébrations, les autorités israéliennes délivrent des permis d'entrée à Jérusalem pour les chrétiens de Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza.

Mais "de nombreuses familles, par exemple de Gaza, n'en obtiennent que pour certains membres et sont ainsi séparées pour la fête", témoigne Youssef Daher, du Jerusalem Inter-Church Centre, une association oecuménique de la ville.
Israël a annexé Jérusalem-Est, occupée depuis 1967, et considère l'ensemble de la ville comme sa "capitale indivisible".

Des lieux saints des religions juive, chrétienne et musulmane se trouvent dans la vieille ville à Jérusalem-Est et sont sous contrôle de la police israélienne.

Cette année, le jour de Pâques tombe le 16 avril pour les orthodoxes et les catholiques, pendant les célébrations de la Pâque juive (du 10 avril au soir jusqu'au 17).

Or pendant les fêtes juives, même les Palestiniens chrétiens résidents de Jérusalem doivent obtenir des permis spéciaux pour se rendre dans la vieille ville, explique Nora Karmi, elle aussi active dans la communauté chrétienne de la Ville sainte.

"Petit à petit, avec l'occupation, la mise en place de barrages et du système de permis, nous avons été de plus en plus éloignés de Jérusalem", explique à l'AFP le père Jamal Khader, directeur du séminaire du Patriarcat latin.
"C'est affligeant de voir de jeunes Palestiniens vivre toute leur vie sans voir Jérusalem, ils ne connaissent du Saint-Sépulcre ou du Dôme du rocher que des photos", poursuit-il, "au prétexte qu'ils sont interdits d'entrée pour des raisons de sécurité" par Israël.

Or, plaide ce responsable, "nous voulons une Jérusalem ouverte: Jérusalem devrait accueillir tous les visiteurs et tous les pèlerins chrétiens, musulmans et juifs".
Au-delà des chrétiens palestiniens, "on entendait de l'arabe libanais, syrien ou égyptien" dans les ruelles de la vieille ville avant 1967, se souvient Mme Karmi. Mais "avec l'occupation, les Arabes ont arrêté de venir", dit-elle.

Le Liban et la Syrie, qui sont toujours officiellement en guerre avec Israël, interdisent à leurs ressortissants de se rendre en Israël ou dans les Territoires palestiniens, dont les frontières sont contrôlées par Israël à l'exception d'un passage entre la bande de Gaza et l'Egypte, fermé en quasi-permanence.
L'Egypte a, elle, signé la paix avec Israël mais les dignitaires chrétiens n'encouragent pas leurs fidèles à se rendre en pèlerinage en Terre sainte tant qu'y perdure l'occupation.

Des chrétiens à Jérusalem ont dit jeudi espérer une "Jérusalem ouverte" à l'approche des célébrations des Pâques juive et chrétienne dans la Ville sainte sous occupation israélienne depuis 50 ans.
A l'occasion de ces célébrations, les autorités israéliennes délivrent des permis d'entrée à Jérusalem pour les chrétiens de Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza.
Mais "de...