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Salim Azzam

Ce qu'en dit le maître - Rabih Kayrouz

J'ai découvert Salim Azzam grâce à Kamal Mouzawak. Il lui avait offert sa première exposition à Tawlet. Son travail d'illustration m'a fait l'effet d'une madeleine de Proust. Il m'a ramené vers mes souvenirs d'enfance, au village, auprès de ma grand-mère que j'adorais.

Avec Tala Hajjar, on l'a poussé à présenter un projet pour Starch. Il a eu l'idée de faire broder ses dessins par les femmes de la montagne... Il a agi dans l'optique d'un travail communautaire plus que dans celle d'un créateur de vêtements.

Il y a une espèce de cohérence entre lui et son dessin. Ce qui m'a touché, c'est la sincérité de ses histoires.
J'aime son authenticité, sa sincérité, son côté hors mode, sa fidélité envers ses racines, son village, Bater, sa communauté... Son attachement à tout cela n'est pas sectaire et raciste, mais traduit un profond respect pour son environnement, sa famille, sa mère, son pays. Avec Salim Azzam, le design s'est éloigné de son sens propre. Il s'est élevé, devenant une recherche d'équilibre à travers les objets qu'il crée qui racontent une histoire et transmettent une émotion.

 

Rabih Kayrouz est un créateur de mode libanais.

J'ai découvert Salim Azzam grâce à Kamal Mouzawak. Il lui avait offert sa première exposition à Tawlet. Son travail d'illustration m'a fait l'effet d'une madeleine de Proust. Il m'a ramené vers mes souvenirs d'enfance, au village, auprès de ma grand-mère que j'adorais.Avec Tala Hajjar, on l'a poussé à présenter un projet pour Starch. Il a eu l'idée de faire broder ses dessins par les...

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