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Ayla Hibri

Ce qu’en dit la famille

Ramzi Hibri - Son frère cycliste

Ayla s'est installée à Batrakieh, Zokak el-Blatt, dans la maison familiale, il y a 2 ans. Devenue son studio, c'est aussi désormais un lieu de rencontres, d'amis, d'étrangers, qui profitent du local et s'emploient à enrichir leurs expériences. Après plus de 10 ans de voyages autour du monde, à téter et absorber la poésie et l'anthropologie de ses destinations, elle a réussi à se créer une immense bibliothèque d'images. Autant d'études anthologiques et de moments volés. Elle la consulte régulièrement et s'en sert d'inspiration pour ses rêveries intérieures, qu'elle exprime en peinture.

Rawan Rahim - Sa meilleure amie

Il m'est difficile de savoir par où commencer quand il s'agit de parler d'Ayla. Évidemment, pas un jour ne commence sans une conversation matinale, et chacune de ces conversations me prouve sa curiosité insatiable. C'est cette curiosité qui marque, sa soif de savoir, sa soif d'expérimentation, c'est aussi ce qui nourrit son travail et le rend si particulier. Car elle aiguise son regard, elle affine sa perception du monde et lui permet de voir ce que nous ne voyons pas : l'absurde, le bizarre, le calme, le tumulte, et surtout le doux-amer, avec un recul sur les choses et un décalage.

Margherita Chiarva - Sa consœur italienne

Depuis notre rencontre à Istanbul, et au travers de nos collaborations, Ayla n'a cessé de démontrer une vraie fibre artistique, une vraie personnalité créative. Elle exprime une cohérence dans son discours, dans ses moyens d'expression, que ce soit la photographie ou la peinture. Elle propose un engagement perpétuel et une remise en question permanente. Elle est de ceux qui pensent qu'une question bien posée vaut mieux qu'une mauvaise histoire. Chacune de ses productions, personnelle ou collaborative, est une expression de son âme aventurière, elle est une perle noire et son art, un outil d'élévation pour le public.

Dani Arbid - Son meilleur ami écrivain

Maîtresse des grands cœurs, survivante de cette République. En écoutant ses chants les plus résilients et en la voyant se faire applaudir, nous l'appelons la sirène des terres lointaines, celles où les danseurs se réjouissent de sa présence. Et l'ayant vue rejeter l'indicible en public, il est facile de dire « je sais ». Elle, dont le glamour ne peut s'éroder, elle, dont l'esprit reste corrosif. Nous ferions bien de lui prêter attention.

Charbel Haber - Son ami musicien

Dans un univers fait de présinistrose et de postvérité, la poésie est un nécessaire de survie. Elle est faite de clandestinité et de planques, elle survit insidieusement dans notre prose, notre musique, nos photos et nos tableaux. Et elle survit dans le travail d'Ayla, dans ses créatures d'amour et de luxure et dans leurs tentatives maladroites. Sa poésie se trouve dans ses douces représentations pixellisées de parkings hantés, dans son utilisation de la lumière et des pellicules photos, bêtes diesel et monstres oubliés des années 80. Sa poésie se cache derrière les bougies et les roses du sanctuaire personnel et désintégré d'une âme perdue, et dans les néons flamboyants qui brillent plus que les étoiles, se reflétant dans les nuits méditerranéennes.

Ramzi Hibri - Son frère cyclisteAyla s'est installée à Batrakieh, Zokak el-Blatt, dans la maison familiale, il y a 2 ans. Devenue son studio, c'est aussi désormais un lieu de rencontres, d'amis, d'étrangers, qui profitent du local et s'emploient à enrichir leurs expériences. Après plus de 10 ans de voyages autour du monde, à téter et absorber la poésie et l'anthropologie de ses...

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