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Lifestyle - This is America

Quand la capitale politique des États-Unis se pipolarise...

Tous les quatre ans, au rythme des élections ou des réélections, c'est la grande fête pour les uns et la grande morosité pour les autres. Du côté du président gagnant, on marque la victoire par des dîners, des réceptions et des bals tous azimuts.

De gauche à droite : Tom Barrack, l’organisateur de l’investiture de Trump, en compagnie de l’ambassadeur du Koweït cheikh Salem al-Sabbah et de son épouse Rima.

Ils étaient tous là, les nouveaux visages de l'administration Trump, plus précisément à la réception donnée par l'ambassadeur du Koweït à Washington, cheikh Salem al-Sabbah et son épouse Rima. Un power couple du cercle diplomatique, avec du sang libanais dans les veines (lui par sa mère, Leila Merhebi, et elle par ses deux parents, Faris et Marie-Rose Boulos), qui marque toujours sa présence aux grands moments washingtoniens. L'investiture du nouveau président en est un, que l'on célèbre dans tout le pays, spécialement dans la capitale fédérale. Dîners et réceptions sont donnés par des officiels et des non-officiels, auxquels sont conviés proches et partisans du nouvel élu, où qu'ils se trouvent. Et ceux-là, sans hésitation, affluent immédiatement vers Washington pour être au cœur même de l'action.
Les Sabbah n'ont donc pas failli au rituel et ont célébré, eux aussi, dans leur très belle résidence, l'avènement du 45e président des États-Unis, Donald Trump. Parmi les premiers venus, l'un des héros du jour, le Libanais d'origine et organisateur des programmes de l'investiture, Tom Barrack, accompagné d'une amie, Cio Selor. Suivi par le corps diplomatique, avec à sa tête l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Washington, le prince Abdallah ben Fayçal ben Turki ben Abdallah al-Saoud, neveu du roi Abdallah, les ambassadeurs de France et d'Allemagne, et la chargée d'affaires de l'ambassade du Liban, Carla Jazzar.

Politique, diplomatie et cinéma
Plusieurs grands noms du Parti républicain ont fait de plus ou moins longues apparitions : Dick Cheney, l'ancien vice-président durant le mandat de George W. Bush ; Devin Nunes, du Comité des Renseignements de la Chambre des représentants ; Rudy Giuliani, ancien maire de New York et conseiller en cybersécurité dans l'équipe du président Trump ; Susan Hutchinson, épouse du gouverneur de l'État de l'Arkansas ; deux juges de la Cour suprême, Stephen Breyer et Anthony Kennedy ; Richard LeFrak, tycoon de l'immobilier et proche ami du président Trump ; Steve Wynn, un autre grand nom de l'univers de l'immobilier, de l'hôtellerie de luxe et de casinos ; Fred Ryan, PDG du Washington Post ; Chris Wallace, de Fox News, et l'un des plus célèbres commentateurs politiques du petit écran américain. Passage également des vedettes du grand écran, parmi lesquelles Bo Derek et John Corbett.

(Lire aussi : Investi président, Trump se voit toujours en chef de fronde)


Last but not least, Raya Daouk, une amie de longue date de Tom Barrack, était venue du Liban, à son invitation, pour être de toutes les fêtes. De même qu'une autre Libanaise, elle en pays de connaissance, Yvonne Abdel Baki, qui a été ambassadrice d'Équateur à Washington durant le mandat du président Clinton, et un troisième Libanais de renom, Sylvio Sharif Tabet, directeur général de Colony Capital pour la région MENA. Deux couples arborant de très beaux chapeaux texans noirs, d'ardents partisans du président Trump venus de leur ville de Dallas, ne sont pas passés inaperçus. Également spectaculaire, une égérie depuis des décades du Parti républicain, Georgette Mosbacher, femme d'affaires, activiste et épouse en troisièmes noces du secrétaire au Commerce de George Bush père, est apparue tout en glamour, la chevelure toujours aussi flamboyante.

Cette année, enfin, une ambassade a célébré cette élection plus que les autres : l'ambassade de Slovénie, qui n'est autre que le pays natal de la First Lady, Melania Trump. Avant elle, il y eut une seule épouse de président non américaine, Louisa Catherine Johnson, née à Londres et devenue l'épouse du 6e président US, John Quincy Adams (1825-1829).

Ainsi, le temps de l'investiture, Washington, capitale de toutes les décisions, s'est laissé pipolariser avant que la politique ne reprenne vite ses droits.


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commentaires (4)

SE TRUMPONISE... ET SE COUR-TISE !

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 05, le 23 janvier 2017

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • SE TRUMPONISE... ET SE COUR-TISE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 05, le 23 janvier 2017

  • "Last but not least, Râïyâh Déééöûkk, une amie de longue date de Tom Barrack, était venue du Liban ; à son invitation bien sûr ; pour être, yâââï, de toutes les fêêêtes." ! Encore une "amie", ou plutôt une C...-g.../amie ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 50, le 23 janvier 2017

  • Entre-temps, l'UNICEF se mobilise pour les 187 000 petits réfugiés syriens privés d’école.... !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 44, le 23 janvier 2017

  • "Parmi les premiers venus, l'un des héros du jour, le Libanais(h) d'origine et organisateur des programmes de l'investiture, Tom Barrack, accompagné d'une amie, Cio Selor." ! "Amie", ou Call-girl/amie ? Hâllâh hâllâââh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 42, le 23 janvier 2017

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