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Culture - Photomed / Conférence de presse

Le cinéma, la poésie des ruines, Beyrouth et les 70’s...

Coup d'envoi hier de la 4e édition du festival de la photographie méditerranéenne lors d'une conférence de presse à l'hôtel Le Gray.

Les participants à la conférence de presse de la quatrième édition de Photomed. Photo Michel Sayegh

C'est Serge Akl, vice-président du festival Photomed (et directeur de l'Office du tourisme du Liban à Paris), qui a lancé la nouvelle édition de cette manifestation qui en est à sa quatrième édition. « C'est une passerelle qui permet plus d'échanges, notamment culturels, entre le Liban et la France », s'est-il félicité. « C'est aussi un événement qui permet au pays de rayonner à l'étranger », a-t-il ajouté, précisant que « cette année, un hommage particulier est rendu aux photographes Marc Riboux, récemment disparu, et Leila Alaoui, photographe franco-marocaine victime de l'attentat de Ouagadougou il y a juste un an ». L'exposition posthume de Marc Riboux, Au gré des voyages, et celle de Christine Alaoui, mère de Leila Alaoui, Blended, sont proposées à l'Institut français du Liban.
Phillipe Heullant, président de Photomed, a ensuite annoncé les temps forts du festival. « Demain (aujourd'hui jeudi 19 janvier), à 18h00, aura lieu l'inauguration d'une nouvelle salle : D Beirut. » Lieu dans lequel plusieurs galeries locales ont été invitées à présenter leurs artistes, dont celui de notre ancienne collègue Maria Chakhtoura, qui a photographié la guerre des graffitis entre 1975 et 1977. Ou encore Wassim Ghozlani avec Postcards from Tunisia, Ferran Freixa (Comme le temps passe), Nick Hannes (Fausses sirènes et vrais naufrages), et la réalisatrice Danielle Arbid, avec Exotic girls. Sans oublier les œuvres de Clara Abi Nader, Rania Matar, François Sargologo, Gilbert Hage ou Michel Zoghzoghi. « Il était important pour nous de présenter la scène libanaise », rappelle Philippe Heullant. Autre moment important : les expositions à la Byblos Bank qui retracent l'Italie des années 70 à travers son cinéma et ses acteurs. Enfin, vendredi 20 janvier, à Station (Jisr el-Wati), seront annoncés les gagnants du concours Photomed Liban/Institut français du Liban. À noter que les œuvres du lauréat de 2016, Bilal Tarabay, y sont exposées, de même que celles de George Awde, Guilio Rimondi et Lara Tabet.
« Cette année, la programmation est organisée autour de quatre thèmes : le cinéma, la poésie des ruines, la ville de Beyrouth et les années 70 », explique Guillaume de Sardes, directeur artistique du festival. Et d'enchaîner sur la présentation des différents artistes et de leurs travaux.
Étaient également présents l'ambassadeur de Suisse au Liban François Barras, l'attaché culturel de l'ambassade d'Italie Edoardo Crisafulli, Tony el-Hage, trésorier de Photomed, ainsi que Gordon Campbell Gray, président de Campbell Gray Hotels, et la directrice du département de communication de la Byblos Bank, qui ont tenu à rappeler l'importance de l'art dans le pays et la confirmation de leur appui à celui-ci. « L'art est un vecteur de cohésion culturelle et de stabilité nationale », a martelé Nada Tawil.
« Photomed, ce n'est pas seulement de belles expositions, c'est aussi promouvoir les jeunes talents », précise quant à elle Véronique Aulagnon, directrice de l'Institut français du Liban. « Nous croyons notamment en l'importance du concours de photographie. Cette année, nous avons reçu 60 candidatures. Enfin, l'événement renforce la position de Beyrouth comme capitale artistique dans la région et dans le monde. »

C'est Serge Akl, vice-président du festival Photomed (et directeur de l'Office du tourisme du Liban à Paris), qui a lancé la nouvelle édition de cette manifestation qui en est à sa quatrième édition. « C'est une passerelle qui permet plus d'échanges, notamment culturels, entre le Liban et la France », s'est-il félicité. « C'est aussi un événement qui permet au pays de rayonner...

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