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Comment le coup d’État manqué a catalysé la transformation de la Turquie - Bilan / Perspective

Comment le coup d’État manqué a catalysé la transformation de la Turquie

AFP PHOTO / TURKISH PRESIDENTIAL PRESS OFFICE / MURAT CETIN MUHURDAR

La Turquie a changé de visage en 2016. Fragilisée par les attentats terroristes commis par l'État islamique ou par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), divisée par la dérive autocratique de son président Recep Tayyip Erdogan, critiquée par certains de ses alliés, la Turquie connaît une forte période d'instabilité, illustrée notamment par cette folle nuit du 15 juillet dernier où le « sultan » a failli tout perdre. De cette nuit, le président turc est sorti plus fort, plus populaire, plus déterminé à assumer ses positions politiques en interne comme en international, malgré les critiques de ses alliés. Mais le pays, lui, en est sorti largement affaibli par la politique de purges menée par le pouvoir en place qui, au nom de la lutte contre le terrorisme, cherche à faire taire toutes les voix dissonantes. Le pays est aujourd'hui otage des revirements stratégiques du président Erdogan, qui a décidé d'alimenter l'anti-occidentalisme et de se rapprocher de la Russie de Vladimir Poutine, alors que militairement comme économiquement, la Turquie reste intimement liée au monde occidental. C'est cette nouvelle Turquie, un peu schizophrène et complètement dépendante des humeurs de son dirigeant, que « L'Orient-Le-Jour » a voulu décrypter. A. S.

La Turquie a changé de visage en 2016. Fragilisée par les attentats terroristes commis par l'État islamique ou par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), divisée par la dérive autocratique de son président Recep Tayyip Erdogan, critiquée par certains de ses alliés, la Turquie connaît une forte période d'instabilité, illustrée notamment par cette folle nuit du 15 juillet dernier...

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