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Londres veut plus de médecins britanniques pour l'après-Brexit

Dans la perspective du Brexit, le gouvernement britannique veut muscler la présence de médecins britanniques dans le service de santé public NHS pour prendre le relais de la main-d'oeuvre étrangère, aujourd'hui indispensable à la bonne marche du système.

Le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a annoncé mardi la hausse du numéros clausus pour former "1.500 médecins supplémentaires par an, soit une hausse de 25%, à partir de septembre 2018. L'idée, a insisté le ministre, est de rendre le National Health Service (NHS) "auto-suffisant en médecins" et non plus dépendant comme aujourd'hui des praticiens étrangers, notamment européens, qui représentent 25% du corps médical.
"Nous voulons voir plus de médecins, d'infirmiers et d'infirmières britanniques travailler pour notre NHS", a synthétisé la Première ministre Theresa May.

A peine dévoilé, le plan a suscité un torrent de critiques.

La Première ministre de l'Écosse, Nicola Sturgeon a fustigé l'"arrogance époustouflante du gouvernement britannique" qui fait "comme s'il faisait une faveur à ces médecins (étrangers) en les +autorisant+ à sauver des vies ici".
"L'idée que nous puissions être auto-suffisants en personnel médical est ridicule", a persiflé la députée travailliste Diane Abbott, ajoutant: "le NHS court au désastre sans la libre circulation des personnes (au sein de l'UE). Cette lubie du Brexit est profondément nocive à notre système de santé public".

La "British Medical Association", le principal syndicat des médecins du pays, a également estimé que "simplement fermer nos frontières et arrêter l'échange de médecins serait une mauvaise nouvelle pour la qualité des soins".

A ces critiques, Jeremy Hunt a répondu que les médecins étrangers faisaient un "travail fantastique" et que les citoyens européens déjà présents au Royaume-Uni seront "autorisés à rester après le Brexit", d'autant qu'il faudra quelques années pour former de nouveaux médecins.
"Mais, a-t-il insisté, est-ce qu'il est vraiment juste d'importer des médecins de pays plus pauvres qui en auraient besoin et, en même temps, fermer la porte à nos propres jeunes et brillants diplômés avides de faire médecine?"

Dans la perspective du Brexit, le gouvernement britannique veut muscler la présence de médecins britanniques dans le service de santé public NHS pour prendre le relais de la main-d'oeuvre étrangère, aujourd'hui indispensable à la bonne marche du système.
Le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a annoncé mardi la hausse du numéros clausus pour former "1.500 médecins supplémentaires par...