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Liban - Éducation

Inauguration des nouveaux bâtiments du Grand Lycée franco-libanais à Beyrouth

Le Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth a inauguré hier ses nouveaux bâtiments, dans le secteur du Musée, en présence du secrétaire d'État français chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, Matthias Fekl.

Le Grand Lycée franco-libanais (GLFL), non loin de l'Hôtel-Dieu de France, dans le secteur du Musée, a inauguré hier ses nouveaux bâtiments, après trois années de travaux. Les visiteurs ont été accueillis dans le nouvel amphithéâtre du lycée où le coup d'envoi de la cérémonie a été marqué par les hymnes nationaux libanais et français, interprétés avec entrain et sans fausse note par des élèves de CM2 de l'établissement. Le mot de bienvenue a ensuite été prononcé par le proviseur Brice Lethier.
Après un court film de présentation, la parole a été donnée au président de la Mission laïque française (MLF) François Perret. C'est en effet la MLF, association reconnue d'utilité publique, qui gère l'établissement depuis sa création, ainsi que quatre autres lycées similaires au Liban.
Trois anciens élèves du Grand Lycée franco-libanais se sont ensuite succédé au pupitre : les députés Henry Hélou et Ghassan Moukheiber ainsi que la directrice générale du ministère du Tourisme, Nada Sardouk. Ils ont exposé leurs témoignages sur cette époque passée au GLFL, « une époque heureuse », ont-ils affirmé à l'unisson. Entre anecdotes potaches et discours de fond avec références à la guerre civile, ils ont exprimé leur attachement au lycée et aux valeurs de laïcité, d'excellence et de multiculturalisme qu'il porte. « La laïcité au Liban est un rêve, mais un rêve atteignable. Soyons réalistes, exigeons l'impossible ! » a conclu Ghassan Moukheiber en référence à un slogan de Mai 1968.
Enfin, le secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, Matthias Fekl, a insisté sur les valeurs communes au Liban et à la France, leurs relations bilatérales ainsi que sur l'importance de « préparer l'avenir dans nos écoles ». Soulignant le travail de la MLF, il a également rappelé que le Liban accueille le premier réseau d'enseignement français à l'étranger.
Les invités de marque se sont ensuite rejoints sur la scène pour dévoiler la plaque inaugurale du lycée. Étaient notamment présents l'ambassadeur français Emmanuel Bonne, le ministre de la Culture Rony Arayji, le directeur général de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Fady Yarak et le secrétaire général de la MLF, Jean-Christophe Deberre. La cérémonie s'est ensuite achevée sur un cocktail dans la cour du lycée.
Le collège de Beyrouth fut créé en 1909 par la MLF et son fondateur Pierre Deschamps. En 1960, l'établissement devient mixte et prend le nom de Grand Lycée franco-libanais. Il accueille aujourd'hui 3 491 élèves et espère ouvrir ses portes à 3 650 élèves d'ici à 2020. Conformément aux principes éducatifs de la MLF, il cherche à pourvoir ses élèves d'une double culture franco-libanaise et d'une maîtrise du français, de l'anglais et de l'arabe. L'établissement prépare aux brevets français et libanais, ainsi qu'aux baccalauréats français S, ES et L, auxquels il affiche d'impressionnants taux de réussite.
Conçus pour fournir aux élèves un cadre « bienveillant et propice à l'épanouissement », les travaux restructurent le site en définissant plus clairement des séparations entre les différents « territoires » (maternelle, élémentaire, collège, lycée) et modernisent les moyens pédagogiques mis à disposition des élèves. Deux parkings (pour les bus et pour le personnel) ont été aménagés en sous-sol, deux nouveaux Centres de culture et de connaissances (l'équivalent de CDI) ont également été créés pour les collégiens et lycéens, ainsi que le nouvel amphithéâtre de 440 places, de nombreuses salles de classe et des laboratoires de sciences naturelles. L'autre grande partie du chantier concerne le complexe sportif: un gymnase a été construit en sous-sol et accueille sur son toit des terrains de sport en extérieur. La cafétéria a également été rénovée.
Le GLFL est l'un des 110 établissements gérés directement par la MLF, association reconnue d'utilité publique, créée au début du XXe siècle. La MLF collabore dans sa mission avec l'Agence pour l'enseignement du français à l'étranger, opérateur public mandaté par l'État français, et ses missions font l'objet de conventions avec le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi qu'avec le ministère des Affaires étrangères. Pour son directeur général, M. Deberre, le message porté par la MLF est simple et conforme à l'idée de Pierre Deschamps, fondateur de la MLF : « On ne doit agir dans des pays partenaires qu'en tant qu'invités et non en s'imposant. Cette présence ne peut se faire sans un travail de respect et de modestie. » Le président de l'association François Perret a quant à lui insisté sur les relations franco-libanaises, empreintes « de confiance, d'ambition et d'amitié », et sur le rôle de l'éducation, « trait d'union entre nos cultures ».

Le Grand Lycée franco-libanais (GLFL), non loin de l'Hôtel-Dieu de France, dans le secteur du Musée, a inauguré hier ses nouveaux bâtiments, après trois années de travaux. Les visiteurs ont été accueillis dans le nouvel amphithéâtre du lycée où le coup d'envoi de la cérémonie a été marqué par les hymnes nationaux libanais et français, interprétés avec entrain et sans fausse...

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