Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a commenté hier les propos du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, estimant que si l'opposition remporte les élections, la position de l'Iran se fortifiera face à ses ennemis.
Répondant lundi à une question de la presse au sujet des élections libanaises, M. Ahmadinejad avait déclaré : « Si l'opposition gagne, la situation changera dans la région, et de nouveaux fronts, à même de renforcer la Résistance, seront formés. »
Il a minimisé l'importance des manœuvres israéliennes, soulignant que son pays a la capacité de se défendre contre toute menace israélienne.
« Si l'opposition gagne, le Liban s'engagera dans le conflit des axes. La position de Téhéran sera plus particulièrement meilleure face à ses adversaires, qui qu'ils soient », a commenté M. Geagea devant des délégations du Kesrouan.
Pour lui, avec l'accession de l'opposition au pouvoir, « la politique étrangère du Liban prendra une orientation totalement différente de celle qui a été traditionnellement et historiquement la sienne ».
« En d'autres termes, a-t-il expliqué, tout le potentiel de l'État et du peuple libanais sera axé sur le conflit entre l'axe qui commence en Iran et se termine au Liban, en passant par l'Irak et la Syrie, et ceux qui sont considérés comme étant, selon la terminologie iranienne, les ennemis de la Résistance. »
Le chef des FL s'est dit persuadé, en se basant sur les propos du président iranien, que « la priorité de l'opposition ne sera pas la réforme, le changement, le développement équilibré des régions, le partenariat véritable ou le rétablissement de l'équilibre dans les administrations et les institutions publiques ». « Toutes ces questions représenteront des détails, à condition bien sûr que le Liban reste debout », a-t-il ajouté, déplorant que « certains hommes politiques libanais suivent cette voie, qu'ils aient de bonnes ou de mauvaises intentions, pensant mener ainsi campagne pour la réforme et le changement ».
La veille, M. Geagea s'était arrêté sur le même point devant une délégation de Jbeil. « De quelles réformes et quel changement parlent-ils ? Vont-ils pouvoir réformer la Sécurité sociale ou les ministères de la Santé et du Travail, surtout lorsque nous voyons les alliés qu'ils ont à Zahlé, à Baalbeck, au Hermel, à Zahrani ou à Zghorta ? » s'est-il interrogé, faisant ainsi allusion au CPL.
Il s'est aussi arrêté sur les slogans du 8 Mars « qui se retournent contre eux, surtout ceux qui appellent à réfléchir et à voter correctement ». S'adressant à ses visiteurs, le chef des FL les a invités à ne pas voter pour ceux qui menacent de « museler, de couper la main, la langue ou les routes lorsque quelqu'un ose les contredire, et qui ont recours à la violence qu'ils considèrent comme un instrument contre les urnes ». M. Geagea a ensuite réaffirmé que Jbeil est « la région d'origine de Michel Sleiman et de Raymond Eddé, et non celle de Michel Téhéran », avant de souligner la nécessité de voter pour Farès Souhaid.
Répondant lundi à une question de la presse au sujet des élections libanaises, M. Ahmadinejad avait déclaré : « Si l'opposition gagne, la situation changera dans la région, et de nouveaux fronts, à même de renforcer la Résistance, seront formés. »
Il a minimisé l'importance des manœuvres israéliennes, soulignant que son pays a la capacité de se défendre contre toute menace israélienne.
« Si l'opposition gagne, le Liban s'engagera dans le conflit des axes. La position de Téhéran sera plus particulièrement meilleure face à ses adversaires, qui qu'ils soient », a commenté M. Geagea devant des délégations du Kesrouan.
Pour lui, avec l'accession de l'opposition au pouvoir, « la politique étrangère du Liban prendra une orientation totalement différente de celle qui a été traditionnellement et historiquement la sienne ».
« En d'autres termes, a-t-il expliqué, tout le potentiel de l'État et du peuple libanais sera axé sur le conflit entre l'axe qui commence en Iran et se termine au Liban, en passant par l'Irak et la Syrie, et ceux qui sont considérés comme étant, selon la terminologie iranienne, les ennemis de la Résistance. »
Le chef des FL s'est dit persuadé, en se basant sur les propos du président iranien, que « la priorité de l'opposition ne sera pas la réforme, le changement, le développement équilibré des régions, le partenariat véritable ou le rétablissement de l'équilibre dans les administrations et les institutions publiques ». « Toutes ces questions représenteront des détails, à condition bien sûr que le Liban reste debout », a-t-il ajouté, déplorant que « certains hommes politiques libanais suivent cette voie, qu'ils aient de bonnes ou de mauvaises intentions, pensant mener ainsi campagne pour la réforme et le changement ».
La veille, M. Geagea s'était arrêté sur le même point devant une délégation de Jbeil. « De quelles réformes et quel changement parlent-ils ? Vont-ils pouvoir réformer la Sécurité sociale ou les ministères de la Santé et du Travail, surtout lorsque nous voyons les alliés qu'ils ont à Zahlé, à Baalbeck, au Hermel, à Zahrani ou à Zghorta ? » s'est-il interrogé, faisant ainsi allusion au CPL.
Il s'est aussi arrêté sur les slogans du 8 Mars « qui se retournent contre eux, surtout ceux qui appellent à réfléchir et à voter correctement ». S'adressant à ses visiteurs, le chef des FL les a invités à ne pas voter pour ceux qui menacent de « museler, de couper la main, la langue ou les routes lorsque quelqu'un ose les contredire, et qui ont recours à la violence qu'ils considèrent comme un instrument contre les urnes ». M. Geagea a ensuite réaffirmé que Jbeil est « la région d'origine de Michel Sleiman et de Raymond Eddé, et non celle de Michel Téhéran », avant de souligner la nécessité de voter pour Farès Souhaid.
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a commenté hier les propos du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, estimant que si l'opposition remporte les élections, la position de l'Iran se fortifiera face à ses ennemis.Répondant lundi à une question de la presse au sujet des élections libanaises, M. Ahmadinejad avait...
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