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Liban - Partis

Joumblatt : D’aucuns oublient que Taëf prévoit la trêve avec Israël

Le leader du PSP, Walid Joumblatt, souligne, dans son article hebdomadaire, qu'au terme des prochaines élections législatives, il faudra plancher sur la teneur de l'accord de Taëf, « notamment en ce qui concerne l'arabité du Liban ».
Le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a remis sur le tapis, dans le cadre de son article hebdomadaire dans l'organe de son parti al-Anba', la question de l'accord d'armistice de 1949 avec Israël. « Il semble que certains aient oublié, ou feignent d'oublier, que l'accord de Taëf prévoit la trêve avec Israël, ce qui implique le gel de l'état de guerre (avec Israël) sans pour autant s'engager sur la voie de la paix » (avec l'État hébreu), a-t-il notamment souligné.
M. Joumblatt a estimé qu'à l'issue de la bataille électorale, il deviendra nécessaire d'« axer notre attention sur les termes de l'accord de Taëf, notamment en ce qui concerne l'arabité du Liban ». « Seule l'identité arabe est susceptible de préserver le Liban », a-t-il ajouté.
Évoquant l'évolution de la bataille électorale, le leader du PSP a déploré la pléthore de candidats dans certaines régions. « Il aurait été souhaitable que les candidats qui se bousculent dans les deux camps abordent, à l'occasion de leur campagne électorale, des dossiers économiques et sociaux, a souligné M. Joumblatt. Il aurait été préférable qu'ils tentent d'apporter des réponses aux défis posés par ces dossiers au lieu de déployer des efforts intensifs pour faire leur entrée dans le paradis du prochain Parlement. Le critère premier du succès réside dans le fait de servir les gens. Les fauteuils en cuir sous la coupole du Parlement n'ont pas pour but de satisfaire un ego personnel, mais d'assurer une bonne représentation » des électeurs.
Le leader du PSP a, par ailleurs, déploré les divisions qui se manifestent dans les rangs arabes et palestiniens. Il a applaudi à ce sujet au document de travail présenté par l'Arabie saoudite au sommet arabe de Doha, relevant que ce document met l'accent sur la nécessité de « miser sur le dialogue comme seul moyen de régler les différends politiques arabes ». « Cette démarche, a-t-il précisé, complète les réconciliations arabes intervenues lors du sommet du Koweït. Reste à déterminer, évidemment, dans quelle mesure les autres parties arabes respecteront une telle approche et la traduiront par des faits sur le terrain. »
M. Joumblatt a, par ailleurs, souligné que « quels que soient les résultats du sommet de Doha, la Palestine reste en attente, Gaza demeure sous les décombres, la judaïsation de Jérusalem se poursuit, de même que la politique d'implantation ». « La Palestine, a poursuivi le leader du PSP, est dans l'attente de l'entente arabe, du gouvernement d'union nationale palestinien qui n'a pas encore vu le jour en raison de l'exacerbation des conflits internes. À l'ombre des dissensions arabes et palestiniennes, comment serait-il possible de faire face à l'extrémisme israélien qui pointe à l'horizon et qui ne diffère en rien de l'extrémisme passé, lequel a mené des guerres successives contre le Liban, Gaza et la Cisjordanie, de même qu'il a poursuivi la politique d'implantation et de judaïsation, et a construit le mur de la honte ? Pourquoi toutes les forces palestiniennes, sans exception, n'adoptent-elles pas une attitude responsable en dépassant leurs différends réducteurs et en surmontant leurs tiraillements ? Pourquoi ces factions palestiniennes n'entreprennent-elles pas de former un gouvernement d'union nationale qui prenne en considération toutes les composantes (palestiniennes) en vue d'ouvrir une nouvelle page dont le leitmotiv serait la lutte contre l'occupation israélienne ? »
En conclusion, le leader du PSP a souligné qu'il n'est pas concevable de garder le mutisme au sujet de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les camps de réfugiés palestiniens.
Le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a remis sur le tapis, dans le cadre de son article hebdomadaire dans l'organe de son parti al-Anba', la question de l'accord d'armistice de 1949 avec Israël. « Il semble que certains aient oublié, ou feignent d'oublier, que l'accord de Taëf prévoit la trêve avec Israël, ce qui implique le...

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