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Liban

Loi antitabac : la police touristique ne peut pas contrôler tout le territoire, affirme Abboud

Fadi Abboud : « L’application de la loi d’une manière anarchique aura un impact négatif sur le secteur du tourisme et des services au Liban. »  Photo Dalati et Nohra

Le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, a affirmé que son ministère est « prêt à exercer son rôle de surveillance » pour l’application de la loi 174 de lutte antitabac « à travers la police touristique », soulignant toutefois que celle-ci « ne peut pas contrôler plus de 10 000 institutions sur l’ensemble du territoire ».


La police touristique compte 70 membres, a indiqué M. Abboud, au cours d’une conférence de presse, expliquant qu’« avant même l’entrée en vigueur de la loi, sept femmes ont été retirées la semaine dernière » de ce département, parce qu’on avait « jugé qu’on n’avait pas besoin d’elles ». Il a ajouté que seuls « dix membres » de la police touristique seront chargés de l’application de la loi, parce que tous les membres de cet organisme ne peuvent pas être chargés de ce seul dossier.


« Lorsque la décision du Conseil des ministres sera appliquée » et « que la police touristique comptera assez de membres », celle-ci « déploiera tous les efforts nécessaires pour une application sérieuse » de la loi 174, « parce qu’il est inconcevable aujourd’hui d’interdire le tabac à Beyrouth et les banlieues et de l’autoriser ailleurs », a encore insisté M. Abboud.


« Nous devons toutefois réfléchir d’une manière réaliste pour aboutir aux meilleurs résultats » dans l’application de la loi « pour que tous les efforts déployés à ce jour ne soient pas vains », a ajouté M. Abboud. Il a mis l’accent dans ce cadre sur la nécessité d’une collaboration effective entre les institutions du secteur touristique, les services de l’État, la société civile, les écoles et les universités.


« Il est important de développer la loi de manière à ce qu’elle prenne en considération les remarques de toutes les parties concernées, mais aussi de bénéficier de l’expérience mondiale dans ce cadre » afin d’aboutir à « des formules applicables », a encore insisté M. Abboud.


Et de faire remarquer : « Seule l’augmentation du nombre des membres de la police touristique peut garantir une application de la loi sur l’ensemble du territoire et pas uniquement à Beyrouth, parce que l’équité dans son application garantira son succès. »


Et M. Abboud de conclure en affirmant que « l’application de la loi d’une manière anarchique aura un impact négatif sur le secteur du tourisme et des services au Liban ».

 

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