Beyrouth a été suivie par Amman et Alep où 60 % des interrogés des deux villes de la région partagent la même opinion sur le sujet. Pour établir son sondage, Bayt.com a demandé aux participants de classer un certain nombre de facteurs sur la ville dans laquelle ils résident sur une échelle allant de 1 à 5, soit du qualificatif « mauvais » au meilleur rang, « excellent ». L’étude a ainsi été menée entre le 24 juin et le 4 juillet derniers dans les villes d’Abou Dhabi, d’Alep, Alexandrie, Alger, Amman, Beyrouth, Le Caire, Casablanca, Damas, Doha, Dubaï, Djeddah, Koweït City, Manama, Marrakech, Mascate, Rabat, Riyad, Charjah et Tunis. L’étude a ainsi porté sur un échantillon de 113 interrogés dans la capitale libanaise.
Par ailleurs, l’enquête a révélé que 47 % des Libanais interrogés ont qualifié de « mauvaise » la disponibilité en logements abordables à Beyrouth, soit le troisième pourcentage le plus élevé de la région derrière Damas et Alger où 58 % et 51 % des résidents ont partagé la même opinion sur le niveau des prix du logement dans leurs capitales respectives. Au total, 74 % des Libanais interrogés estiment « mauvaise » ou « pauvre » la disponibilité de logements abordables à Beyrouth, le second taux le plus élevé de la région après Damas où 76 % des sondés partagent le même avis sur la question.
En outre, 86 % des participants libanais ont considéré le coût de la vie dans la capitale comme étant « élevé » ou « très élevé », ce qui constitue de loin le taux le plus élevé de la région MENA. En parallèle, l’étude a indiqué que Beyrouth faisait partie des cinq premières villes de la région à être directement affectée par 12 événements de la vie quotidienne. À titre d’illustration, la capitale a été bien notée quant à son niveau de vie et la qualité de soins médicaux, son large éventail de choix quant aux loisirs et sorties, la disponibilité et la qualité de son système éducatif et la proximité d’accès des commerces de proximité. En revanche, l’enquête menée par Bayt.com a souligné d’autres points faibles comme le manque de passages piétons, les embouteillages et la congestion du trafic, la mauvaise qualité des services publics et des infrastructures et l’absence d’espaces verts et de parcs publics.
commentaires (0)
Commenter