Le Venezuela fête l’anniversaire de son indépendance

L’ambassadrice du Venezuela, Zoed Karam Doueihy, a donné une réception à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la République bolivarienne à La Verrière à Dbayé. La cérémonie s’est tenue notamment en présence du député Élie Aoun, représentant le chef de l’État, Michel Sleiman, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre Nagib Mikati, et de l’ambassadeur Mansour Abdallah, représentant le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour.
Prenant la parole, Mme Karam Doueihy a souligné que « la journée du 5 juillet marque l’anniversaire de la signature de l’acte de l’indépendance du Venezuela qui a mis fin à 300 ans de colonisation espagnole ».
« Le 5 juillet 1811, des hommes courageux, qui forment aujourd’hui une partie incontournable de l’histoire de notre patrie, ont ratifié le document dont les principes et idéaux furent couronnés de succès le 24 juin 1821 durant la bataille de Carabobo, quand la victoire du mouvement indépendantiste dirigé par le libérateur Simon de Bolivar fut confirmée », a-t-elle dit.
« Cependant, le processus de l’indépendance initié il y a deux cent un ans continue, et comme l’a déclaré notre président Hugo Chavez Frias, se perçoit dans la longue et successive lutte des peuples, pour le respect de leur dignité, souveraineté et autodétermination, disposés à forger leur propre destin », a-t-elle indiqué.
« Après la déclaration de l’indépendance accomplie par les patriotes d’hier, le peuple révolutionnaire du Venezuela, tout comme les autres pays et peuples du Sud, affronte aujourd’hui avec fermeté et courage les nouveaux défis et dangers qui nous menacent en ce XXIe siècle et perturbent gravement la stabilité et la paix dans le monde, d’où notre devoir, à nous tous, comme le dit si bien Amin Maalouf dans son livre Le dérèglement du monde, de contribuer à cette entreprise de sauvetage ; avec sagesse, avec lucidité, mais également avec passion, et quelquefois même avec colère. Oui, avec l’ardente colère des justes », a-t-elle ajouté.
« L’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela au Liban développe avec respect, amour et enthousiasme sa mission en concordance avec la politique internationale de notre gouvernement dans cette chère terre sœur, dont les premiers émigrés sont venus au Venezuela et à d’autres pays latino-américains à partir de ce moment historique dans lequel s’est consolidé le destin glorieux de la grande patrie de Bolivar, époque qui constitue la genèse dans les relations étroites qui unissent aujourd’hui fortement nos deux pays et peuples », a-t-elle souligné en conclusion.