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Le Liban dans WikiLeaks : fuites et révélations

Selon WikiLeaks, Berry reçoit de l’Iran 400 000 dollars par mois, le mouvement Amal dément

Le mouvement Amal et en particulier son chef, Nabih Berry, sont la cible d'une campagne en règle orchestrée par divers médias visant à « les discréditer » et « à ternir l'image de ses députés, ses ministres et ses alliances », affirme un communiqué publié hier par le mouvement chiite.
Le quotidien al-Akhbar a publié hier matin des extraits, tirés de WikiLeaks, d'un rapport diplomatique de Jeffrey Feltman datant du 7 avril 2006 dans lequel l'ancien ambassadeur US à Beyrouth cite des propos rapportés par deux personnalités chiites indépendantes, Mohammad Obeid et l'ancien ministre Mohammad Abdel Hamid Beydoun.
Selon ces télégrammes, les deux hommes auraient confié à l'ambassadeur que le mouvement Amal est « en recul » au Liban-Sud en raison de la perte de crédibilité de son chef, Nabih Berry, considéré comme « le petit associé de Nasrallah » dont « il exécute toutes les demandes ».
Mais le discrédit dont est frappé le président de la Chambre est également attribué à la réputation de « corruption » qui le poursuit. C'est par milliers que les chiites quittent le mouvement Amal pour rejoindre les rangs du Hezbollah, assure le document.
Selon Mohammad Obeid, la fortune de la famille de Berry s'élevait, à l'époque, à deux milliards de dollars, alors qu'en 1990, il habitait encore dans un appartement de location.
En outre, selon WikiLeaks, les Berry figurent désormais parmi les plus grands propriétaires terriens du Sud. Enfin, M. Berry touche mensuellement de l'Iran 400 000 dollars, dont un quart seulement va à ses partisans, aurait affirmé M. Obeid.

Le mouvement Amal et en particulier son chef, Nabih Berry, sont la cible d'une campagne en règle orchestrée par divers médias visant à « les discréditer » et « à ternir l'image de ses députés, ses ministres et ses alliances », affirme un communiqué publié hier par le mouvement chiite.Le quotidien al-Akhbar a publié hier matin des extraits, tirés de WikiLeaks, d'un rapport...