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Liban

Les armées syrienne et libanaise ferment les couloirs humanitaires à Wadi Khaled

Des incursions syriennes ont été signalées hier en territoire libanais, notamment à Ersal dans la Békaa, faisant deux blessés, et les armées libanaise et syrienne, selon les habitants de la région, ont convenu de fermer les « couloirs humanitaires » de fait à la frontière nord de Wadi Khaled, que les réfugiés et les blessés syriens, fuyant la répression en Syrie, empruntaient pour sauver leur vie.
Dix personnes – huit Syriens et deux Libanais –, dont un enfant de neuf ans, ont été blessées hier par des tirs dans deux incidents différents à la frontière libano-syrienne, ont indiqué un responsable local libanais et une source médicale.
Cinq Syriens ont été blessés par des tirs à Qousseir, une ville syrienne frontalière avec le Liban, et ils ont été transportés clandestinement au Liban où ils ont été hospitalisés, a indiqué une source médicale.
« Les blessés, dont un enfant de 9 ans et une adolescente de 16 ans, ont été amenés (d’abord) à Ersal (Est) et conduits dans un hôpital du Akkar » dans le Nord, selon la même source s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.
Plus tôt, deux Libanais avaient été blessés par les tirs d’une patrouille militaire syrienne entrée en territoire libanais, où elle a ouvert le feu sur une localité frontalière, a indiqué un responsable libanais.
« Les troupes syriennes sont entrées en territoire libanais aujourd’hui et ont ouvert le feu sur deux frères bergers du village de Khirbet Daoud à Ersal », une zone frontalière qui été la cible de tirs meurtriers au cours des derniers mois, a expliqué Bakr Houjairi, de la municipalité de Ersal, qui a rappelé qu’il s’agit de la « cinquième ou sixième incursion en l’espace de deux mois ». Il a identifié les blessés, qui sont touchés au dos, comme étant Khaled et Mohammad al-Fleeti, ajoutant qu’ils avaient été transférés vers un hôpital proche et que leur état était stable.
Une seconde unité syrienne de 100 soldats s’est également introduite par un autre point frontalier dans la localité de Hakaeb el-Hammam dans une profondeur de 4 km. Ils ont ouvert le feu sur la localité avant de se retirer.
Au moins trois personnes ont été tuées depuis octobre lors d’incursions en territoire libanais de troupes syriennes qui ont ouvert le feu sur des villages frontaliers. Rappelons que le gouvernement libanais ne s’est pas prononcé sur la question à ce jour.

Fermeture des couloirs humanitaires
 Par ailleurs, l’armée syrienne et l’armée libanaise ont décidé hier de fermer « les couloirs humanitaires » entre le Liban et la Syrie du côté de Wadi Khaled. Ces points de passage permettaient jusque-là aux blessés en provenance de Tal Kalakh de venir se soigner au Akkar.
Selon une source informée à Wadi Khaled, cette décision a été prise entre les deux institutions militaires conjointement afin de barrer la voie aux blessés et réfugiés venus s’abriter au Liban.  À la question de savoir pourquoi l’armée syrienne a attendu à ce jour pour fermer ces couloirs, la source explique que ces points de passage servaient auparavant aux ouvriers syriens journaliers qui, pour éviter de payer une taxe aux points de passage officiels, s’infiltraient à travers ces couloirs, au vu et au su des gardes-frontières syriens qui fermaient les yeux. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, notamment depuis que les combats ont repris à Tal Kalakh, la ville frontalière avec Wadi Khaled, dit-il. Interrogée par L’Orient-Le Jour, une source de l’armée a démenti l’information, affirmant que les points de passage illégaux ont été fermés depuis longtemps.
Des incursions syriennes ont été signalées hier en territoire libanais, notamment à Ersal dans la Békaa, faisant deux blessés, et les armées libanaise et syrienne, selon les habitants de la région, ont convenu de fermer les « couloirs humanitaires » de fait à la frontière nord de Wadi Khaled, que les réfugiés et les blessés syriens, fuyant la répression en Syrie, empruntaient...

commentaires (6)

L'inhumain est toujours vide, car sortant d'un vide ! Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

10 h 26, le 16 décembre 2011

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Commentaires (6)

  • L'inhumain est toujours vide, car sortant d'un vide ! Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    10 h 26, le 16 décembre 2011

  • - - ALI , superbe ton mélange d'humour et de vérités .. excellent , à répéter sans modération ...

    JABBOUR André

    06 h 00, le 16 décembre 2011

  • c'est un couloir de terroristes et de contrebandes illégales! A moins que ces humano-Syriens mangent des kalachs, sucent des balles en guise de caramels et se peignent avec un chargeur (Mochot)!

    Ali Farhat

    04 h 43, le 16 décembre 2011

  • - - Comment peuvent-elles être vides et inhumaines à la fois ? Il faut savoir ce que vous écrivez monsieur Tsiris ! Je me demande , qui d'entre nous fait pitié ICI ! Merci en tout cas , de prendre le temps de lire un commentaire vide et inhumain selon votre appréciation .

    JABBOUR André

    03 h 50, le 16 décembre 2011

  • André, tu fais vraiment pitié avec tes paroles vides et inhumaines. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    17 h 30, le 15 décembre 2011

  • - - Bravo aux deux armées , la Libanaise et la Syrienne , pour la fermeture des passages clandestins , qu'utilisent les terroristes Syriens et autres , qui fuient leur pays pour terrorisme et attaques contre la troupe et les civils , pour se rendre chez nous sous couverture de réfugiés " politiques " , comme le firent les Palestiniens il y a plus de 65 ans ! Pour ce qui est des blessés , pourquoi ne se font-ils pas soigner chez eux en Syrie , s'ils n'ont rien à se reprocher ? Il se trouve des Libanais au Liban CHEZ EUX , qui n'ont pas les moyens de se faire soigner , en plus , le Trésor a d'autres priorités à financer , comme l'électricité et bien d'autres , avant de payer pour des étrangers qui nous veulent du MAL !

    JABBOUR André

    01 h 34, le 15 décembre 2011

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