La Grande-Bretagne et l'Union européenne devront probablement repousser à décembre les discussions sur l'avenir de leurs relations post-Brexit en raison de l'insuffisance de progrès enregistrés sur la première phase des négociations, celle qui porte sur les conditions du divorce, rapporte mercredi la chaîne britannique Sky citant des sources britanniques.
L'UE espérait qu'il serait possible de réaliser d'ici octobre des progrès suffisants sur la première phase (portant notamment sur le règlement financier du Brexit - la "facture" dont Londres devra s'acquitter pour sortir de l'UE -, les droits des expatriés et la question de l'Irlande du Nord et de sa frontière avec la république d'Irlande) et de pouvoir dès lors ouvrir la seconde.
Aucune réaction n'a pu être obtenue auprès du ministère britannique du Brexit.
Les négociations ont été officiellement lancées le 19 juin dernier à Bruxelles entre les équipes du négociateur en chef de l'UE, le Français Michel Barnier, et du ministre britannique du Brexit, David Davis.
Une séance de travail a suivi le 17 juillet dernier, toujours à Bruxelles.
Ces négociations doivent permettre de fixer les termes du divorce entre Londres et l'UE, programmé théoriquement fin mars 2019 au plus tard, - c'est la première phase - et de dessiner les contours de leurs futures relations - c'est cette seconde phase, dont le début pourrait être retardé selon Sky News.
L'UE espérait qu'il serait...
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