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À La Une - Interview

Johny Maalouf à « L’OLJ » : « La musique libanaise fait partie de mon identité vocale »

Doctorant en biochimie, Johny Maalouf, le candidat franco-libanais, à Paris, de « The Voice : la plus belle voix » a franchi jusqu’ici avec succès toutes les étapes. L'Orient-Le Jour l'a interviewé après une journée de répétitions à Paris.

Johny Maalouf aimerait bien faire un duo avec Mike Massy. Photo Philippe Leroux/TF1

Johny, comment un chercheur biochimiste au CNRS se retrouve dans le télécrochet « The Voice » ?

Effectivement je suis doctorant en biochimie et je suis chercheur contractuel au CNRS. J’ai été repéré sur Internet. L’équipe de casting de l’émission a vu le clip posté avec mon groupe de rock Broadways. Ils m’ont contacté et m’ont parlé de l’émission.

 

Vous vous êtes tout de suite lancé dans l’aventure ?

J’ai tout de suite aimé le concept de l’émission, mais je n’étais pas tout de suite partant. Je devais allier mon travail de recherche au CNRS et la compétition. Mon chef au CNRS m’a beaucoup soutenu. Il m’a dit : « C’est une chance qui se présente une seule fois dans la vie, une belle opportunité. » Il m’a fait confiance, je travaillais le week-end pour relever le défi !

 

Comment avez-vous vécu votre première audition devant le jury ?

Les conditions de l’audition sont très particulières. Les gens n’ont pas le droit d’applaudir. On se retrouve en face de quatre fauteuils tournés de dos... Il était minuit 30. J’étais sur place depuis 9h du matin. C’était au-delà du stress, on est tellement fatigué, on ne comprend plus rien...

 

Vous vous êtes laissé porter... plus de place à la réflexion ?

Au bout de 5 secondes, Florent Pagny se retourne, c’était incroyable pour moi. J’ai grandi en l’écoutant. Je suis fan de lui. Je ne comprenais plus rien. C’était à la fois bizarre et génial... juste hallucinant !

 

Mais finalement comme coach vous avez choisi Garou ?

Garou a beaucoup de sensibilité avec une voix très puissante. C’est quelqu’un de très généreux. J’aime beaucoup l’artiste et l’humanité qu’il dégage. J’ai laissé parler mon cœur finalement...

 

Et comment se passent vos répétitions ? Garou est-il présent ?

Les répétitions sont intenses, mais ça va. Garou me donne confiance en moi. Il voit des notes que je ne vois pas et me pousse à me dépasser au niveau vocal. Sur le plan émotionnel, c’est un artiste qui a beaucoup d’expérience, il sait nous orienter pour mieux interpréter et servir la chanson. Il me fait confiance et je sens qu’il m’apprécie...

 

Vous choisissez les chansons que vous interprétez ?

You raise me up faisait partie d’une liste de chansons. Je l’aimais beaucoup, je l’ai choisie. Pour la battle avec Emma, Garou a choisi. C’était Monopolis de Starmania. C’est une chanson très difficile à interpréter, les émotions se mélangent, on doit passer de l’espoir à la tristesse. J’ai essayé de ressentir les émotions sur scène et j’ai envoyé...

 

Quels sont les artistes que vous aimez ?

J’aime beaucoup de manière générale les auteurs compositeurs comme Kate Bush ou Tori Amos. En France, j’admire énormément la musique de Michel Berger...

 

Et vous êtes imprégné par la musique libanaise ?

La musique libanaise fait vraiment partie de mon identité vocale. Elle colore subtilement chacune de mes interprétations. Bien évidemment je citerai Feyrouz, Wadih el-Safi, Ghassan Saliba. J’aime beaucoup les artistes qui ont un timbre particulier et qui transmettent à la fois beaucoup d’émotions...

 

Avez-vous déjà chanté en arabe ? Avec quel artiste libanais aimeriez-vous faire un duo ?

Bien sûr que j’ai déjà chanté en arabe, j’ai même pris des cours de chant moderne oriental... Oui pour un duo avec Mike Massy, un jeune artiste libanais qui est dans la lignée de Zaki Nassif. Je suis vraiment fan de sa musicalité et son interprétation. Sinon j’aime aussi beaucoup Jahida Wehbé.

 

Comment appréhendez-vous le prime de samedi ?

Je pense surtout à la chanson, qui est très compliquée, je n’ai pas le droit de vous dire laquelle, mais elle est en anglais (rires)... Vocalement elle est vraiment difficile, mais pour moi c’est la plus belle chanson qui ait été écrite... J’ai beaucoup de chance de pouvoir l’interpréter sur scène ce samedi.

 

Et juste avant de rentrer sur scène, comment gérez-vous le stress ?

J’essaie tout simplement de m’isoler juste avant. Je fais une petite prière avant de rentrer sur scène. Être dans un état d’esprit positif en me disant que maintenant tout va bien se passer.

 

Vous vous êtes fixé des objectifs ou vous vivez cette aventure comme une parenthèse ?

Je ne peux plus dire que je la vis comme une parenthèse. Je suis à un niveau avancé de la compétition. J’aimerais beaucoup expérimenter la vie artistique. Maintenant je ne sais pas ce qui adviendra. Je n’aimerai peut-être pas cette vie. J’essaie de garder les pieds sur terre. Être dans les huit finalistes qui feront la tournée est un de mes objectifs.

 

Le mot de la fin est à vous Johny...

J’espère toujours avoir le soutien du public. Je remercie chaque personne. Je suis très reconnaissant pour le vote du public qui me permet d’être là. J’aimerais juste dire merci et j’espère ne pas vous décevoir.

 

Johny, comment un chercheur biochimiste au CNRS se retrouve dans le télécrochet « The Voice » ?
Effectivement je suis doctorant en biochimie et je suis chercheur contractuel au CNRS. J’ai été repéré sur Internet. L’équipe de casting de l’émission a vu le clip posté avec mon groupe de rock Broadways. Ils m’ont contacté et m’ont parlé de l’émission.
 
Vous vous êtes tout...

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