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À La Une - Société

Harcèlement au Liban : dans la rue, les femmes inversent les rôles

Des regards lourds et insistants, des propos plus ou moins crus murmurés ou braillés, des gestes déplacés…

Les femmes sont souvent l’objet de harcèlement dans les rues de Beyrouth. Contre ce harcèlement sexuel, banal et quotidien, le collectif libanais Nasawiya a créé l’initiative les "Aventures de Salwa".

 

Après la carte du harcèlement qui invite les victimes à recenser ce qu’elles subissent, les conférences et groupes de discussion, Salwa s'est engagée dans une nouvelle "aventure" en forme de camion publicitaire sillonnant les rues du pays. Un camion dont les haut-parleurs crachent de bonnes grosses phrases-cliché de dragueur lourdingue. Mais des phrases prononcées, cette fois, par des voix de femmes.

 

Une belle inversion des rôles visant à faire comprendre aux femmes que le harcèlement n’est pas une fatalité, et aux hommes qu'il n’est pas un jeu. Reportage.

 


Des regards lourds et insistants, des propos plus ou moins crus murmurés ou braillés, des gestes déplacés…
Les femmes sont souvent l’objet de harcèlement dans les rues de Beyrouth. Contre ce harcèlement sexuel, banal et quotidien, le collectif libanais Nasawiya a créé l’initiative les "Aventures de Salwa".
 
Après la carte du harcèlement qui invite les victimes à recenser ce...

commentaires (6)

T'as raison Kamel, y a pas de quoi crier au viol, tant que ça reste bon enfant! Et les goujats, on ne va quand même pas s'abaisser à leur niveau en les remettant à leur place. Nous, on connaît la nôtre, et c'est amplement suffisant pour qu'ils se sentent minus avec leurs paroles déplacées.

Tina Chamoun

13 h 47, le 13 décembre 2011

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Commentaires (6)

  • T'as raison Kamel, y a pas de quoi crier au viol, tant que ça reste bon enfant! Et les goujats, on ne va quand même pas s'abaisser à leur niveau en les remettant à leur place. Nous, on connaît la nôtre, et c'est amplement suffisant pour qu'ils se sentent minus avec leurs paroles déplacées.

    Tina Chamoun

    13 h 47, le 13 décembre 2011

  • On leur donne quand même le choix du 16/9 ou du 4/3 Christian, ou même pas ?

    Robert Malek

    13 h 07, le 13 décembre 2011

  • T'as raison Kamel,elles ont qu'à pas nous provoquer....burka pour tout le monde ,et qu'on n'en parle plus!

    GEDEON Christian

    11 h 14, le 13 décembre 2011

  • Ma chere Tina, je connais une femme argentine qui a ete tres vexee qu'a Paris les hommes ne sifflaient pas a son passage comme ca se fait chez elle ou elle se sentait vivre en attirant les regards. L'anonymat pour une belle femme est pire que les sympathiques reflexions qu'elle entend et pour lesquelles je l'a soupconne de vouloir les provoquer, apres un passage de plusieurs heures devant son mirroir. Bien entendu tant que ca reste bon enfant.

    Jaber Kamel

    10 h 21, le 13 décembre 2011

  • Le harcèlement dans la rue ce sont les remarques, critiques, et moqueries répétées dont les femmes sont les objets dans l'espace public de la part d'individus qui leur sont inconnus. Il est rarement dénoncé si il ne s'accompagne pas de violences physiques et est malheureusement culturellement accepté. Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha A.Nazira

    09 h 50, le 13 décembre 2011

  • Face au dragueur-lourdingue une seule solution: faire la sourde oreille et poursuivre son chemin comme s'il n'existait pas. Ce harcèlement de la rue est beaucoup moins violent que celui, bien plus nocif, nombre de patrons font subir aux femmes au bureau. Pas de quoi siffler d'admiration pour ce genre de machos!

    Tina Chamoun

    06 h 21, le 13 décembre 2011

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