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Sport - Jeux de la francophonie

Georges Friedrich : « L’organisation des Jeux de la francophonie était fantastique »

Le chef de la délégation française pour les VIes Jeux de la francophonie, Georges Friedrich, a exprimé son admiration pour la qualité d'organisation des VIes Jeux de la francophonie que le Liban a accueillis entre le 27 septembre et le 6 octobre.
Au terme des compétitions sportives, la France a dominé le classement des nations participantes avec 49 médailles (23 en or, 9 en argent, 17 en bronze). Les Bleus ont trusté les titres en athlétisme, en judo et en boxe, en dépit d'une concurrence acharnée de la part des Marocains (seconds au classement général).
Dans une entrevue accordée à la presse, Friedrich a mis l'accent sur le sens prononcé de l'hospitalité de la part du pays hôte et de l'excellente interactivité avec tous les pays invités, tout au long des Jeux de la francophonie.
« J'ai visité le Liban pour la première fois en juillet 2008, a rappelé Georges Friedrich. Notre voyage avait été déjà retardé à maintes reprises à cause des événements sécuritaires qui ont secoué le pays et aussi à cause de la fermeture de l'aéroport international de Beyrouth en mai 2008. En dépit de toutes les contraintes, nous sommes venus pour tâter le terrain. Je peux vous dire que dès mon premier séjour (qui a duré 5 jours), j'ai ressenti un sentiment de sécurité total que contredisaient les rumeurs de guerre permanente. On était très loin du climat d'horreur relayé par les médias. Dès lors, je me suis attelé à convaincre les différentes Fédérations françaises engagées afin de m'assurer de leur participation aux Jeux. À cet effet, des contacts soutenus ont eu lieu avec le gouvernement français, afin de créer un climat de confiance permanent et de confirmer la tenue des Jeux de la francophonie au Liban. Vous savez qu'il y a toujours un pays de remplacement en cas du désistement du pays organisateur, ou en cas d'impossibilité d'accueillir les Jeux. »
« Il faut dire aussi que j'ai été très agréablement surpris par l'accueil chaleureux du comité organisateur, avec à sa tête Alain Badaro, directeur du Comité national des Jeux de la francophonie. J'ai tout de suite remarqué l'engagement et l'enthousiasme d'Alain Badaro dans ce sens. Il s'était très rapidement entouré d'une équipe de jeunes collaborateurs dynamiques, cultivés, compétents, motivés et disponibles. Ils étaient parfaitement préparés à assumer les nécessités liées à l'organisation d'un événement de cette envergure. »
« Tout ceci a renforcé, bien sûr, mon enthousiasme et ma conviction de maintenir les Jeux de la francophonie au Liban », a renchéri Georges Friedrich.

Un pays extraordinaire et attachant
« Lors de ma seconde visite au Liban, poursuit Friedrich, j'ai visité les infrastructures, les sites, les complexes sportifs ainsi que la Cité universitaire Rafic Hariri de Hadeth. Ce campus a tout de suite attiré mon attention pour sa capacité à accueillir toutes les délégations. C'était, en soi, déjà un facteur primordial pour le
succès des Jeux. »
« Nul doute aussi que mes visites répétées auprès des instances organisatrices au Liban ont pavé le chemin aux bons préparatifs, dont le but principal était d'être fin prêt à temps. J'ai été agréablement surpris par les Libanais, qui s'étaient investis à fond pour la réussite de cet événement. Je dois également ajouter que notre principale source de satisfaction réside aussi dans les contacts humains et les amitiés que nous avons établis avec toutes les délégations présentes. »
Sur le plan sportif, Friedrich a fait part de sa satisfaction quant aux résultats des sélections françaises participantes : « On a remporté un nombre impressionnant de médailles et les résultats sont somme toute positifs. Les participants se sont montrés très satisfaits de leur performance et de leur séjour ici, au point que certains d'entre eux étaient tristes au moment de partir. Mais le point d'orgue de ces jeux de Beyrouth reste, à mon avis, le niveau élevé des participants qui ont rehaussé considérablement la qualité de ces Jeux, que ce soit au niveau sportif ou culturel. »
Friedrich est revenu sur l'inauguration du Club France, qui a été créé pour l'occasion, et qui avait pris ses quartiers à l'ESA : « Le Club France constitue une aire de rencontres et de dialogues entre toutes les délégations présentes, qui a permis de nouer des relations commerciales, en marge des événements sportifs et culturels. »
Enfin, le chef de la délégation française a tenu à mettre l'accent sur la présence en force des officiels français lors de ces Jeux, notamment le Premier ministre François Fillon, la secrétaire d'État Rama Yade, la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot. M. Friedrich a clôturé son entrevue par cet aveu : « Nous sommes vraiment très tristes de quitter, car le Liban est un pays assez extraordinaire, et auquel nous nous sommes rapidement attachés. Aujourd'hui, et grâce à ces Jeux, nous les Français, nous nous sentons plus concernés par le Liban et ses problèmes. Mais au vu de notre séjour ici, et au contact des Libanais de tous bords, on a l'intime conviction que ce pays possède tous les paramètres et données pour surmonter les crises qu'il traverse, et c'est ce que nous souhaitons de tout cœur. »
Le chef de la délégation française pour les VIes Jeux de la francophonie, Georges Friedrich, a exprimé son admiration pour la qualité d'organisation des VIes Jeux de la francophonie que le Liban a accueillis entre le 27 septembre et le 6 octobre.Au terme des compétitions sportives, la France a dominé le classement des nations participantes avec 49...

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