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Santé

Épidémie de cancers à l’horizon 2030 ?

Aujourd’hui déjà, les cancers sont la première cause de décès dans la plupart des pays riches. Or l’avenir ne laisse rien augurer de bon. Une prospective du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Lyon prévoit en effet rien moins qu’une hausse moyenne de 75 % de leur incidence dans le monde, d’ici à 2030. Avec une progression encore plus spectaculaire dans les pays les moins favorisés.
Dans les pays émergents par exemple, les cancers pourraient augmenter de 78 % d’ici à l’échéance. Ce chiffre concerne le Brésil, l’Inde et la Chine qui, à eux trois, représentent la très vaste majorité de la population vivant dans les quatre pays connus comme les BRIC – Brésil, Russie, Inde, Chine. Quant aux pays en développement et ceux qui sont les moins favorisés, la progression de ces maladies pourrait y être de 93 %.
« Tous ces pays devraient sans doute voir baisser le taux des cancers d’origine virale – comme le cancer du col de l’utérus, souligne le Dr Freddie Bray, un des auteurs de l’étude publiée dans The Lancet Oncology et rapportée par l’agence Destination santé. Toutefois, ils souffriront sans nul doute d’une augmentation substantielle des cancers associés au mode de vie “occidental”. Il s’agit des cancers du sein, de la prostate et des cancers colorectaux. »
Deux cancers, ceux du sein et de la prostate, semblent devoir connaître une augmentation conséquente dans tous les pays. Et cela quel qu’y soit le niveau de vie. L’incidence des cancers de l’estomac et du col de l’utérus devrait diminuer dans les pays en développement et les pays riches. Les programmes de vaccination et de dépistage précoce qui se développent dans ces deux groupes de pays portent leurs fruits.
Enfin, l’incidence des cancers du poumon manifeste une tendance à la décroissance parmi les hommes des pays riches. Le nombre de cas féminins, au contraire, devrait y augmenter dans les années à venir. « Dans les pays en développement et les pays les moins favorisés, le cancer du poumon pourrait devenir un des cancers les plus répandus si le tabagisme n’est pas contrôlé rapidement », prévient le Dr Bray.
Les auteurs se sont fondés sur la base de données Globocan, développée par le CIRC. Leurs hypothèses concernant les changements dans l’incidence des différents cancers ont pu être établies au regard des évolutions démographiques et dans les modes de vie prévues dans les différents pays pris en compte.
Aujourd’hui déjà, les cancers sont la première cause de décès dans la plupart des pays riches. Or l’avenir ne laisse rien augurer de bon. Une prospective du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Lyon prévoit en effet rien moins qu’une hausse moyenne de 75 % de leur incidence dans le monde, d’ici à 2030. Avec une...

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