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Moyen Orient et Monde - Syrie

Attentats dans le village alaouite d’Aqrab : près de 200 victimes

Plusieurs attentats à la bombe ont eu lieu hier à Aqrab, un village alaouite de la province de Hama en Syrie, faisant entre 125 et 200 victimes (morts et blessés), selon les sources. « Il n’est pas possible dans l’immédiat de savoir si les rebelles sont derrière (cette série d’attentats), mais si tel était le cas, il s’agirait de la plus importante opération de représailles de la part des insurgés » contre des civils alaouites, a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Plusieurs opposants syriens ont fait état de dix morts confirmées, précisant que les forces d’Assad avaient bombardé un bâtiment où au moins 200 personnes se trouvaient.
Parallèlement dans le nord du pays, de violents combats opposaient soldats et rebelles aux abords d’une des plus importantes académies militaires du pays, abritant environ 3 000 militaires, selon l’OSDH, qui a précisé que la superficie de la base nécessiterait l’engagement de milliers de combattants. Des rebelles auraient par ailleurs pris le contrôle de deux checkpoints, l’un à Rankos, et l’autre à Harasta. Hormis les victimes des attentats d’Aqrab, les violences ont fait hier au moins une centaines de tués.

Sanctions US contre
al-Nosra
 D’autre part, au lendemain de la prise par le Front al-Nosra d’une des dernières places fortes de l’armée dans le nord-ouest du pays, au détriment de l’Armée syrienne libre tenue à l’écart des combats, Washington a pris des sanctions contre le mouvement, et contre les milices prorégime. Les États-Unis ont inscrit le Front al-Nosra, une émanation selon eux d’el-Qaëda en Irak, sur leur liste des organisations terroristes étrangères et ont gelé les avoirs de deux de ses chefs, l’Irakien Maysar Ali Moussa Abdallah al-Joubouri et le Syrien Anas Hassan Khatab.
En outre, après avoir multiplié les mises en garde sur une éventuelle utilisation d’armes chimiques par le régime de Damas, les États-Unis sont revenus sur leur estimation du risque. Le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a ainsi affirmé hier que la Syrie n’avait pris ces derniers jours aucune nouvelle mesure indiquant sa volonté de recourir à son arsenal chimique. La France a également affirmé savoir où étaient stockées ces armes, assurant que les troupes régulières les protégeaient. Le Canada s’est pour sa part dit « inquiet », car des « actions récentes du régime » indiquaient que l’armée se préparait « à les utiliser ».
À Damas, al-Watan (quotidien proche du pouvoir) a dénoncé l’installation par l’OTAN de missiles Patriot en Turquie, y voyant un prélude à « une intervention militaire » étrangère, même si Paris a réaffirmé de son côté ne « pas avoir l’intention d’intervenir en Syrie ». À Londres, une source diplomatique a indiqué que des responsables militaires de plusieurs pays se sont réunis récemment dans la capitale britannique pour évoquer le conflit syrien. Selon le quotidien The Independent, cette réunion a rassemblé le général David Richards, commandant des forces armées britanniques, et des responsables militaires français, jordaniens, turcs, qatari, émirati, ainsi qu’un général américain. Enfin, le quotidien russe Kommersant a rapporté que Washington a récemment demandé, en vain, à Moscou de persuader le président Bachar el-Assad de démissionner afin de résoudre le conflit.
(Source : agences
et rédaction)
Plusieurs attentats à la bombe ont eu lieu hier à Aqrab, un village alaouite de la province de Hama en Syrie, faisant entre 125 et 200 victimes (morts et blessés), selon les sources. « Il n’est pas possible dans l’immédiat de savoir si les rebelles sont derrière (cette série d’attentats), mais si tel était le cas, il s’agirait de la plus importante opération de représailles de...

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