De son côté, le Premier ministre britannique David Cameron visitait hier le camp de réfugiés syriens de Zaatari, situé dans le nord de la Jordanie non loin de la frontière syrienne. À cette occasion, il a promis de faire plus pour résoudre le conflit en Syrie. Arpentant le camp, M. Cameron a discuté avec des responsables du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU, mais aussi avec une réfugiée voilée et souriante qui faisait la queue à un bureau de l’administration. Il s’est ensuite rendu dans une école gérée par l’Unicef et des enfants ont chanté pour lui en arabe. L’immense camp de Zaatari, qui illustre à grande échelle toutes les difficultés liées à la crise des réfugiés syriens, est devenu un point de passage quasi obligé pour les responsables politiques en tournée dans la région.
Après sa visite de l’école, M. Cameron est reparti pour Amman, où il s’est entretenu avec le roi Abdallah II avant de regagner Londres. Selon un communiqué du palais royal, Abdallah II a souligné devant son interlocuteur « la nécessité de préserver l’unité de la Syrie ». M. Cameron a répété l’engagement de son pays « envers la sécurité et la stabilité du royaume », a ajouté le texte. Mardi, M. Cameron s’était dit favorable à une sortie sécurisée du président Bachar el-Assad de Syrie si cela pouvait mettre fin à l’effusion de sang. Mais ces déclarations, pas plus que l’annonce par Londres de discussions avec l’opposition armée, n’ont pas atténué le sentiment d’abandon des réfugiés.
(Source : AFP)
commentaires (4)
ENFIN ! !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
10 h 07, le 09 novembre 2012