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Moyen Orient et Monde

Assad s’en prend violemment à Ankara, Riyad et Doha

Le président syrien Bachar el-Assad a lancé une attaque en règle contre Riyad, Doha et Ankara, les accusant d’aider et d’armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnera pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien. Interrogé par l’hebdomadaire al-Ahram al-arabi sur ses relations quasiment rompues avec l’Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré : « Ceux-là ont vu soudain de l’argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu’avec, ils peuvent acheter l’histoire et un rôle régional. » « L’idée répandue selon laquelle l’Arabie saoudite, la Syrie et l’Égypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l’Irak et l’Égypte », a ajouté M. Assad. Selon lui, Riyad n’a servi avant le début du conflit syrien que « de médiateur avec l’Occident qui n’apprécie pas l’axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie ». Quant aux Qatariotes, « ils utilisent le pouvoir de l’argent et gravitent dans l’orbite de l’Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu’en Libye. Ils ont été les plus rapides à alimenter la violence », a-t-il accusé. Évoquant la Turquie, une ancienne alliée dont les autorités réclament désormais son départ, M. Assad a estimé que le gouvernement d’Ankara ne s’intéressait pas aux « intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet du nouvel empire ottoman ». Il a de nouveau répété que des « hommes armés » avaient « recours au terrorisme contre l’État syrien » mais ne disposaient d’ « aucun soutien parmi le peuple ». « En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux », a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu’il faudrait « encore du temps » pour que les forces du régime l’emportent. Entre-temps, « la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l’opposition est à même de résoudre la crise », a-t-il expliqué, tout en soulignant qu’il ne pouvait en être écarté, alors que l’opposition exige son départ en préalable à toute discussion.
Le président syrien Bachar el-Assad a lancé une attaque en règle contre Riyad, Doha et Ankara, les accusant d’aider et d’armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnera pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien. Interrogé par l’hebdomadaire al-Ahram al-arabi sur ses relations quasiment rompues avec l’Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a...

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