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Moyen Orient et Monde

Multiplication des enlèvements à la faveur du chaos

Avec l’intensification des violences, les enlèvements de civils se multiplient en Syrie pour des raisons politiques mais surtout pour de l’argent, affirment des militants et des proches d’otages. Le drame vécu par de nombreuses familles a poussé un groupe de militants à créer une page Facebook intitulée « Disparus », avec des photos de femmes, d’hommes et d’enfants accompagnées de messages postés par des proches inquiets.
Entre 2 000 et 3 000 personnes ont été enlevées en Syrie depuis le début de la révolte en mars 2011 contre le régime du président Bachar el-Assad, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Tout le monde enlève tout le monde », affirme le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Les forces prorégime kidnappent dans le camp des antirégimes et vice versa, pour échanger des prisonniers ou obtenir de l’argent, mais il y a aussi des bandes criminelles qui cherchent uniquement à extorquer des rançons aux familles des victimes », poursuit-il.
Dans le nord du pays, de nombreuses personnes seraient retenues en otages par Abou Ibrahim, originaire d’Azaz, dans la province d’Alep, selon des militants. « Abou Ibrahim n’est pas un combattant, c’est un criminel qui se sert de la révolte pour se faire de l’argent », déclare un habitant d’Azaz. Dans la campagne d’Alep, des ravisseurs ont exigé des munitions en échange de la libération de captifs, selon des habitants de Zahraa et de Naboul.
Les militants estiment que le climat de chaos qui règne en Syrie permet aux deux parties du conflit de profiter de la situation. Selon Abou Hisham, un militant d’Alep, certains voleurs se présentent comme des rebelles, tandis que certains rebelles agissent comme des criminels et que les partisans armés du régime se font justice eux-mêmes.
Avec l’intensification des violences, les enlèvements de civils se multiplient en Syrie pour des raisons politiques mais surtout pour de l’argent, affirment des militants et des proches d’otages. Le drame vécu par de nombreuses familles a poussé un groupe de militants à créer une page Facebook intitulée « Disparus », avec des photos de femmes, d’hommes et d’enfants...

commentaires (3)

tout comme en Afghanistan, Bush parlait des "combattants de la liberté", alors qu'ils y avaient des bandits, que des soldats russes étaient torturé , exécuté (j'ai vu la vidéo d'un jeune soldat qui se faisait égorgé) certains des ces combattants sont des talibans d'aujourd'hui, mais leurs exactions ont été cachées, comme maintenant en Syrie sur les rebelles, car ils défendent la démocratie et son pour l'instant pour les occidentaux

Talaat Dominique

05 h 01, le 20 septembre 2012

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Commentaires (3)

  • tout comme en Afghanistan, Bush parlait des "combattants de la liberté", alors qu'ils y avaient des bandits, que des soldats russes étaient torturé , exécuté (j'ai vu la vidéo d'un jeune soldat qui se faisait égorgé) certains des ces combattants sont des talibans d'aujourd'hui, mais leurs exactions ont été cachées, comme maintenant en Syrie sur les rebelles, car ils défendent la démocratie et son pour l'instant pour les occidentaux

    Talaat Dominique

    05 h 01, le 20 septembre 2012

  • "Vide Crânien Sidéral" quand tu persistes…. et signes !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    04 h 47, le 20 septembre 2012

  • Le Tourisme va tomber à ZÉRO, car même les Libanais de la Diaspora n'y viendraient plus au pays, si cela continue. Sécurité quand je t'adore !

    SAKR LEBNAN

    03 h 46, le 20 septembre 2012

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