Entre 2 000 et 3 000 personnes ont été enlevées en Syrie depuis le début de la révolte en mars 2011 contre le régime du président Bachar el-Assad, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Tout le monde enlève tout le monde », affirme le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Les forces prorégime kidnappent dans le camp des antirégimes et vice versa, pour échanger des prisonniers ou obtenir de l’argent, mais il y a aussi des bandes criminelles qui cherchent uniquement à extorquer des rançons aux familles des victimes », poursuit-il.
Dans le nord du pays, de nombreuses personnes seraient retenues en otages par Abou Ibrahim, originaire d’Azaz, dans la province d’Alep, selon des militants. « Abou Ibrahim n’est pas un combattant, c’est un criminel qui se sert de la révolte pour se faire de l’argent », déclare un habitant d’Azaz. Dans la campagne d’Alep, des ravisseurs ont exigé des munitions en échange de la libération de captifs, selon des habitants de Zahraa et de Naboul.
Les militants estiment que le climat de chaos qui règne en Syrie permet aux deux parties du conflit de profiter de la situation. Selon Abou Hisham, un militant d’Alep, certains voleurs se présentent comme des rebelles, tandis que certains rebelles agissent comme des criminels et que les partisans armés du régime se font justice eux-mêmes.
commentaires (3)
tout comme en Afghanistan, Bush parlait des "combattants de la liberté", alors qu'ils y avaient des bandits, que des soldats russes étaient torturé , exécuté (j'ai vu la vidéo d'un jeune soldat qui se faisait égorgé) certains des ces combattants sont des talibans d'aujourd'hui, mais leurs exactions ont été cachées, comme maintenant en Syrie sur les rebelles, car ils défendent la démocratie et son pour l'instant pour les occidentaux
Talaat Dominique
05 h 01, le 20 septembre 2012