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Moyen Orient et Monde - Défense

Les États-Unis conduisent un imposant exercice naval dans le Golfe

Les manœuvres autour du détroit d’Ormuz seraient un moyen de pression sur Téhéran, au programme nucléaire controversé.
Plus de trente pays conduits par les États-Unis ont entamé autour du détroit d’Ormuz le plus gros exercice naval de déminage, dans un clair avertissement à Téhéran. « Il s’agit du premier exercice international dans cette région et du plus important jamais mené » autour du Golfe, a déclaré hier le lieutenant Greg Raelson, de la Ve flotte américaine basée à Bahreïn. Selon lui, « plus de 30 pays » participent à l’exercice, qui a commencé dimanche et se poursuivra jusqu’au 27 septembre et se déroule dans le Golfe, en mer d’Oman et dans le golfe d’Aden, mais pas dans le détroit d’Ormuz même. Le QG naval américain a tenu à souligner le caractère « globalement défensif » de l’exercice, « destiné à assurer la liberté de navigation dans les eaux internationales du Moyen-Orient et à promouvoir la stabilité régionale ». Selon le scénario retenu pour l’exercice, les navires engagés « répondront à une attaque simulée sous la forme d’un minage des eaux internationales, en dégageant les routes maritimes pour faire respecter la liberté de navigation ». Les États-Unis ont déjà déployé des drones sous-marins capables de détecter et de détruire les mines navales iraniennes afin d’empêcher toute tentative de blocage de ce détroit stratégique, avait déjà indiqué en juillet un gradé de l’US Navy.
L’exercice est « un message adressé à l’Iran, mais aussi aux alliés régionaux de Washington », a affirmé Riad Kahwaji, directeur de l’Institut d’analyses militaires pour le Proche-Orient et le Golfe (Inegma) basé à Dubaï. « C’est une manière de dire aux Iraniens que les États-Unis sont prêts à employer toutes leurs capacités pour garder le détroit d’Ormuz ouvert et riposter à toute attaque sur leurs bases dans la région », a-t-il estimé. « En même temps, c’est un message des Américains à leurs alliés dans la région, pour leur dire que Washington se tient prêt à défendre leurs intérêts communs », a ajouté l’expert. Les Américains ont deux importantes bases dans le Golfe, au Qatar et à Bahreïn, siège de la Ve flotte. Des forces américaines disposent également de camps au Koweït et ont une présence dans des bases des Émirats arabes unis.
Le commandant en chef des gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari, avait affirmé dimanche que l’Iran était prêt à détruire Israël en cas d’attaque israélienne contre ses sites nucléaires, mais également à s’en prendre aux bases américaines dans la région. Il a également renouvelé la menace de cibler le détroit d’Ormuz, par où transite le tiers du trafic pétrolier mondial par voie de mer, en cas d’attaque militaire contre ce pays. Le lieutenant Raelson souligne que « plus de 500 bateaux traversent le détroit d’Ormuz chaque semaine », dont 60 % de pétroliers et méthaniers.
Les dirigeants israéliens ont menacé à plusieurs reprises de frapper les sites nucléaires iraniens si les sanctions et les efforts diplomatiques de la communauté internationale ne parvenaient pas à convaincre Téhéran de mettre un terme à ses recherches sur l’arme atomique. Israël et les États-Unis ont en outre publiquement croisé le fer ces derniers jours, Washington privilégiant la diplomatie et les sanctions contre Téhéran, tout en rejetant les demandes répétées du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de fixer des « lignes rouges » au programme nucléaire iranien.
Le New York Times avait assuré le 10 septembre que le gouvernement américain voulait accentuer la pression sur l’Iran pour l’amener à négocier sérieusement et éviter ainsi les périls d’une éventuelle opération préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Le journal évoquait l’exercice de déminage en cours comme l’un de ces moyens de pression.
(Source : AFP)
Plus de trente pays conduits par les États-Unis ont entamé autour du détroit d’Ormuz le plus gros exercice naval de déminage, dans un clair avertissement à Téhéran. « Il s’agit du premier exercice international dans cette région et du plus important jamais mené » autour du Golfe, a déclaré hier le lieutenant Greg Raelson, de la Ve flotte américaine basée à Bahreïn. Selon...

commentaires (3)

Réaction d'un Classicisme PUR ! Du fait de l'Archaïsme Rétrograde de ces mollahs "iranàRiens".

Antoine-Serge KARAMAOUN

12 h 10, le 18 septembre 2012

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Commentaires (3)

  • Réaction d'un Classicisme PUR ! Du fait de l'Archaïsme Rétrograde de ces mollahs "iranàRiens".

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    12 h 10, le 18 septembre 2012

  • Exercices navaux, des deux côtés, pour impressionner l'ennemi. L'Amérique n'entrera pas en guerre, tout comme les Européens, mais ils craignent toujours un coup de tête chaud du BIBI pour les entraîner, malgré eux, dans ce qui sera presque une Apocalypse régionale. Et les grands Industriel et financiers se frottent bien sûr les mains...

    SAKR LEBNAN

    10 h 23, le 18 septembre 2012

  • les sociétés petrolières ne doivent avoir qu'un voeu en ce moment...de même que les sociétés d'armement...vivement que çà commence...et je ne vous parle pas des grandes sociétés financières...orgasme garanti!Des dizaines de milliards,que dis je des centaines de milliards de bénéfices en perspective..100 fois,1000 fois ce qu'elles ont gagné en Irak...bande de salopards!Ils n'espèrent qu'une chose et ils font tout pour...il faut que çà pète...ces gens là ne sont pas des humains...même pas des bêtes...rien,en fait!

    GEDEON Christian

    05 h 38, le 18 septembre 2012

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