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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Israël pourrait frapper l’Iran avant novembre

Une possible attaque militaire de l’État hébreu contre les infrastructures nucléaires de l’Iran faisait à nouveau les gros titres de la presse israélienne hier, au lendemain de déclarations du ministre de la Défense Ehud Barak qualifiant cette éventualité d’« urgente ».
Le quotidien à gros tirage Yediot Aharonot titrait ainsi « Netanyahu et Barak déterminés à attaquer l’Iran à l’automne ». Selon Nahum Barnea et Shimon Shiffer, deux plumes historiques du journal, si le Premier ministre Benjamin Netanyahu et M. Barak pouvaient décider seuls, ils lanceraient une attaque « au début de l’automne, même avant les élections américaines » prévues en novembre. « Le fait que ces deux personnalités (...) sont déterminées à prendre cette décision est très important », écrivent-ils. « Il n’en reste pas moins qu’aucun responsable, ni de l’armée ni dans les milieux de la Défense, pas même le président, ne soutient l’idée d’une attaque israélienne », soulignent-ils toutefois. Le quotidien Haaretz ouvre quant à lui son édition du week-end par les mises en garde d’un responsable qui estime, sous le couvert de l’anonymat, qu’Israël est encore plus en danger qu’à la veille de la guerre de 1967. Le Maariv fait sa une sur un sondage révélant que 37 % des Israéliens pensent qu’un Iran nucléaire pourrait conduire à un « deuxième Holocauste ». En outre, 41 % des Israéliens pensent que les seules pressions diplomatiques ne pourront pas faire renoncer les Iraniens à se doter de l’arme nucléaire.

Ban « prévenu »
M. Netanyahu a déjà prévenu que des armes de destruction massive aux mains des « ayatollahs iraniens » pourrait mener à « un autre génocide », tandis que le président Shimon Peres a estimé que son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad « menaçait d’une nouvelle Shoah », le mot hébreu signifiant holocauste. Israël, seule puissance nucléaire – officieuse – de la région, estime que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique. Les États-Unis, à l’approche de la présidentielle, privilégient le renforcement des sanctions contre Téhéran et de récentes visites de responsables américains dans l’État hébreu laisse penser que Washington tente de dissuader Israël de lancer une attaque. Hier, M. Netanyahu a demandé au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de ne pas se rendre en Iran pour le sommet des pays non alignés prévu à la fin du mois, estimant que cette visite serait « une grosse erreur ». Lors d’un entretien téléphonique avec M. Ban, « le Premier ministre (...) a dit qu’il ne voyait aucune raison à sa visite dans un pays où les dirigeants sont antisémites et ont pour objectif de détruire Israël », selon un communiqué du bureau de M. Netanyahu. « Même si cela n’est pas votre intention, votre visite en Iran donnera de la légitimité à un régime qui constitue la plus grande menace pour la paix et la sécurité dans le monde », a encore estimé M. Netanyahu. L’agence IRNA a rapporté dimanche que M. Ban avait accepté une invitation à se rendre au sommet du Mouvement des non-alignés, organisé les 30 et 31 août à Téhéran. L’ONU n’a ni confirmé ni démenti cette information.

Défense antimissiles
Par ailleurs, des experts militaires ont indiqué que la livraison d’un système de défense antimissile amélioré à l’armée israélienne vise à répondre à de nouvelles menaces posées par l’Iran et la Syrie. Ce système Arrow II (Flèche ou encore Hetz en hébreu) est conçu aujourd’hui spécifiquement pour neutraliser les missiles balistiques iraniens et syriens. Considéré comme l’un des systèmes antibalistiques les plus perfectionnés au monde, il avait été initialement développé pour faire face à la menace de missiles venus de Syrie, d’Arabie saoudite et d’Irak. Mais avec la montée des tensions autour du programme nucléaire iranien et la guerre civile en cours en Syrie, ses objectifs se sont déplacés. Le nouveau dispositif intègre une nouvelle génération de radars et de technologies qui seront synchronisés aux systèmes américains stationnés dans la région. Pour des observateurs, l’annonce d’une amélioration des capacités du système antimissile s’apparente à une nouvelle étape dans la course technologique engagée par l’État hébreu et l’Iran dans la région. Mais cette analyse est contestée par d’autres experts israéliens.
     (Source : agences)
Une possible attaque militaire de l’État hébreu contre les infrastructures nucléaires de l’Iran faisait à nouveau les gros titres de la presse israélienne hier, au lendemain de déclarations du ministre de la Défense Ehud Barak qualifiant cette éventualité d’« urgente ».Le quotidien à gros tirage Yediot Aharonot titrait ainsi « Netanyahu et Barak déterminés à attaquer...

commentaires (4)

HA HA HA !!!! au dela de ce que les dirigeants israeliens racontent, la situation regionale qu'on presente comme calme pour l'etat raciste semble de plus en plus sentir le roussi. On y coupera pas , israel et son regime de xenophobes auront droit a l'amere realite en cas d'attaque hypothetique sur l'Iran resistant. Une fois de plus tous ces communiques de bouclier et autres sordites ne sont faits que pour maintenir la population victime de leur propagande, en place. Gare au sauve qui peut made in israel raciste.

Jaber Kamel

05 h 37, le 12 août 2012

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Commentaires (4)

  • HA HA HA !!!! au dela de ce que les dirigeants israeliens racontent, la situation regionale qu'on presente comme calme pour l'etat raciste semble de plus en plus sentir le roussi. On y coupera pas , israel et son regime de xenophobes auront droit a l'amere realite en cas d'attaque hypothetique sur l'Iran resistant. Une fois de plus tous ces communiques de bouclier et autres sordites ne sont faits que pour maintenir la population victime de leur propagande, en place. Gare au sauve qui peut made in israel raciste.

    Jaber Kamel

    05 h 37, le 12 août 2012

  • Il faut faire attention, car un adage dit : MAN 7AFARA 7OUFRATAN LI AKHIHI WAKA3A FI-HA !

    SAKR LEBNAN

    05 h 32, le 12 août 2012

  • Que ces deux pays nous fichent la paix, c'est mon unique préoccupation. Nous n'avons rien à voir avec leur querelle nucléaire, n'en déplaise à tous les Hezbollah du monde. C'est ce statut de neutralité par rapport à ce conflit et tous ses semblables et qui garantit la sauvegarde du Liban que toutes les forces politiques ont le devoir le plus sacré et le plus urgent d'établir sur des bases solides. Sinon il sera trop tard pour le Liban de ne pas sombrer dans l'apocalypse.

    Halim Abou Chacra

    23 h 59, le 10 août 2012

  • Ils nous "les" ont "GONFLÉS" depuis trois ans de fanfaronnades. Ou faites-le, SI VOUS OSEZ, ou taisez-vous !

    SAKR LEBNAN

    22 h 23, le 10 août 2012

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