Les quelque 5 000 habitants de Buqaata s’affirment divisés par ce conflit alors que crépitent au loin les rafales d’armes automatiques. « Pour moi, il est impensable que des Syriens puissent tuer des compatriotes et encore moins qu’ils bombardent massivement un de leurs villages, comme je l’ai constaté ces derniers jours », affirme Mahmoud Amacha, un habitant. « Au début, nous n’étions qu’une poignée à appuyer la révolution. Mais, à présent, la réalité est plus mitigée. Il y a des sympathisants d’Assad avec lesquels nous devons trouver une base d’entente, et il y a un groupe de voyous qui ne comprennent que la manière forte », dit-il encore.
Mais, à Buqaata, les sympathisants du président syrien continuent de donner de la voix. « Ici, nous sommes tous avec Assad », s’exclame un garçon d’une douzaine d’années. Dans la même veine, le pharmacien local, Gandhi el-Kahaloni, estime que les effusions de sang en Syrie « n’ont rien à voir avec les réformes, la liberté et la démocratie. (...) Il s’agit d’une tentative de sabotage qui vise à créer le chaos en Syrie pour la détourner de la résistance à Israël et aux États-Unis ».
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