La plupart des réfugiés qui soutiennent le soulèvement ne sont pas affiliés aux formations palestiniennes traditionnelles, selon des militants palestiniens et syriens. « Beaucoup, surtout parmi les jeunes, ont de la sympathie pour le mouvement révolutionnaire, et maintenant que les combats ont gagné Damas, nous ne pouvons pas rester sans bouger », assure Abou al-Sakan, un Palestinien du camp de réfugiés de Yarmouk, dans la banlieue de Damas. « Plusieurs Palestiniens ont rejoint l’ASL et combattent aux côtés des révolutionnaires à Tadamon et al-Hajar al-Aswad », deux quartiers de Damas, dit-il en expliquant que le soutien à la « révolution » avait grandi au rythme des arrivées à Damas des réfugiés ayant fui les combats à Homs, Deraa et Hama. « Le gouvernement syrien dit soutenir les Palestiniens (...) mais dans les faits, cela veut dire que nous sommes traités avec la même brutalité et que l’on peut être tués de la même manière », ajoute Abou al-Sakan, tout en admettant que « comme les Syriens, les Palestiniens sont divisés sur la révolte ». « En tant que palestiniens, nous avons deux révolutions : l’une contre les factions palestiniennes qui ne font rien pour nous et l’autre contre le régime syrien », dit-il encore.
« Les Palestiniens combattent à nos côtés et ils sont bien entraînés », souligne de son côté le colonel Kassem Saadeddine, porte-parole du commandement de l’ASL à Homs.
Hier, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) se disait inquiète du sort des Palestiniens vivant en Syrie. Elle a également exprimé son inquiétude concernant la sécurité de ses équipes et de ses bureaux dans ce pays, et sa capacité à accéder aux Palestiniens affectés par les violences.
(Source : AFP)
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SAKR LEBNAN
12 h 41, le 23 juillet 2012