Dans un rapport officiel publié mercredi, le contrôleur de l’État Micha Lindenstrauss a en effet critiqué sans ménagement la manière dont le Premier ministre israélien a décidé d’arraisonner une flottille humanitaire internationale pour Gaza, le 31 mai 2010. L’abordage, mal préparé et exécuté, du navire amiral de la flottille, le ferry turc Mavi Marmara, s’était soldé par la mort de neuf passagers turcs.
« Il y a au moins une chose qui apparaît dans ce rapport, et que personne ne saurait contester, c’est que nous avons de bonnes raisons d’être inquiets. Et ces raisons s’appellent Netanyahu et Barak », souligne Sima Kadmon, une éditorialiste du quotidien Yediot Aharonot (indépendant). En revanche, l’analyste militaire du quotidien progouvernemental Israel Hayom, Yoav Limor, défend le Premier ministre : « Certains commentateurs ont établi un lien direct entre la flottille et l’Iran. Ils peuvent se calmer : Netanyahu sait très bien qu’une attaque égale une guerre, une guerre égale une enquête et que sa tête sera sur le billot. Or il y a toutes les chances pour qu’il veuille se priver de ce plaisir. »
Le vice-Premier ministre Moshe Yaalon a pour sa part jugé hier qu’il valait mieux pour Israël bombarder l’Iran plutôt que de laisser ce pays se doter de l’arme nucléaire, dans une interview au quotidien Haaretz.
M. Netanyahu et son ministre de la Défense avaient affirmé à moult reprises que « toute les options sont sur la table », laissant la porte ouverte à une possible frappe israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.
(Source : AFP)
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Je répète : Les Cerises se cueillent au printemps. Les Lotus tombent en hiver.
SAKR LEBNAN
13 h 15, le 16 juin 2012