Un gouvernement qui se présente comme une alternative au Conseil national syrien (CNS) et qui se veut le représentant de la « majorité silencieuse » du peuple syrien.
Entouré de quelques membres de son équipe, mais pas par les ministres dont il n’a pas donné les noms, du fait qu’ils se trouvent en Syrie, M. Dawalibi a expliqué que son équipe comprend 35 gouverneurs et 7 vice-présidents, respectivement chargés des finances, des affaires militaires, du développement, de la justice, de la communication, des affaires religieuses et de la coordination.
Dans un communiqué lu devant les journalistes, le « Premier ministre » en exil a affirmé que la formation de son gouvernement est intervenue suite à l’échec des organisations d’opposition politiques structurées, qualifiées « d’incapables de procéder d’une manière rapide et coordonnée, dans une situation d’urgence qui exige la plus grande rapidité dans l’action. »
M. Dawalibi a énuméré les objectifs de son cabinet, à savoir l’armement immédiat des combattants sur le terrain, la demande d’aides financières de l’extérieur pour aider le peuple syrien et une intervention militaire internationale directe sans passer, a-t-il dit, par les organisations régionales ou internationales, le « retrait de la légitimité internationale du régime syrien, le départ du président Assad et le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays ».
Pour le gouvernement transitoire, il s’agira d’instaurer en Syrie un État de droit, moderne, basé sur la Déclaration universelle des droits de l’homme, avec une participation effective de partis politiques à la vie publique et une « redistribution du pouvoir et des richesses d’une façon équitable et satisfaisante pour tous les citoyens ».
Au moment des questions-réponses, M. Dawalibi a donné l’impression que son équipe compte gouverner sans le concours de formations à caractère religieux, dans un esprit d’ouverture et avec la participation de toutes les communautés et groupes ethniques qui composent la Syrie. Comme cela était le cas, a-t-il indiqué, avant la prise du pouvoir par le Baas et l’instauration de la dictature à Damas.
commentaires (4)
A bientôt le chapitre VII de la charte de l'ONU ! Conseil de Sécurité ou non !
SAKR LEBNAN
15 h 10, le 27 avril 2012