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Moyen Orient et Monde - Sommet de Durban

De véritables scénarios catastrophe pour les années à venir...

Le réchauffement climatique continue et ne s’arrête pas.

Des activistes manifestent depuis deux jours devant le Centre de conférences de Durban où se tient la réunion.                Photo Reuters

Températures, glaces en Arctique, vagues de chaleur : tous les indicateurs montrent « sans ambiguïté » que le réchauffement de la planète se poursuit, selon les relevés les plus récents présentés hier par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Les treize années les plus chaudes qu’a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, a par exemple annoncé hier l’agence des Nations unies en marge des négociations climatiques à Durban qui réunissent 190 pays depuis lundi. Autre marqueur : la banquise Arctique a connu sa seconde plus faible étendue mais aussi son plus faible volume jamais observé.
L’OMM avait annoncé le 21 novembre que les niveaux de concentration des principaux  gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement, ont franchi de nouveaux records en 2010 et que la concentration en CO2, le principal d’entre eux, s’était encore accélérée entre 2009 et 2010. Sur ce point d’ailleurs, le secteur du transport maritime pourrait accepter une taxe sur le CO2 émis par les navires, c’est-à-dire environ 3 %, pour permettre de générer des fonds visant à aider les pays les plus pauvres à faire face au changement climatique, selon une déclaration présentée hier.
De plus, les scientifiques du GIEC, l’organe de référence sur le changement climatique, avaient estimé au début du mois que la fréquence et l’intensité des événements météorologiques extrêmes (inondations, vagues de chaleur) devraient augmenter dans les décennies à venir en raison du réchauffement.
Dans ce contexte, le changement climatique risque d’être aussi une menace pour la sécurité dans le monde : l’idée, développée jusqu’ici par les seuls écologistes et quelques universitaires, commence à inquiéter de plus en plus d’hommes politiques et de responsables de la défense. De fait, les sécheresses et inondations, avec leur lot de récoltes détruites et élévations du niveau de la mer entraînant famines, épidémies et destruction de logements, risquent, à leur tour, d’attiser les tensions et de provoquer des manifestations de violence, selon les experts. Le conflit du Darfour au Soudan, causé par une sécheresse exceptionnelle qui a contraint les populations d’éleveurs à fuir vers d’autres terres, en est l’illustration, ainsi que la Somalie. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le Pentagone et de nombreux experts tentent de défendre cette idée depuis quelques années déjà.
Les menaces pour la sécurité viendront également de plus en plus de la santé – en particulier de l’expansion des moustiques et des maladies liées à l’eau insalubre – et du risque amplifié de famine et de pauvreté du fait de la hausse des prix des produits alimentaires.
Par ailleurs, le porte-parole des pays africains a estimé hier que l’éventuel retrait du Canada du protocole de Kyoto, évoqué par la presse canadienne mais non confirmé par le gouvernement, constituerait une « offense » aux pays les plus menacés par le changement climatique.
(Source : AFP)
Températures, glaces en Arctique, vagues de chaleur : tous les indicateurs montrent « sans ambiguïté » que le réchauffement de la planète se poursuit, selon les relevés les plus récents présentés hier par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).Les treize années les plus chaudes qu’a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, a par...

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