Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Course contre la montre à l’Unesco pour éviter un clash sur la Palestine

Le quartette rencontre Palestiniens et Israéliens au milieu de récriminations.
Européens et Américains sont en train d’intensifier leurs efforts diplomatiques pour éviter un vote la semaine prochaine sur l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, qui provoquerait une crise grave avec l’arrêt immédiat du financement de l’agence onusienne par les États-Unis. La conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, qui s’est ouverte mardi à Paris pour deux semaines, a mis à son agenda l’adhésion de la Palestine comme État membre.
Pour entrer en vigueur, l’adhésion palestinienne, qui a franchi les autres étapes internes à l’organisation, doit être votée à une majorité des deux tiers de ses 193 membres. Les diplomates sont unanimes : les Palestiniens, qui n’ont actuellement qu’un statut de « mission d’observation », sont assurés d’obtenir cette majorité. La date du vote n’était pas encore fixée hier matin. Selon une source à l’Unesco, il aura lieu « au plus tôt » le lundi 31 octobre.
Mais l’incertitude demeurera jusqu’à la dernière minute car un vote provoquerait un clash entre l’Unesco et les États-Unis qu’aucune des deux parties ne souhaite. Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d’une agence spécialisée des Nations unies qui accepte les Palestiniens comme État membre à part entière. Cela priverait l’agence de 22 % de son budget, soit un trou de 70 millions de dollars dès 2011.
Les Européens voudraient convaincre les Palestiniens de se contenter d’adhérer dans l’immédiat à trois conventions de l’Unesco, dont celle du patrimoine mondial, ce qui est possible pour un « État non membre ». Cela permettrait aux Palestiniens de déposer des demandes de reconnaissance au patrimoine mondial, dont certaines pour des sites dans les territoires occupés par Israël. Mais, malgré ces pressions, les Palestiniens refusent jusqu’ici de revenir en arrière sur une demande d’adhésion pleine qu’ils reportent depuis 1989.

Le quartette
rencontre Israéliens
et Palestiniens
 Parallèlement, les émissaires du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, ONU, Russie) ont rencontré hier séparément des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem pour tenter, sans guère de chances de succès, de relancer le processus de paix. La proposition du quartette prévoit, rappelons-le, la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d’un accord de paix en un an.
Les entretiens, au QG de l’ONU situé à Jérusalem-Est, ont débuté par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh, et les représentants du quartette, qui recevaient ensuite le délégué spécial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho. L’envoyé spécial du quartette Tony Blair, la diplomate allemande Helga Schmidt pour l’UE et le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix, Robert Serry, participaient aux discussions aux côtés de représentants des États-Unis et de la Russie.
« Nous voulons que le quartette explique de façon pratique quelles mesures il prendra pour s’assurer qu’une future session de négociations réussira là où d’innombrables autres ont échoué. Publier des déclarations et des communiqués ne suffit pas, comme le montre la continuelle intransigeance israélienne », a déclaré M. Erakat dans un communiqué à l’issue de la rencontre. « Nous avons expliqué au quartette que nous étions prêts à venir à la table des négociations dès que le gouvernement israélien aura gelé toute construction de colonies et accepté des termes de référence clairs, en particulier les frontières de 1967 » comme base de discussions, a-t-il également indiqué.
Les entretiens d’hier ont pour objectif de « commencer à préparer un ordre du jour pour poursuivre la négociation », selon le département d’État américain.
Au même moment, des Palestiniens et des militants étrangers manifestaient à Ramallah, en Cisjordanie, contre Tony Blair, accusé de parti pris pro-israélien.
(Source : AFP)
Européens et Américains sont en train d’intensifier leurs efforts diplomatiques pour éviter un vote la semaine prochaine sur l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, qui provoquerait une crise grave avec l’arrêt immédiat du financement de l’agence onusienne par les États-Unis. La conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la...

commentaires (1)

Eh bien que l'unesco se passe du pognon des USA....qu'elle rémunère un peu moins grassement ses permanents,fasse un peu moins de congrès nombrilistes,et remplisse sa vraie mission....les économies sont toutes trouvées...n'est ce pas messieurs dames les gras fonctionnaires internationaux qui ne paient pas d'impôts et n'en ont jamais assez,d'argent,ou de vacances....hou,qu'elle est pas belle,la vérité....Dura veritas,sed veritas!!!

GEDEON Christian

12 h 22, le 27 octobre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Eh bien que l'unesco se passe du pognon des USA....qu'elle rémunère un peu moins grassement ses permanents,fasse un peu moins de congrès nombrilistes,et remplisse sa vraie mission....les économies sont toutes trouvées...n'est ce pas messieurs dames les gras fonctionnaires internationaux qui ne paient pas d'impôts et n'en ont jamais assez,d'argent,ou de vacances....hou,qu'elle est pas belle,la vérité....Dura veritas,sed veritas!!!

    GEDEON Christian

    12 h 22, le 27 octobre 2011

Retour en haut