La commission de huit juristes, dont fait partie l'avocat, a rendu samedi les résultats de son travail, proposant notamment que le président de la République ne puisse plus effectuer que deux mandats de quatre ans chacun et que les conditions de candidature à la magistrature suprême soient allégées. Aux termes de la Constitution actuellement suspendue par l'armée, qui contrôle le pays depuis la démission le 11 février sous la pression populaire de Hosni Moubarak, le président peut se présenter indéfiniment et le mandat présidentiel est de six ans.
Toutes les élections devraient en outre faire l'objet d'une supervision judiciaire, l'une des principales revendications des militants prodémocratie.
Par ailleurs, l'agence officielle égyptienne MENA a indiqué, hier, que le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, avait l'intention de se porter candidat à l'élection présidentielle. Cependant, un membre de son secrétariat a démenti cette candidature à Reuters.
Enfin, l'ex-ministre égyptien de l'Intérieur, Habib el-Adli, va être jugé à partir du 5 mars pour blanchiment d'argent, a-t-on appris de source judiciaire. Le procès de Habib el-Adli, arrêté le 17 février tout comme les anciens ministres du Tourisme et de l'Habitat et l'homme d'affaires Ahmad Ezz, se déroulera devant le tribunal pénal du Caire, selon cette source.
(Source : agences)
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