"Cette initiative est une provocation politique qui n'a rien à avoir avec les sentiments religieux ou la liberté de culte", poursuit l'Église d'Arménie qui "condmane de telles actions".
Le Parti de l'action nationaliste (MHP, opposition) avait vendredi organisé une prière collective dans la cathédrale Sainte Vierge d'Ani, la capitale en ruine d’un royaume médiéval arménien situé près de Kars, non loin de la frontière avec l'Arménie.
Cette cérémonie a été largement interprétée comme une réponse à la messe historique autorisée pour la première fois depuis 95 ans par les autorités turques, le 19 septembre dernier, à l’église arménienne de la Sainte Croix, à Van (est). Il s'agissait de la première messe jamais célébrée depuis les massacres et déportations de la Première guerre mondiale.
L'Arménie et la Turquie, dont la frontière est fermée depuis 1993, sont en profond désaccord sur le caractère génocidaire ou pas des massacres d'Arméniens perpétrés sous l'empire ottoman, de 1915 à 1917.
Les deux pays ont signé l'an dernier des accords visant à établir des liens diplomatiques et rouvrir la frontière. Mais le processus s'est enlisé dans des accusations mutuelles.
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