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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Israël espère une amélioration de ses relations avec la Turquie

Ankara s'offusque des propos de Barak sur le nouveau chef du renseignement turc.
Israël espère que sa décision de participer à une enquête de l'ONU sur l'abordage sanglant par sa marine d'une flottille d'aide à Gaza améliorera ses relations avec la Turquie, a déclaré hier le vice-Premier ministre israélien Dan Meridor. « À ma connaissance, la décision de coopérer avec l'enquête de l'ONU, annoncée lundi, est avant tout censée permettre d'améliorer les relations entre la Turquie et Israël », a indiqué M. Meridor à la radio de l'armée israélienne.
L'abordage le 31 mai dernier d'une flottille, qui tentait de briser le blocus de la bande de Gaza et au cours duquel neuf militants turcs ont trouvé la mort, avait suscité l'indignation de la communauté internationale.
La Turquie a salué lundi l'enquête de l'ONU, considérant qu'il s'agissait d'« un pas important ». Composée de quatre membres, la commission sera présidée par l'ex-Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, assisté du président colombien sortant Alvaro Uribe. Les deux hommes seront flanqués de représentants d'Israël et de la Turquie. De source autorisée israélienne, on précise que l'État juif débat encore avec les Nations unies de l'identité de son représentant, qui devrait être soit un ex-diplomate, soit un ancien magistrat. La commission entamera ses travaux le 10 août et remettra un rapport d'étape d'ici à la mi-septembre.
D'autre part, l'ambassadeur d'Israël à Ankara a été convoqué au ministère turc des Affaires étrangères après les propos du ministre israélien de la Défense Ehud Barak qualifiant d'« ami de l'Iran » le nouveau chef du renseignement turc, a-t-on appris mardi de source autorisée. « Un certain nombre de secrets » d'Israël ont été partagés avec la Turquie, et « l'idée qu'ils puissent devenir accessibles aux Iraniens dans les prochains mois est, dirons-nous, assez perturbante », a confié Ehud Barak.
L'ambassadeur d'Israël, Gabriel Levy, s'est vu notifier « le malaise et le mécontentement » de la Turquie à la suite de ce commentaire.
Avant que le ciel ne s'obscurcisse entre les deux vis-à-vis de Méditerranée orientale, tout particulièrement après l'affaire de la flottille d'aide pour Gaza, la Turquie était la puissance musulmane la plus proche d'Israël. Les deux pays fondaient principalement leurs relations sur une étroite coopération en matière de renseignement militaire, mais, selon l'analyste turc Ali Nihat Ozcan, « si quelqu'un comme Barak exprime pareilles craintes, cela dénote un blocage au niveau des canaux d'échange de renseignements ».
Israël espère que sa décision de participer à une enquête de l'ONU sur l'abordage sanglant par sa marine d'une flottille d'aide à Gaza améliorera ses relations avec la Turquie, a déclaré hier le vice-Premier ministre israélien Dan Meridor. « À ma connaissance, la décision de coopérer avec...

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