Depuis des mois, Le Caire tente de réconcilier les frères ennemis palestiniens : le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, maître de la bande de Gaza.
Samedi, Hosni Moubarak s'était entretenu séparément avec le président Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui ont repris un dialogue indirect sous l'égide de l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell. M. Mitchell, qui essaie désormais d'obtenir un dialogue en face-à-face entre les leaders israélien et palestinien, avait rencontré Hosni Moubarak dimanche. Les Palestiniens ont gelé le dialogue direct avec Israël en décembre 2008, quand l'État hébreu a lancé une offensive de 22 jours contre la bande de Gaza. Selon eux, il ne peut y avoir de reprise de dialogue direct sans progrès sur les questions des frontières et de la sécurité, et sans une promesse israélienne d'arrêter toute colonisation des territoires occupés, Jérusalem-Est inclus.
Le gouvernement turc islamo-conservateur cherche quant lui à renforcer le rôle de la Turquie au Proche-Orient et s'est rapproché notamment des pays musulmans, dont ses anciens ennemis, la Syrie et l'Iran.
Le Caire et Ankara assurent tous deux qu'ils sont complémentaires dans la région, et non en compétition.
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